Cette fois-ci, j'y vais (ANCI...

由 Louyehtu

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"Bon allez ma vieille, faut te bouger. Alors commence par enlever ton pyjama pilou.. Il est tout de même 14 h... 更多

Préface
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Mot de l'auteure
Chapitre 10
Essaie illustration Partie 10 -fin
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23...hips !
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Ceci n'est pas un chapitre
Chapitre 29
Chapitre 31
Vacances
Chapitre 32 - partie 1
Chapitre 32 - Partie 2
Annonce
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Annonce et questions
Alerte, la team rock.... Norah est de retour !

Chapitre 30

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由 Louyehtu

Cette fois-ci, j'y vais !

Chapitre 30


Cela faisait trois ans que je n'avais pas vu Dimitri, depuis que j'avais précipitamment quitté la France,justement par sa faute. Je n'avais pas évidemment prise la décision de m'exiler à Londres uniquement à cause de lui, mais le trouver au lit avec une autre avait été la cerise qui à fait déborder le vase. Plus grand que moi et musclé comme les mannequins dans les magazines, j'avais été naïvement attirée par son corps et sonvisage de mauvais garçon : des yeux verts bordés de long cils noirs, une bouche pleine et des cheveux blonds en brosses. A le regarder maintenant, je me rendais compte combien il est différent de Raphaël, et au final, qu'il ne m'attirait pas du tout. Ceci dit,il n'avais jamais réellement été question d'amour entre nous...Surtout de son côté.

Et le voilà qui osait venir me voir,alors que je devais être digne d'un montage type "photogothique pluie" qu'on pouvait trouver sur Google : agenouillé dans un cimetière, toute de noir vêtue, sous la pluie, en train de pleurer, la morve au nez et le visage sûrement tordu dans une grimace loin d'être sexy. Ma peau devait également avoir perdu les quelques couleurs qu'elle avait d'habitude, ce qui devait me donner la pâleur d'Edward Cullen, les paillettes en moins. Il ne manquait plus qu'une chanson d'Evanescence en fond pour parfaire le tableau "ado emo dans un cimetière"...

Un coup de foudre de l'orage au dessus de nos têtes arrêta Dimitri dans sa tentative de me parler à nouveau. Contrairement à moi, il avait toujours eu peur des orages. Je remerciais donc silencieusement le ciel, et me relevais, essuyant mes genoux pleins de terre avec mes mains, ce qui ne fit que l'étaler, étant transformée en boue à cause de la pluie, sur mon pantalon mais également mes mains. Par-fait. En plus d'être depressive, on allait me prendre un zombie sorti de terre. Avec un peu de chance, j'allais me faire plomber les fesses sans pouvoir sortir du cimetière.

Finalement, aucun necromancien n'était sorti aujourd'hui, puisque je réussi à sortir de la nécropole, en marchant lentement pour essayer de ne pas me vautrer sur une tombe, avant de sortir mon téléphone pour appeler un taxi. C'était sans compter sur l'emmerdeur du jour.

- Attends, Norah !

Même sa voix ne me plaisait plus : aucune sensation de velour sur la peau, aucun emballement cardiaque, ni papillons dans le ventre... J'en venais à me demander comment j'avais pu être et rester avec lui. Et puis pourquoi avoir autant été affectée par sa trahsion. La confiance.... Je ne voulais cependant pas y penser maintenant, ayant d'autres a chats à caresser (es fouetter étant trop cruel).

- Quoi-encore ?, m'impatientais-je.

Il n'était là que depuis quelques minutes, et pourtant j'étais déjà à bout de patience, et je remarquai subitement quelque chose : je n'avais aucune retenue face à Dimitri : je lui parlais librement, ou plus précisemment, je l'envoyait promener librement : aucune timidité maladive ne retenait ma voix. Charmant constat. Je décidais de prendre ça comme un encouragement à me venger de son pitoyable comportement. Il ne me rester qu'à trouver comment... Moi, rancunière ? Mais non voyons !

Le ton guindé, tout comme son apparence en général, de l'intrus me sorti de mes plans machiavéliques :

- Laisse moi te raccompagner ! Ma voiture est juste là, et tu ne vas quand même pas prendre un taxi miteux !

Bon sang, pour parfaire le cliché du bourgeois vivant en bords de mer, il ne lui manquait que trois accessoires : les lunettes de soleil gréffées sur le crâne – et non les yeux (la main en visière protégeant apparemment mieux) -, le petit pull-over blanc orné du si célèbre petit crocodile vert, et des mocassins... Autant pour moi, après un coup d'oeil, je vis qu'il portait une paire de mocassins tréssés en brun clair. Je mis l'absence des lunettes de soleil sur le compte de la pluie, de même que son polo était remplacé par un costume-qui était loin de lui être flatteur.

J'allais refuser, mais lorsqu'il me montra fièrement sa mercedes dernier cris, ma méchante mauvaise conscience refit subitement surface : "Regardes moi ce bijoux... Que dirait-il s'il avait un peu de boue sur le cuir de ses sièges ?"
Non.

Noon.

Noooooon.

Je n'oserais jamais...

...

Quoique...

Je reprimais un sourire diabolique qu'il aurait pu interpréter autrement (comme étant le signe d'une constipation par exemple), et acceptais sa proposition, sans aucune arrière pensée (..... Mouaahahhahhahahahhahha!)

-Je ne voudrais pas te déranger. Tu dois sûrement aller retrouver quelqu'un, glissais-je avec un regard en coin, chargé de sous-entendus.

Il eu la décense de paraître gêné,et détourna le regard, pour se diriger vers la voiture, non sans me tendre la main, que je contourna. Que s'imaginait-il ? Ne savait-il pas que nous avions rompu ? Je montais dans sa voiture pour lui laisser un petit souvenir de ma part. C'était puéril, je l'accorde, mais bon sang, ça allait me soulager un peu. Et puis, après, j'appelerai Tara. Cette matinée avait été beaucoup trop chargée émotionnellement, et j'avais besoin de ma copine, à défaut de son fabuleux cupcake au citron.

En me dirigeant vers la voiture garée à quelques mètres de nous, j'aperçus un homme, que je n'avais pas vu, à l'air grave et habillé en costard qui venait à ma rencontre, d'un pas sûr de lui,et bizarrement à la fois professionel et effondré par sa visite au cimetière. A bien y réfléchir, je me rappelais avoir brièvement vu son visage dans la foule présente à l'enterrement Grandbois.

-Mademoiselle Grandbois ?

-Oui, lui répondis-je en acceptant la main qu'il me tendait.

-Maître Jusocq, se présenta-t-il.

-Oh, ravie de vous revoir.

Simple formule de ma part, étant donné que je ne l'avais plus vu depuis une bonne paire d'année.

- Ravi également. Je ne veux pas vous déranger auojurd'hui, je voulais simplement vous rappeler que nous nous verrons demain concernant la succession.

Je remarquais derrière moi que Dimitri s'était arrêté et semblait nous écouter avec une grande attention, malgré la position nonchalante qu'il voulait adopter. Il n'avait visiblement par deviné que je pouvais le voir dans le reflet des voitures autours de nous, garées le long du trottoir.


- Vous vous souvenez d'où se trouve mon cabinet ?

- Oui oui!, lui-répondis je précipitament, pour abréger la conversation.

Je ne tenais pas à ce que notre conversation devienne trop intéréssante pour certaines oreilles. Traitez-moi de parano, mais l'argent attire toujours des personnes peut recommandables.

- Alors je vous dis à demain. Essayez de passer une bonne journée, Mademoiselle.

Je lui répondis la pareille, mais il s'éloignait déjà tristement, la pluie claquant sur ses épaules voutées. Difficile de croire que des gens comme mes "parents" pouvaient être des amis avec un homme Maître Jusocq. Je ne l'avais plus vu depuis longtemps, mais je me souviens qu'il était gentil avec moi lorsque j'étais petite. Il défendais même mon comportement enfantin quand mon attitude déplaisait à Mr & Mme Grandbois, c'est à dire perpétuellement. Il avait même passé un été à m'apprendre à faire du vélo. Rien que de penser à devoir lui annoncer que je ne voulais pas de l'héritage me donnais la migraine... Je serais incapable de supporter la peine que cela lui ferait. J'avais vraiment beosin du réconfort de mon amie.
Non, quitte à choisir, en réalité, j'avais envie de rentrer chez moi.

Me retournant, des gouttes d'eau accrochées aux cils, je me dirigeais vers la Mercedes qui pronait "je suis riche!", je l'appelerais donc la JSR, en ignorant le regard insistant de Dimitri.

Qu'il fasse gaffe, j'ai beaucoup de boue, et suis totalement trempée.

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Chapitre 30, le voilà !

Norah redevient petit à petit elle même, et à vrai dire, je dirais Dimitri l'aide bien à se concentrer sur la colère pour dépasser le deuil !

Et puis franchement... Se venger d'un ex... N'est ce pas un peu satisfaisant ?

Vous noterez que pour Norah il pleut, j'espère que ça vous rafraîchira un peu !

Qu'en pensez-vous ? 😉

Emy











   

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