L'Héritier secret D'azzario Dantes Tome 1 ( Saga des frères Dantes )

Chapitre 27

Bonsoir,

Merci d'être toujours aussi nombreuses à me suivre, l'une d'entre vous ma envoyé un lien qu'elle aimerai que je partage, c'est un petit clip tourné dans son lycée en Guadeloupe pour la journée de la femme, pour faire valoir l'égalité. Regardez c'est très sympa.

https://youtu.be/szvYj_hNmcc

Gros bisous.

Emma s'était imaginé beaucoup de scènes dans la voiture, mais certainement pas ça.

Quand ils passèrent le seuil du Palazzo, Rosella et Sharon étaient tranquillement assises dans le salon. Le premier reflex d'Emma fut de cacher sa bague de fiançailles et son alliance. Mais Azzario Dantes en décida autrement et retira sa main cachées dans son dos.

— Maman qu'est-ce que tu fais ici ?

Cette dernière se leva d'un bond une main sur le cœur

Elle se mit à parler en italien, pour qu'elle ne perçoive aucun mot de cette conversation houleuse.

— Je préfère parler en anglais, pour que ma femme comprenne ce que tu dis. Déclara-il d'un ton doucereux.

À ses mots, un coup de tonnerre retentit dans la salle à manger. Azzario scella l'importance de ses paroles en attirant Emma contre lui.

— Je te...demande pardon. Bredouilla Rosella une main sur sa gorge alors que miss faux bronzage avait serré ses lèvres vermillon.

— Tu as très bien entendu, Emma est ma femme à présent si tu veux t'évanouir vas-y, je t'en prie cela m'est égal.

— Tu t'es marié sans le dire à la famille ! S'écria cette dernière en vacillant.

Emma inspira lentement, ainsi c'est cela qui l'a bouleversé en premier ?

Ne pas avoir pu organiser le mariage ?

Rosella se tourna vers elle, en battant des cils.

— Vous êtes enceinte ! Dit-elle d'une voix blanche.

Les doigts d'Azzario se resserrèrent sur les siens.

— Oui est c'est les miens.

Le silence qui suivit était aussi glaçant que la manière dont il l'avait dit.

— On a déjà eu cette discussion Azzario ! Les gens vont se douter...

— Basta !

L'interjection claqua comme un coup de fouet, Emma sursauta en baissant nerveusement les yeux.

— Ce sont mes enfants, ce sont réellement mes enfants et si tu veux connaître la suite de l'histoire, je te prie de me suivre !

Les yeux écarquillés, Rosella marcha jusqu'à son fils sans piper.

Il lâcha sa main à son plus grand regret. Ses yeux aussi noirs que la cendre de la cheminée lui ordonnèrent de rester ici avec Sharon.

Mal à l'aise Emma posa le paquet par terre et jeta un regard circulaire dans la pièce.

— Vous êtes enceinte D'Azzario ? Comment est-ce possible !

— Je n'ai pas le droit de le dire, je suis désolé. Dit-elle bravement.

Elle la foudroya du regard.

— Je n'arrive pas à y croire ! Comment a t'il put vous épousez ! Persifla cette dernière en croisant les bras tandis que son teint devenait écarlate.

Blessée par cette remarque dédaigneuse, Emma pivota sur elle-même et alla lentement vers le vase pour toucher les fleurs nerveusement.

— J'espère que vous êtes au courant que ce mariage n'est qu'une plaisanterie ! Azzario se moque de vous !

Emma tenta de garder son sang-froid et inspira profondément.

— Vous dites ça uniquement parce que vous enragez qu'il puisse m'avoir choisi et pas vous.

Elle entendit ses talons aiguilles griffonner le sol.

— Si vous êtes réellement enceinte de lui, sachez qu'il a fait ça uniquement pour le bébé ! Cracha-t-elle juste derrière elle.

— Les bébés. Rectifia Emma platement.

— Il se sert de vous ! Il va se débarrasser de vous sans aucun remords quand il....

— Silenzio ! Ordonna une voix glaciale.

Sous la violence de cette attaque, Emma préféra ne pas se retourner. De peur que ses traits parlent pour elle.

— Je t'interdis de lui parler sur ce ton ! Sort d'ici ! Ordonna-t-il froidement.

Elle entendit le son d'un sac s'arracher d'une chaise.

— Basta !

Sharon, coupée dans son élan, s'en alla en poussant un juron aigu.

Emma cessa de toucher les fleurs en posa ses mains sur le meuble, le cœur douloureusement serré. Elle le sentit s'approcher.

— Où est ta mère ?

— En haut, elle essaye de s'en remettre.

— Je ne veux pas la voir, du moins pour l'instant.

Elle quitta le recoin du salon et sortit dehors sur la terrasse à la recherche d'un peu d'air.

— Tu doutes maintenant n'est-ce pas ? Demanda-t-il sèchement.

Emma se laissa tomber sur l'une des chaises de jardin et se frotta le front.

— Je suis fatiguée, et terriblement blessée. Murmura Emma en se tenant le front.

Il s'accroupit aussitôt et prit sa main. Ce simple contact l'empêcha de réfléchir.

— Ne fais pas attention à ce qu'elle a dit, elle est jalouse, jamais je ferai une chose pareille. Dit-il fermement.

— J'ai l'impression de ne pas avoir ma place ici.

— Tu as ta place ici, je t'interdis de penser le contraire cara, tout ce qui est ici t'appartient.

Il l'obligea à se lever et le regarder dans les yeux. Au premier regard, elle vit de la sincérité dans ses yeux.

— Je crois que ça a été tellement rapide, que je n'ai pas fait les choses dans les règles.

Emma s'accrocha à sa chemise et rejeta sa tête en arrière pour soutenir son regard.

— Que veux-tu dire ?

Il lui adressa un sourire de prédateur.

— Je t'emmène loin du Palazzo, choisi l'endroit, Sicile ou Venise ?

Éberluée, Emma le dévisagea incrédule puis le délicieux dilemme qui s'imposait à elle la fit réfléchir.

— Venise, je n'y suis jamais allée.

Il enfouit ses mains dans ses cheveux.

— Alors nous partirons à Venise...pour notre lune de miel.

— Lu...lune de miel ? Bredouilla Emma au plus grand plaisir D'Azzario.

— Oui, notre lune de miel, je te laisse une heure pour faire un sac, et ensuite nous partirons pour Venise.

Maître de lui-même, il reprit le contrôle de la situation et regarda sa montre. Emma garda un visage neutre alors qu'au fond d'elle, une immense tempête d'émotions était en train de la submerger.

Il souleva la masse de ses cheveux, pour poser un baiser dans son cou.

— Je me charge du reste vas-y cara. Murmura-t-il d'une voix rauque.

Il s'en alla en effleurant ses cheveux au passage.

Emma tituba, fascinée par sa démarche virile. Elle se toucha le cou ivre de sa caresse. Et sa première question fut tout aussi brûlante que sa peau déjà attaquée.

Qu'allait-il se passer à Venise ?