Chapitre 38 : Arès - Corps à corps

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Cette soirée avait plutôt bien commencée.

La jalousie de Léo réchauffait mon âme, mais aussi la vision d'elle dans cette robe indécente à la couleur de ses yeux.

Son corps sublime moulait dans ce bout de tissus qui lui faisait une seconde peau, dessinant sa petite poitrine, l'étroitesse de ses hanches, mettait en valeur ses jambes fines et athlétiques. Je rêvais d'arracher avec mes dents les bijoux qui parcouraient ses cuisses pour cacher ses cicatrices. Ses talons lui faisaient des jambes interminables et un cul que je rêvais de posséder.

Son maquillage discret agrandissait ses beaux yeux polaires, ses lèvres pulpeuses me donnaient envie de les bouffer. Sans parler de mon pendentif qui tombait sur sa poitrine.

Léonelle était la plus sublime des créatures qu'il m'était donné de voir.

Son entrée dans le manoir avait été remarqué et même si j'avais envie de crever les yeux de tout ceux qui la regardait, j'étais putain de fier.

Parce qu'elle était lumineuse. On la voyait. Elle n'était plus dans l'ombre. Elle méritait de briller comme la lune qu'elle était.

Mais son regard sombre m'indiquait que sa jalousie était plus agressive que je ne l'aurais pensé. Je la sentait. C'était violent et putain ça faisait mal.

Comme un con, j'avais cru que c'était la mienne qui me vrillait les tripes. Ce qui était le cas. Mais chez elle c'était plus ... Mortelle.

Alors quand Émilie avait dit tout haut que j'avais passé mes nuits à la Maison Close j'ai ressenti une envie de meurtre qui m'était purement destiné.

Il fallait que je lui dise, je n'avais pas touché Émilie. Ni aucune autre femme depuis que je l'avais rencontré.

J'avais senti son corps vibrer contre le mien pendant cette danse que j'aurai aimé éterniser. Mais elle avait raison, j'allais nous faire griller alors je l'avais lâché.

Et c'est là que tout a dérapé.

Apprendre que Léo était celle qui avait rassemblé les gangs pour l'attaque de l'Arène m'avait retourné. Sans elle, on serait certainement tous mort aujourd'hui.

Mon cœur avait failli éclater d'amour pour cette femme secrète et mystérieuse.

J'avais appris que ce que Rhage avait vécu était en réalité le rôle que je aurais dû endosser.

Premier uppercut.

Blade m'avait protégé. Il s'était opposé à ma venue dans la Pouponnière.

Deuxième uppercut.

Mon frère était un monstre qui faisait des choses horribles à Léo, à d'autre petites filles, à Max.

Mais il m'avait protégé moi. Du moins à cette période.

La dangereuse proposition de Thomson à Léonelle pour qu'elle devienne la nouvelle Directrix, avait chamboulé mon âme et je compris que c'était ses émotions que je ressentais.

Puis le rêve écœurant de ce fils de pute d'engendrer un enfant, le fruit de nos ébats entre elle et moi qui puisse être utilisé comme un objet, torturé et brisé.

Un bébé. Notre bébé.

Ça m'avait foutu dans une colère noire pour deux choses :

La première était que jamais je ne laisserais quelqu'un approcher mon enfant. J'en revenais pas que cette grosse merde pouvait s'imaginer ça.

La deuxième était que cette idée c'était immiscé dans mon esprit, mon cœur et mon âme comme une flèche tiré par Artémis. En à peine une seconde je m'étais dis qu'après tout ça, après l'avoir libérée, l'idée d'avoir un bébé avec elle me donnait chaud et surtout me faisait rêver.

L'Ombre d'Ares (Spin of des SOD) [Terminée]Where stories live. Discover now