L'Ombre d'Ares (Spin of des SOD) [Terminée]

Chapitre 18 : Léo & Arès - Attraction

Léo :

Dos contre la porte de ma chambre, j'essayais de calmer mon rythme cardiaque qui depuis que j'avais rencontré Arès ne cessait de s'affolé.

Moi qui rêvais qu'il se mette à palpiter pour une fois dans ma vie, je regrettais amèrement mon souhait.

J'avais failli lui révéler le rôle de Blade dans la Pouponnière putain. J'étais tellement contente de le revoir après deux jours d'absence que je m'étais laissé allé. J'avais travaillé comme une dingue sur son arbre généalogique dont je connaissais déjà tout une partie. Le but était de trouvé un parent de Monya Turner chez qui elle aurait pu se cacher.

Pour l'instant je faisais chou blanc, mais je savais que j'allais trouvé quelque chose rapidement. Plus vite je retrouvais la mère d'Arès, plus vite il me foutrait la paix.

Ses mains chaudes avaient de nouveau éveillé mes sens, ce type était chaud comme la braise mais aussi plus profond que ce que tout le monde pouvait penser, j'étais ici que depuis quelques jours et les infos que j'avais récolté sur son sujet démontrées qu'il était possiblement différent de Blade, de son père et de son grand père, ce qui était complétement fou.

NDA : Breathe me de SIA

Je voulais savoir qui il était vraiment, mais je ne pouvais pas le laisser entrer dans ma vie comme ça. C'était trop dangereux pour moi mais aussi pour lui.

L'appel de Gregorio m'avait remis les idées en place.

C'est moi ma douce, ne me dis pas où tu es, ça avance de notre côté mais j'ai besoin que tu t'occupe d'une mission pour moi. Trouve moi tout ce que tu peux sur Jebediah Thomson, tu sais qui il est, intègre son cercle et fait tout ce que tu peux pour devenir intime avec lui. Tu m'as bien compris ? J'ai besoin d'avoir quelqu'un à l'intérieur.

Bien sur que j'avais compris, Gregorio refusait que quelqu'un me touche, mais si c'était pour une mission que lui seul me donnait j'avais le droit d'utiliser mon corps pour arriver à ses fins.

On ne pouvait pas me toucher, mais moi si.

Belle ironie n'est ce pas ?

Ca faisait des mois que Gregorio ne m'avais pas demandé ce type de rapprochement, ce qui me convenait, parce qu'à chaque fois que ça arrivait, j'avais envie de gerber mes tripes pendant des jours, me sentant sale et souillée.

J'étais furieuse, Gregorio m'envoyer en Exil mais n'hésitait pas une seconde pour m'intégrer dans ses plans pourris.

Je n'arriverais jamais à faire ce que l'on me demandait, je ne pouvais faire ce que Gregorio attendait de moi, ni retrouver la mère d'Arès, ni même retrouver ma place chez les Dreamers.

Je perdais le contrôle, il fallait que je me calme. Il me fallait des cilices. Mais putain je n'avais toujours pas été en récupérer, je devais m'en occuper rapidement.

Mon cœur battait à tout rompre sous l'effet du désir et de la colère, mes mains se mirent à trembler, de la sueur coulait le long de mon dos.

Le manque.

Le manque de douleur.

Courant jusqu'à ma salle de bain je fouillais dans les tiroirs après quelque chose qui puisse me faire assez souffrir pour me calmer rapidement. Retournant le premier tiroir je ne trouvais que des gels douches et des shampoings, dans le deuxième des serviettes et gants de bain mais dans le troisième je trouvais des rasoirs jetables et une trousse de soins.

Tout mon corps se mit à trembler, mes tempes dégoulinaient de sueur. Arrachant le plastique, les rasoirs tombèrent au sol, je me mis à genoux et entrepris à en démonter un. C'était de simples rasoirs jetables, mais la lame serait suffisante.