Hey ^^
Petit disclamer sur ce chapitre. Il s'agit d'un lemon. Donc les âmes sensibles ou parce que tu as la flemme de lire ce genre de chapitre, tu peux passer ton chemin.
Sur ce, bonne lecture.
L'auteure, SerenaHarmonia.
Eden s'effondra sur son lit, les yeux larmoyants. La blanche n'avait plus de force. Et elle n'était qu'au début du mois de novembre. Bien loin des vacances de Noël. Mais son esprit était tellement encombré.
Le procès contre William, le plan et les recherches pour sa thèse, les copies des licences 1 qui étaient pour la plupart des plus déplorables, l'envie parfois un peu pressante de Rayan de vouloir fonder une petite famille avec elle, ses relations familiales et amicales, et elle en passait.
Tout cela lui prenait tellement de temps. Et parfois, la doctorante se demandait comment elle pourrait trouver du temps pour s'occuper de son bien-être et d'assouvir certaines de ses envies.
En parlant de cela, la jeune femme était dans une période où elle était totalement accro à la peau de son compagnon. Après quelques secondes de réflexion, elle se dit que c'était pire que d'habitude. Mais comment résister à son subtil parfum et pourtant très masculin.
Rien que d'imaginer son amant embrasser certaines parties de son corps dont elle ne soupçonnait même pas l'existence, de sentir le velouté de sa peau, si douce, contre la sienne, de glisser ses doigts pour toucher la soie qui lui servait de chevelure, ou encore quand il s'amusait avec son intimité. Un pur moment de plaisir.
Un frisson parcourut la colonne de la blanche. D'un geste rapide, la jeune femme se leva et se déshabilla avant d'aller prendre une douche bien froide pour tenter de calmer la fièvre qui la prenait. Elle y passa quelques minutes avant de se rendre compte que cela ne servait à rien.
Son esprit était devenu un labyrinthe de pensées lubriques. Et tel Thésée allant combattre le minotaure, elle avait bien l'intention de satisfaire sa soif bestiale. Et cela n'allait pas attendre car le professeur d'art moderne rentra enfin dans l'appartement. Un sourire carnassier apparut sur le visage de la doctorante quand elle entendit le bruit de la porte qui se ferme.
Elle coupa l'eau, se sécha et s'habilla d'une culotte en dentelle mauve et d'une chemise noire de son amant, qu'elle laissa volontairement ouverte avant d'attacher sa chevelure argentée dans un chignon lâche et sauvage.
Eden observa son reflet dans le miroir et elle estima qu'elle n'avait pas besoin de maquillage pour relever sa beauté, même si elle devrait cacher la fatigue qui avait un peu prit possession des poches sous ses yeux.
A pas de loup, la jeune femme quitta la pièce avant de se retrouver dans le salon où était son compagnon. Toujours en silence, elle s'approcha et sans que Rayan n'ait pu comprendre ce qu'il se passe, les mains de la jeune femme déchira brutalement ses boutons de sa chemise.
Le brun se retourna et s'arrêta un instant pour regarder la femme qui partageait sa vie. Il était surpris de voir une étincelle animale dans ses yeux améthyste qui contrastait avec la fatigue qui tirait sur certains des traits de son visage.
Le professeur porta son attention sur la respiration quelque peu saccadée et sifflante de sa compagne, ainsi que sur le sourire qu'elle lui donnait et qui lui disait que ça allait mal finir.
"E-Eden ? Se risqua Rayan, quelque peu apeuré. Tu es sûre que ça va ma belle ?
- Si tu savais, ronronna la blanche en griffant son torse musclé. Je suis prise de chaleurs à chaque fois que je pense à ce que nous faisons dans notre tanière. Et je n'ai qu'une envie, c'est de faire sortir le lion qui est en toi.
- Je ne suis pas su-"
Le professeur d'art moderne ne put jamais terminer sa phrase, car sa compagne avait fondu sur ses lèvres pour un baiser des plus sauvages. Et cela ne tarda pas à avoir raison de l'esprit du trentenaire.
Il eut soudain une soif bestiale et un sourire féroce apparut sur son visage. Avec une démarche féline, Rayan captura sa belle avant de la faire asseoir sur le comptoir de la cuisine. Et il fondit sur l'antre de Vénus pour s'abreuver.
Les hurlements de sa compagne furent bien vite accompagnés d'un fleuve d'amour qui aurait désaltéré n'importe quelle créature. Le brun continua de boire goulûment, ne sentant même pas son amante lui enlever ses vêtements, révélant son torse basané et musclé.
Mais il n'eut pas la patience d'attendre plus longtemps. L'homme se releva un peu, révélant ses crocs avec un sourire des plus envoûtants avant de mordiller avidement la peau tendre d'Eden. Il se dégagea, ainsi que la jeune femme du peu de tissus qui entravaient encore leurs pulsions animales.
"Mon Apollon ... J'ai faim de loup ... gazouilla la blanche. Passons à table ...
- Si ce n'est que ça ma Séléné ..., ricana Rayan, dont la luxure transparaissait de tout son corps."
Il n'en fallut pas plus pour le trentenaire se mettre à chevaucher la doctorante. Les ébats furent plus courts qu'à l'habitude, mais ils n'en furent pas moins puissants. Rayan fut le premier à venir et décida d'en finir avec sa compagne en lui permettant la libération tant attendue.
Ils reprirent leurs esprits et leurs halètements. Jusqu'à ce qu'ils croisent le regard de l'autre et qu'ils retombent dans leurs travers amoureux dans un lieu bien plus intime.