Coincée au Lycée. [En Cours D...

By LindsayLassois

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Nous sommes en 2013, Julia Stevens a 16 ans à cette époque, l'aube de sa 17e années se profile en cette fin d... More

Prologue
♠ Chapitre 2-
♠ Chapitre 3-
♠ Chapitre 4-
♠ Chapitre 5-
♠ Chapitre 6-
♠ Chapitre 7-
♠ Chapitre 8-
♠ Chapitre 9-
♠ Chapitre 10-
♠ Chapitre 11-
♠ Chapitre 12-
♠ Chapitre 13 - Part 1 : Au delà de ces murs.
♠ Chapitre 13 - Part 2 : Sombre présage.
♠ Chapitre 14-
♠ Chapitre 15-
♠ Chapitre 16-
~ Hors Sujet ~
♠ Chapitre 17-
...
♠ Chapitre 18-
♠ Chapitre 19-
♠ Chapitre 20-
♠ Chapitre 21-
♠ Chapitre 22-
♠ Chapitre 23-
♠ Chapitre 24-
♠ Chapitre 25-
♠ Chapitre 26-
♠ Haut les mains ! ♠
♠ Chapitre 27- Octobre.
♠ Chapitre 28-
♠ Chapitre 29-
♠ Chapitre 30-
♠ Chapitre 31-
♠ Chapitre 32-
♠ Chapitre 33-
Pray For Paris
♠ Chapitre 34-
Chapitre 35 -
♠ Chapitre 36-
"Haut les mains" Trailer-
♠ Chapitre 37-
♠ Chapitre 38-
Touche pas a mon pays.
♠ Chapitre 39-
♠ Chapitre 40-
♠ Chapitre 41-
Ce qu'il y a à savoir
Hey, Bonjour ? Un Retour ?

♠ Chapitre 1-

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By LindsayLassois

Voilà 4 heures désormais que je me retrouvais coincée dans ce lycée avec Harry.

En 4 heures, lui et moi étions déjà sur le point de se jeter au cou de l'un l'autre et de s'étrangler jusqu'à ce que l'un de nous se soumette, comme un alpha avec son rival. Seul problème, c'est que ni lui ni moi ne sommes des personnalités lâchant vite l'affaire, bien au contraire. En aussi peu de temps, toutes les insultes retenues dans nos mémoires avaient franchi nos lèvres, poisseuses et salies par notre manque de savoir-vivre.

Cela fait bientôt deux heures que lui et moi nous nous étions éloignés. Bien que j'aurais préféré que l'on s'éloigne bien avant que mon portable soit explosé en mille morceaux contre le mur, parce que Hulk, passé à la machine à laver avec du VANISH, n'est pas capable de garder son calme.

Nous avions tourné en rond à la recherche d'un professeur ou d'un éducateur, même la femme de charge aurait pu nous être utile, mais l'école était vide, il n'y avait pas l'ombre d'un chat.

- Pourquoi tu étais enfermé dans les toilettes ? Et des dames en plus ? Lui avais-je demandé, trop curieuse.
- Ça ne te regarde pas, contente-toi de chercher une solution pour sortir de ce trou. Répondit-il, amèrement. C'est déjà pénible de venir en temps normal, mais y passer deux mois entiers, jamais vivant. Poursuivit ce dernier. Encore moins avec toi. Rajoutait-il en soufflant doucement, comme un murmure pour lui-même.
- Je suis là, je t'entends, tu sais. Et crois-moi que je ne suis pas plus enchantée que toi. Idiot. Grommelais-je ensuite, entre mes dents.
- Elle marmonne quoi, Cruella d'enfer ?

Je pince mes lèvres à tel point qu'elles blanchissent, pas aidées par mes dents qui les mordillent avec véhémence. Il va me rendre folle. Je ne dois pas l'assassiner. Je ne peux pas l'assassiner.


Inspiration.
Expiration.
Et on repart.

- Rien. Tu n'as pas répondu.
- Je n'ai pas à te répondre ! crachait-il tout en se tournant vers moi, sourcils froncés. Je ne vais pas te demander ce que tu foutais encore au lycée.

Un rictus sadique naissait sur le bord de mes lèvres. Je tentais de le cacher au mieux lorsque je lui répondais.

- Mathéo avait besoin de quelques cours « particuliers » en « physique ». Histoire de ne pas être dernier de classe et de te laisser cet honneur. Voilà, j'ai répondu. À toi ?

Je voyais le teint de Harry virer au rouge très rapidement alors que mes mains se retrouvaient le long de mon corps après avoir dit les termes entre gros guillemets, les sous-entendus ne pouvant pas être plus clairs. Je sais et je sens que la tension monte, qu'il bataille sans doute pour ne pas m'en coller une. Mais je n'ai jamais pu être différente avec lui.
En tant que bonne observatrice que je suis, je voyais ses mains se refermer, se serrer tellement fort que ses phalanges devenaient blanches. Je réprimais un sourire encore plus grand, tentant d'être la plus sérieuse.

Moi, Julia Stevens aimait sortir Harry Jons de ses gonds.

J'étais l'une des rares personnes à s'y risquer. Mais j'adorais ça. J'adore le voir virer au rouge, j'adore le voir serrer ses poings et inspirer profondément pour se calmer. J'adorais le mettre à bout parce que je le détestais comme jamais je ne détestais quelqu'un.

Pourquoi ? Je ne le sais pas vraiment. À vrai dire, je ne sais plus. Il m'a toujours agacée. Son air de bad boy mystérieux, de petit mec intouchable et que rien n'atteint... Ce sont des sornettes. On voit ça dans les films pour jeunes ados de 13 piges.
Avec tous les coups foireux qu'il m'avait faits, lui et ses potes, sa personnalité, son arrogance. Je ne supportais pas.

Harry est quelqu'un que beaucoup redoutaient, mais que nombreux tentent d'approcher.
Il peut être sympa, il peut se montrer amical, mais lorsque votre tête ne lui plaît pas, il vaut mieux détourner le regard lorsque vous passez à côté.

Quand je suis arrivée de ce lycée, je ne connaissais personne, j'étais horriblement seule. Je ne connaissais pas Harry et en y repensant, c'étaient là les plus beaux moments. Parce que lui, plus tard s'amusait à m'humilier, me rabaisser. Non, pas dès le départ. Non, au début le garçon m'avait aidée pour me retrouver dans l'école, à première vue il m'était sympathique.

Mon dieu que j'étais naïve et insouciante...

Par la suite on s'était parlé de nombreuses fois, devenant de bons amis, le seul que j'avais d'ailleurs. Nous étions proches, proches à tel point que lorsque Tom Karter m'invita à des sorties se transformant en rendez-vous jusqu'aux sorties entre amoureux, Harry s'effaçait complètement, devenant méprisant envers moi, enchaînant nombreuses humiliations.

Ô combien je le détestais, combien je lui en voulais pour ces mois, voire années d'horreur!

Harry s'était rapproché, comblant le mètre qui nous séparait, se retrouvant, encore une fois, trop près de moi. Je vis ses lèvres trembler légèrement, comme un animal bouge ses babines avant de rugir. Je plongeais mes prunelles brunes dans le vert émeraude du garçon qui me dévisageait.
Alors que je m'attendais à une réaction plutôt excessive, ce dernier s'éloigna et haussa les épaules.

- Fais ce que tu veux c'est ton « temps » que tu perds, après tout... prononça-t-il d'un ton étrangement calme, trop calme pour le Harry que je connaissais d'ailleurs.

Ok il pouvait être, parfois, sympa, mais si on voulait le mettre en colère on y arrivait facilement, d'habitude. J'étais surprise de cet air serein et égal. Ce qui, apparemment, ne passait pas inaperçu sur mon visage puisqu'il souriait amusé.

- Je sais que ça chauffe à l'intérieur de toi et que tu retiens ta frustration. Je te connais Harry. Je sais que t'es jaloux que ce n'est pas toi qui eu droit à ma magnifique présence et mes  « explications » élaborées. rétorquais-je enfin après un bref instant de silence. J'évoquais ces mots tandis que je me dandinais, un temps soit peu amusée.

À vrai dire, j'estimais que je n'étais pas encore prête à offrir  « quoi que ce soit » à quiconque, je me sentais encore jeune et puis j'attendais d'être sûre de la personne avec qui je serai. De plus je ne comprenais pas l'intérêt de se faire aller et de provoquer ces garçons en pleines puberté avec leurs pulsions dégoûtantes. 

Bingo. Harry agrippa mon sac de sport et l'éclata contre le mur.

J'avais suivi ce geste des yeux sans réagir. Ce n'est qu'après que mon regard devint rond. Mon portable était dedans, il devait être fracassé... Super. C'était notre dernière porte de sortie en dépit de mes 7% de batterie.

- Lâches moi, c'est pas mon problème. Je m'en fou tu comprends? C'est toi, donne toi à qui tu veux espèce de... Harry laissa sa phrase en suspens, resserrant les mâchoires et serrant les dents.
- De....? répétais-je, sourcils froncés et l'expression soudainement dure.

Aussitôt, le jeune homme avait tourné les talons et s'était éloigné. Pour de bon cette fois.

Cela faisait deux heures. Deux heures de calme. Il devait sûrement être dans les environs des 18 heures et j'attrapais faim. Personne n'avait l'air de s'inquiéter de mon absence. Mon frère avait sûrement dit aux parents qu'après mon entraînement j'étais partie chez une amie. Quel connard...

C'est donc l'estomac dans les talons que je décidais d'aller à la cantine pour voir ce qu'il restait.

Je longeais les couloirs avant de tourner à droite. Là, j'entendais un bruit, puis un autre. Méfiante je m'avançais. Mes yeux se posèrent sur une silhouette que je pouvais reconnaître à des mètres. Une carrure plus ou moins, plutôt moins, imposante, une posture droite, des cheveux bruns parfaitement taillés. C'était Harry.

Lorsqu'il m'entendait, il fit volte face, armé d'une poêle qu'il rabaissa aussitôt après m'avoir vue. Je levais les mains.

-Je suis pas armée, ne m'agresses pas avec une poêle, ça le fait pas trop dans le genre ''Mec dangereux et viril.''  lançais-je sur le ton de l'amusement. Cependant, la remarque ne pu qu'arracher un faible sourire au concerné qui se remit à fouiller dans les armoires.

- Il n'y a plus rien. annonça-t-il finalement.
- On aura peut-être plus de chance du côté inférieur.

C'est donc en silence que nous nous dirigions vers la cantine des 1e-4e (6e-3e)

Par chance nous y trouvions encore du pain et de quoi pouvoir se faire un sandwich. Je m'étais installée sur un tabouret tandis qu'Harry avait préféré la froideur du sol inconfortable.

Nous engloutissions notre sandwich sans un mot, aussi muet que des taupes.
C'était quelque chose qui me mettait mal à l'aise, le silence. Ça me pesait, m'oppressait. J'avais besoin d'entendre du bruit à défaut de mes oreilles sifflotantes par le calme.

- Qu'est ce que tu faisais, réellement encore ici ? me demanda soudainement Harry. Comme si il avait lu dans mes pensées l'inconfortabilité de ce silence. Il faut dire qu'il a conscience de ça, puisque nous étions tout de même bons amis.
- J'avais un match de volley prévu la semaine prochaine, je devais rester ici une heure après les cours pour m'entraîner une dernière fois. répondais-je calmement.
- Ne dis pas '' j'avais'', tu l'auras ton match, on va trouver un moyen de sortir. prononça ce dernier aussi calmement.
- J'espère que tu as raison pour une fois... J'haussais les épaules. Et toi? poursuivais-je, mordant dans mon pain comme une affamée. Aucun glamour n'habitait ma personne.
- Les gars m'avaient dit qu'ils avaient trouvé quelque chose d'hallucinant dans les toilettes. Quand j'ai vu un attroupement tout près, ça m'a rendu curieux. J'aurais pas du faire un pas de plus. me répondait enfin Harry.

Nous ne savions pas quoi dire de plus. Ça faisait une éternité que nous n'étions pas restés ensemble plus de dix minutes, seuls, sans s'étrangler. Tout avait changé. Il y avait un malaise désormais.
Harry dut ressentir la même chose puisque ce dernier se releva, engouffrant son dernier morceau en bouche.

- Je vais voir si il n'y a pas une autre sortie. annonça-t-il, déjà éloigné de quelques pas. J'opinais de la tête.

Lorsque je me retrouvais seule, dans une salle si grande et vide, dans ce silence et cette vie morte... Un étrange sentiment m'habitait. La solitude, je la détestais.
Je me redressais à mon tour et me décidais de partir également en éclaireur.

Le froid avait gagné peu à peu le lycée. Le chauffage avait dû être stoppé pour les vacances, l'électricité ne tardera peut-être pas non plus.

Lentement, je m'avançais dans les couloirs devenus sombres. Il y avait des centaines de casiers, mais c'est auprès d'un seul que je me stoppais. Je glissais ma main sur le métal froid et grisonnant, aux nuances à peine bleutées. Cette couleur était déprimante.

Ce casier était celui de Tom. Le Tom Karter décédé il y a un an de cela. J'avais été dévastée par cette nouvelle.

Lui et moi étions un couple de 2 ans, nous nous complétions parfaitement. Nous étions même LE couple de McCraw. C'était marrant de voir tout ces gens heureux pour nous, nous illustrant comme le couple parfait dont tout le monde rêve et qui prenait notre défense auprès des personnes osant nous critiquer. Mais les choses n'étaient pas aussi roses qu'elles n'y paraissaient. Ce cocon qui nous illustrait n'était que le décor en carton d'une pièce de théâtre, l'arrière était bien plus sombre, plus emmêlé, moins harmonieux. Toutefois, lui et mois étions d'accord sur une chose : ce qui se passait entre nous, restait entre nous. Nos disputes et nos moments de désaccords n'avaient pas besoin d'atteindre les oreilles d'autrui. C'est comme ça que les gens font pour briser des couples et des personnes, en se mêlant de ce qui ne les regardent pas ou ce qu'ils ne connaissent pas. Et ça avait très bien fonctionné.

Un point noir était en évidence dans le tableau.

Peu avant sa disparition, j'avais appris qu'il fricotait avec d'autres filles, ce qui m'avait mise hors de moi. Nous nous étions disputé avec une grande violence pour la première fois... Par la suite, après une semaine sans l'avoir vu une seule fois, sans aucunes nouvelles données à quiconque, la police nous avait averti de la mort de Tom. Son corps avait été retrouvé sur le parking. Il m'avait fallu plusieurs mois pour m'en remettre. Mais entre temps j'en avais appris des choses sur lui. Plus qu'en deux ans de couple...

Lorsque je sortais de mes pensées nostalgiques, une tête brune me fixait de ses yeux verts, brillants dans le noir. Harry m'observait, adossé sur le casier d'à côté. Je sursautais. Il n'avait fait aucuns bruits.

- Ne me dis pas que tu penses encore à ce trou du cul ? me demandait ce dernier, tournant sa tête légèrement vers moi. J'haussais les épaules, roulant mon regard une seconde fois sur le casier de Tom .
-C'est pas facile d'oublier deux ans de ton passé. soufflais-je. Ça semble idiot de dire ça quand on est jeune et qu'on a encore énormément de choses à vivre, de personnes à rencontrer mais... Peu importe l'âge, on a vécu des choses très fusionnelles lui et moi. Et on n'est jamais prêt à apprendre la mort de quelqu'un. Encore moins d'aussi jeune.
- Ce n'est pas facile non plus d'oublier tout ce qu'il t'a caché. rétorqua Harry avec amertume.
- C'est vrai. Mais même si on veut oublier, certains souvenirs restent toujours là. Puis même s'il n'était pas si correct, de là à le poignarder... On aurait pu le punir autrement...

Le garçon se raidit. La raison de sa réaction m'était inconnue.

- Ouvres les yeux Julia. Ce type ne t'aimait que pour sa popularité. Il t'a fait le pire dans ton dos et tu lui as quand même pardonné! Il a fait des choses horribles. Et la loi? La loi est faite pour les criminels. Il s'en serait sorti avec quoi? 3 mois de maison de redressement et 1 mois de travaux forcés? Tu parles d'une punition. grinçait Harry. C'est n'est pas Marie qui te dira le contraire. Mais malgré tout, toutes ces preuves, tu le défends encore, même enterré six pieds sous terre.

- C'est faux ! Je ne l'ai pas pardonné, loin de là. me défendais-je, reportant mon attention vers Harry qui s'agitait au fil de mes mots.

L'évocation de Marie m'avais réduite au silence.

Cette fille avait perdu son frère battu à mort pour avoir prit sa défense lorsqu'il l'avait trouvée coincée entre 4 gars, la frappant sans retenue, leurs sales mains la tripotant de force malgré ses protestations.
On s'était acharné sur elle et résultat; elle se retrouvait en chaise roulante à vie... Les coupables ne sont restés que 3 ans en prison, relâchés pour bonne conduite...

Parmi leurs noms, Tom Karter.

Sans m'y attendre le poing d'Harry se cogna contre la porte du casier.

- Si, tu lui as pardonné! Tu fermes toujours les yeux sur ses actes! Tellement que tu ne t'en rendais même pas compte! Ouvres les yeux bordel! Ce n'était qu'un profiteur ! Et si tu ne l'avais pas pardonné, tu ne t'éterniserais pas ici à chaque fois que tu passes devant ce casier! s'offusquait-il.

Je restais là, les bras ballants, ma mâchoire à la limite de tomber. Je voyais Harry se stopper. Fermer les yeux et inspirer. Il était une personne remplie de colère et s'en nourrissait. Il ne pouvait faire autrement. Harry était un jeune homme en colère. Il avait des choses à dire. Il avait des choses à montrer. Mais tout se faisait dans la rage et la violence.
Son dos se redressait. Sa tête droite, il rouvrait ses paupières pour déposer son regard sur ma personne. Et, comme si je n'existais pas, comme si j'étais un amas fantomatique, il s'avancait. Passait à mes côtés et repartait. Sans plus un mot.

Que venait-il de se passer?

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