Chapitre 29

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Emma appliqua soigneusement de la lotion sur sa peau, et prit le temps nécessaire pour être la plus parfaite possible. Le tissu de soie que glissait sur sa peau à chacun de ses mouvements lui rappelait à chaque fois la chance qu'elle avait d'être ici.

L'air était chargé d'électricité, avant de le rencontrer, Emma se rappelait à quel point son quotidien était terne et prévisible, contrairement à ce qu'elle vivait en ce moment. Elle ne savait jamais à quoi s'attendre. Quand sa voix résonna étrangement au loin, elle reposa la lotion et ouvrit la porte. Un frisson familier, qu'elle avait pris l'habitude de ressentir parcourut son épiderme quand elle le vit, vêtu de son simple pantalon noir, torse nu, au téléphone, aboyant sur son interlocuteur. Emma maudissait la personne qui était en train de gâcher l'instant précieux à ses yeux. Elle n'avait ni faim, ni envie de dormir. La lune si belle et si croissante, lui ordonnait de prendre l'instant en main, car aussi possible que ça l'était, l'homme au fond la pièce, était tendu comme les cordes d'un violon. Sa lune de miel était à de doigts de tourner au cauchemar.

Emme décida de le rejoindre et de marquer sa présence par des bruits de pas assez retentissant. Il se retourna, darda un regard luisant de désir, mais les traits de son visage étaient à deux doigts de se fissurer davantage. Immédiatement elle reconnut la voix de sa belle-mère. Inutile de chercher pourquoi elle semblait au bord de la panique. Ils s'étaient enfuis au moment où cette dernière avait informé la presse. L'attitude de Rosella était compassée, exagérée, et elle comprenait mieux pourquoi Dario Dantes avait pris le large en laissant Azzario s'occupait de la dynastie.

D'une caresse sur son visage, il l'invita à patienter.

Emma l'observa attentivement, tandis qu'il s'était retourné.

En matière d'amour, elle n'avait pas beaucoup d'expérience, et c'est cela qui la poussait à découvrir ce qu'il lui réservait. Elle frissonna sous sa voix où perlait un accent d'agacement.

Elle inspira profondément et dénoua son peignoir de soie, puis sa culotte, alors qu'il était retourné, déversant un flot de mots tranchant. Emma retira l'élastique qui retenait ses cheveux et s'approcha tout doucement, tout près, impatiente et nerveuse qu'il se retourne. Son dos était musclé, sa virilité la fit reculer un instant avant qu'enfin, il se retourne, en coupant brutalement sa voix colérique. La seconde d'après, il coupa la communication, en la contemplant cette fois-ci avec des yeux admiratifs.

Azzario en resta muet devant la nudité de la jeune femme, émerveillé par la splendeur de ce corps et de ses formes voluptueuses qu'il n'était pas habitué à voir. Elle ressemblait à une perle de nacre blanche, ses seins étaient parfaits, son audace se reflétait sur sa peau en une couleur de pourpre adorable. Aimanté par sa bouche pulpeuse, Azzario s'avança vers elle, les yeux baissés sur son corps nu et sur son ventre rond. Le désir, le foudroya, son érection était déjà douloureuse.

— Cara, tu es la plus belle femme que j'aie jamais connue.

Elle rougit instantanément.

— Je suis sérieux. Insista Azzario quand il vous un sourire crispé sur sa bouche.

Il s'empara aussitôt de ses lèvres entrouvertes fougueusement.

Il glissa sa main sur sa peau nue et prit plaisir à l'entendre hoqueter quand il enfouit son visage dans son cou, pour humer l'odeur de son parfum.

Ses fines mains se posèrent sur son torse, elles étaient hésitantes, mais délicates et chaudes.

Azzario la souleva pour l'emmener jusqu'au lit, et la vision qu'il avait tant imaginé se préciser. Ses cheveux auréolés sur les draps immaculés, son corps magnifique offert.

— Déshabille-toi s'il te plaît.

Azzario crut devenir complètement devant cette voix timide mais impatiente.

Il toucha son ventre posa un baiser dessus et se redressa pour défaire son pantalon et son boxer.

Les joues enflammées quand elle vit son sexe déjà tendu se dévoiler, Emma gesticula le ventre palpitant. Ses yeux invoquaient tellement de promesses qu'elle en eut le souffle coupé. Il se pencha et vint coller son torse contre ses seins. La pression était si intense qu'elle ne trouva pas les mots.

Il s'inclina en avant pour poser ses lèvres sur seins. Emma s'offrit à ses caresses en se cambrant, les yeux fermés. Azzario descendit le long de son ventre rond, et caressa ses cuisses.

Son corps bronzé contre sa peau crémeuse, ses petits souffles de plaisir, ses mains agrippant les draps...il n'en fallut pas plus pour qu'il sente le plaisir monter d'un cran. Il effleura de ses doigts sa féminité songeant aux délices qu'elle dissimulait.

Il l'embrassa passionnément puis plus sauvagement. Ses lèvres goûteuses le rendirent si fou qu'il dut les quitter pour ne pas céder toute suite au plaisir.

Emma ignorait si ses hormones décuplaient ses émotions en ce moment, mais elle était littéralement foudroyée par une déferlante de sensations. Quand il redescendit entre ses cuisses, elle sentit son souffle chaud sur son intimité au sein duquel il y plongea ses lèvres. Elle serra les draps en s'agita sous ses caresses langoureuses, elle haleta. Avec autorité, il plia sa jambe gauche et continua avec sa langue experte son œuvre qui lui envoyait des décharges électriques. Son corps se mit à trembler quand dans un grognement sourd, il revint écraser sa bouche contre la sienne. Il s'écarta, se redressa, tel un guerrier, ses hanches étroites, tout en muscles. De ses mains, il attrapa ses jambes pour l'aimanter à lui. Il entra en elle délicatement, d'une infime douceur qui ne l'empêcha pas de gémir pour autant. Elle en eut le souffle coupé, son compagnon gémit à son tour du fond de sa gorge la tête en arrière. La vision même de cet homme complètement submerger par ce qu'elle lui prodiguait l'incita avec hardiesse à bouger ses hanches pour l'attirer plus étroitement en elle.

Il s'inclina en avant, écrasant ses poings sur matelas et ondula lentement puis plus rapidement. Un frisson de volupté l'emporta, Azzario ravala un juron qui aurait pu signifier en un seul, le nombre incalculable de sensations qui le traversé.

Il se pencha et l'embrassa fougueusement, désirant entendre percer ses sons délicieux qu'elle poussait au creux de son oreille. Elle posa ses mains sur son torse effleurant sa cicatrice. Jamais il n'avait ressenti ça auparavant, il glissa son bras dans son dos pour la surélever, il vint cueillir de ses seins, elle rejeta sa tête en arrière, il mordilla son cou offert et accéléra le rythme, il poussa une plainte sourde succédé par l'immensité de l'orgasme qui montait entre leurs deux corps arrimés. Il retira son bras pour la rallonger et c'est avec possessivité qu'il la fit dire un bon nombre de fois qu'elle était sa femme.

Il n'en fallut pas plus pour que l'orgasme éclate entre leurs corps soudés.

Emma trembla, son corps éclata en un million de particules. Son mari l'emprisonna dans ses bras en écartant ses cheveux de son front en sueur.

C'était si merveilleux qu'elle dut enfouir sa tête dans l'oreiller pour échapper aux larmes de bonheur.

— Cara, regarde-moi.

L'ordre entonné la fit sortir sa tête de l'oreiller. Son sexe large épais et rude sortit doucement de sa féminité. Emma ferma les yeux et trembla de nouveau.

Il lui avait fait répéter tellement de fois qu'elle était sa femme qu'elle lui avait criée dans la suite sans retenue.

L'Héritier secret D'azzario Dantes Tome 1 ( Saga des frères Dantes )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant