Hey donc ce recueil sera rempli de one shot sur one piece ainsi que de préférences, sur pleins de personnages et de thèmes différents.
Il y aura que des female reader x personnages, et je prend les demandes! N'hésitez pas à me les envoyer par messag...
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Il n'y avait aucune raison valable d'intervenir. Arlong ne pouvait penser à aucun prétexte et pourtant, ses jambes le portèrent sans qu'il n'ait eu le temps de réfléchir. Il ne savait pas ce qu'il s'est passé chimiquement dans son cerveau mais c'était nouveau. La vision de cet homme-poisson en train de lever le poing sur toi lui procura un sentiment qu'il ne connaissait pas mais cela ne l'empêcha pas d'arrêter son camarade avant qu'il ne te blesse.
- Je t'interdis de lever la main sur elle ! cracha-t-il.
- L'humaine a désobéis, on doit la punir Arlong, réponds l'homme-poisson.
- C'est notre informatrice, si les humains la voient blessée, ils vont se douter de quelque chose imbécile, rétorque Arlong.
Informatrice. C'est le rôle qu'Arlong t'avait donné il y deux ans quand il t'a volé des mains d'un Noble sur l'Archipel de Sabaody. Cela l'avait fait rire de voir le visage du Noble en panique lorsqu'il a remarqué que sa femme n'était plus là, toi tu ne savais pas si tu devais pleurer de joie ou pleurer tout court. Tu étais passée de statut d'épouse forcée, traitée comme une esclave à larbin de service chez les hommes-poisson. Arlong ne comptait pas te garder, tu étais persuadée que au bout de quelques mois, la blague ne le ferait plus rire et il te tuerait mais il n'en fit rien. Et aujourd'hui, tu ne pouvais t'empêcher de penser que c'était parce que tes sentiments étaient réciproques.
Ce que tu ne comprenais pas c'était qu'Arlong était désespéré, tiraillé entre l'idée de s'enfuir avec toi pour de bon et rester pour poursuivre son combat acharné contre les Hommes. Il savait que tu ne pourrais pas tenir longtemps sous couverture, non pas parce que les habitants de la surface pourrait te démasquer mais parce que ses camarades hommes-poissons se rendraient vite compte de la réalité : tu ne récoltais aucune information et passais tes journées comme bon te semblait à la surface. Arlong faisait croire aux autres que tes investigations avançaient bien et qu'il mettait la main sur des informations précieuses. Il ne voulait pas que tu t'attèle à cette tâche pour de vrai, cela serait trop dangereux mais il lui fallait un prétexte pour te garder à ses côtés sans éveiller la haine et les soupçons des autres.
Ce n'est que lorsque tous les autres eurent quitté la pièce que Arlong tourna légèrement le regard vers toi alors que tu te relevais.
- Evite de faire une scène la prochaine fois, lance-t-il.
- Il m'a manqué de respect, rétorques-tu.
Arlong ne saurait dire ce qu'il l'a fait décider à te laisser en vie. Peut-être était-ce ton sens de l'empathie, peut-être ta détermination sans faille ou le regard que tu avais la nuit où il a voulu en finir avec toi. Tu étais tellement fatiguée d'avoir passé des années à te battre pour ta liberté, maltraitée, réduite au rang d'objet face à un homme qui ne connaissait aucune limite que tu n'avais plus l'espoir ou la force de rester en vie. Pour couronner le tout, tu venais de te faire kidnapper par un homme-poisson assoiffé de sang qui détestait les humains. Tu ne voyais aucune issue. Arlong s'est presque reconnu dans tes yeux ce soir-là. Lui aussi avait connu des événements similaire et même si tu étais humaine, il ne put se résoudre à te prendre la vie. Tu devais te relever ou alors il aurait l'impression de s'abandonner lui-même.
Cela n'a pas été facile, il te détestait pour ce que tu étais et lorsque tu as commencé à travailler pour lui, il se rendit compte de la faiblesse de ton corps d'humaine, ce qui ne l'aida pas à t'apprécier. Mais il remarquait qu'avec le temps, ta langue se dénouait et tu n'hésitais plus à lui dire ses quatre vérités. Cela ne l'a pas empêcher de te frapper une ou deux fois mais depuis plus d'un an maintenant, tout avait changé. Il avait senti ce changement arriver progressivement jusqu'à ce qu'il soit évident, comme si on lui avait mis un projecteur face au visage. Arlong t'aimait et sans doute n'osera-t-il jamais le dire à voix haute mais il t'aimait tellement que ça en devenait parfois ridicule pour lui.
- Un jour, l'un d'eux te tuera sans que je ne puisse intervenir, dit-il doucement.
- Pourquoi tu ne pourrais pas juste les laisser faire ? demandes-tu.
Il ne répondit pas immédiatement mais finit par murmurer :
