Ce chapitre arrive beaucoup plus tot que prevue etant donné que j'avais pris de l'avance dessus. Bonne lecture et j'espère que ça vous plaira.
PDV Aurelien
21h05
Samedi 22 Août
( Rappel Xav toque à la porte d'Auré et demande à lui parler)
**
-Entre, j'étais sur le point de me servir un fond de whisky, t'en veux?
-Oui je veux bien.
Il me suit au salon et j'attrape un verre de plus, puis le sers avant de poser sa boisson devant lui.
-Merci.
Je m'assois dans le canapé, a son opposé laissant une place entre nous deux et demande après avoir pris une lampée d'alcool:
-Tu voulais me parler?
- Oui je...je.
Il avale une gorgée de whisky, puis les mains crispées sur son verre, nerveux, se lance enfin:
-
Je sais que c'est gonflé de ma part de venir te dire ça. C'est moi qui ait voulu tout ça et croire que je peux changer quelque chose, c'est sûrement débile...mais.
-Tu veux bien en venir au fait. J'ai passé une journée des plus difficile comme tu le sais alors si tu pouvais éviter de tourner autour du pot...
-Excuse moi tu as raison, c'est juste que je suis terrifié. Terrifié à l'idée d'avoir définitivement tout gâché. Quand tu m'as remis les papiers du divorce, j'ai réalisé que j'allais te perdre...et...
-Je comprends pas. C'était bien ce que tu voulais, qu'on divorce. T'avais l'air libéré quand je te les ai donné. Il est où le problème? Tu vas pouvoir roucouler avec ton mec.
-J'avais l'air libéré parce que je t'ai vu avec JB et ça m'a rendu fou. Alors j'ai fait mine d'être content. Ces dernière temps, j'avais pris de la distance pas pour t'éviter mais pour réfléchir. À nous deux. Je voulais être sur de moi, pour pas te faire souffrir inutilement.
-Pour prendre du recul, réfléchir, tu aurais du t'éloigner de ce mec aussi. Et t'es encore avec lui...comment je pourrais te croire. Tu ne fais que jouer avec moi. Tu me souffle le chaud et le froid,mon coeur c'est comme une marionnette entre tes doigts. Je veux plus de ça Xavier. Tu vas plus jouer avec mes sentiments. C'est terminé entre nous. On va se voir pour le bien de Théo, mais c'est tout. Après chacun vie sa vie. Tu fais ce que tu veux avec lui maintenant ça n'a plus d'importance.
-J'ai rompu avec Matthias. L'altercation a laquelle t'as assisté, c'est parce que je l'ai jeté. Je voulais prendre des pincettes mais j'ai découvert qu'il avait envoyé les papiers à l'avocat à ma place. J'étais pas heureux que tu les ai signé, contrairement a ce que j'ai fait croire. J'étais anéanti. J'ai aussitôt demandé à Matt de me ramener et après j'ai fait que pleurer sur mon sort. Parce que j'ai pris la mesure de la connerie que j'avais faites, de la décision terrible que j'avais prise. Je veux pas de ça Auré. J'ai jamais voulu divorcer, je sais pas ce qui m'a pris, j'ai vraiment été con, cette décision était totalement disproportionné. Tu as raison depuis le début. Je fais n'importe quoi, je suis qu'un gros con...
Ses mains tremblent tenant son verre et ses larmes roulent sur ses joues. Moi je me retiens comme je peux mais mes yeux menacent de déborder.
-Je te demande pardon pour tout, pour tout le mal que je t'ai fait. Pour Matt, pour t'avoir brisé le coeur, pour tout. Lui et moi c'était rien, c'était du vent. Je n'ai jamais été amoureux de lui. Il m'a soutenu quand ça n'allait pas, ça me faisait du bien...je me suis perdu, j'ai fais n'importe quoi. Je pense qu'au fond, il a profité du fait que je me sente mal pour ramasser les miettes. Après je n'excuse en rien ce que j'ai fais, j'en suis autant responsable. J'ai fait la pire erreur de ma vie.
-Evidemment qu'il en a profité, c'est un rapace ce type, un manipulateur aussi. Le divorce, l'idée vient de toi ou de lui?
-Au début il faisait que me consoler, me dire qu'il fallait que j'arrête de pardonner, que je devais arrêter de souffrir et que même si ça serait dur, la séparation semblait être la seule issue. C'est moi seul qui ai pris cette décision mais il m'y a encouragé c'est certain. Après c'était complètement disproportionné comme décision mais je me sentais vraiment malheureux, délaissé et l'oubli de notre anniversaire et de Théo, ce fut le coup de grâce. Je me suis senti comme si j'étais plus rien pour toi et t'avais fait de la peine au petit...c'était trop...
-J'étais pas présent, absent, j'oubliais un tas de chose, tu m'avais prévenu plusieurs fois, j'ai agi comme un nul mais je vous aimais...
-Je le sais maintenant...mais à cette période là, ton amour je le voyais plus...
-C'est absolument pas ce que j'ai voulu que tu ressentes...
-Je sais bien...
- Tu...avec...lui, tu. Vous avez couché ensemble ?
- Je n'ai rien fait avec lui...
- Ne dis pas ça pour que je te reprenne, parce que si c'est faux, je me sentirais trahi comme jamais...et
- Il n'y a rien eu. Rien du tout. C'est pas lui que j'aime et que je désire, ça a toujours été toi. Même si on est séparé, t'es toujours mon mari, et l'adultère j'en suis incapable. Et même si on divorce, j'en serais toujours incapable parce que je t'aime et que j'ai envie d'aucun autre homme. Que ce soit dans ma vie ou dans mon lit.
Il s'approche lentement de moi, et pose sa main sur la mienne. Ce simple contact me bouleverse. J'ai qu'une envie c'est de me blottir dans ses bras.
- Dis-moi ce que je peux faire pour me racheter, je ferais tout ce que tu veux, tout. Je veux pas te perdre mon chéri...laisse moi une chance...je te décevrais pas...
- Je sais pas...c'est à mon tour d'être perdu.
- Je comprends. Je vais te laisser tranquille. Je voulais juste que tu saches que je t'aime et que je vais tout faire pour sauver notre couple.
Il se lève, relâchant ma main et s'apprête à s'éloigner, mais je le retiens, le saisissant au poignet.
- Reste.
Je me lève et vient glisser mes mains contre ses joues.
-Reste mon amour, t'es parti bien trop longtemps. Je ne suis pas perdu, je sais très bien ce que je veux, que tu reviennes.
- Alors tu ne veux pas qu'on divorce?
- Je l'ai jamais voulu. Ma signature, c'était la tentative d'un homme amoureux et désespéré... Je voulais te faire réagir, en te faisant croire que tu allais me perdre.
- J'ai vraiment cru que je t'avais perdu...
- Je t'aime trop pour ça. J'aurais jamais abandonné. Jamais. Si je t'ai un peu malmené dans cette conversation, c'est juste pour que tu réalises qu'en jouant avec mes sentiments tu m'as vraiment fait beaucoup de mal.
- Je vais tout faire pour panser les blessures que je t'ai causées.
- Je ne demande que ça, qu'on répare les erreurs qu'on a pu faire l'un et l'autre et qu'on reconstruise notre couple.
- C'est tout ce que je souhaite aussi. Me répond-il la gorge serré.
Je le sens à deux doigts de s'effondrer alors je l'attire à moi, entourant mes bras autour de son cou. Je l'enserre comme si on allait me l'enlever. Une main dans mes cheveux, l'autre serrant ma taille, il m'enlace fort et pose de temps à autres des baisers dans mon cou. Les premières larmes me viennent, puis c'est un torrent qui s'échappe de mes yeux. Mon coeur lâche toute la souffrance emmagasinée ses derniers mois. Xav pleure lui aussi à chaudes larmes, je les sens couler dans ma nuque, inondant mon t-shirt.
Ce n'est qu'après une longue étreinte, qu'on fini par se reprendre. Lentement, on se détache l'un de l'autre, ses mains venant encadrer mon visage, et les miennes restant accrochés solidement à sa taille. Ses pouces essuient les traces luisantes sous mes yeux et il se rapproche, ses lèvres se posant délicatement sur les miennes. Un tendre baiser, puis un autre. Sa bouche cherche ma tendresse, je la lui offre entrouvant mes lippes. Nos langues s'entremêlent, nos coeurs s'accélèrent, tout s'enflamme, la passion nous saisit. C'est intense, chargé d'envie, d'amour, de tendresse, et tellement de manque. Le souffle court, on finit par s'éloigner et je viens le serrer à nouveau contre moi.
- Qu'est-ce que tu m'a manqué mon amour, soufflais-je à son oreille
-Tu m'as énormément manqué aussi chéri...
On s'éloigne à nouveau après quelques minutes et je l'entraine à se rassoir avec moi.
- Il faut que je te dise un petit truc mais après je voudrais que tu m'explique ce qu'il s'est passé pour que tu en viennes à ressentir que tu n'étais plus rien pour moi. Je veux savoir ce que j'ai fait de mal pour ne plus jamais risquer de te perdre. J'ai pas su t'écouter quand tu étais au plus mal, j'ai pas su le voir et j'ai vraiment besoin que tu me dises absolument tout, je serais à ton écoute. C'est important qu'on parle pour repartir sur de bonnes bases.
- Oui tu as raison, on va tout mettre à plat.
- Avant ça, je voulais te dire pour Jean-Baptiste tu t'es emballé. C'est mon meilleur ami, rien de plus. Il trompe pas son mec et je suis pas son amant. Tu as cru voir des choses, t'as interprété et te voir jaloux, ça m'a touché, alors j'ai pas nié. Je suis pas fier d'avoir agi comme ça, j'ai bien vu que ça te faisait du mal, mais c'était comme pour la signature, j'avais besoin de voir clairement si tu tenais encore à moi.
- J'ai pas cessé une seconde de t'aimer, même quand j'ai pu être méchant, pas une seconde.
- Tu peux pas savoir comme ça fait du bien d'entendre ça.
Je prends ses mains dans les miennes et ajoute:
- Maintenant, dis-moi, explique-moi pourquoi tu as cru que tu n'étais plus rien pour moi.
- Quand ton absence à commencé à se faire vraiment ressentir, que je te voyais à peine, c'est là que je me suis imaginé tout un tas de choses. Le matin tu partais tôt et le soir tu rentrais tard, on avait moins de moment d'intimité...alors j'ai pensé que peut-être tu me trompais...un jour je t'ai suivi pour voir et j'ai su que non, t'étais juste au centre comme tu me le disais. J'étais soulagé et je me suis dit que je devais arrêter de me faire des films, mais ça a continué, tu me touchais plus du tout, alors je me suis dit que peut-être je te plaisais plus. Peut-être que je t'attirais plus...après onze ans avec moi, tu pouvais t'être lassé...et de là je me suis dit que tu n'étais plus amoureux de moi. Tout les matins et tout les soirs quand tu rentrais, j'avais le droit à mon bisou et à des mots d'amour, mais j'y croyais plus, je le ressentais comme des mots dit par habitude. Tout ça combiné, j'étais malheureux au point ou le petit m'a vu pleurer...après le reste tu le sais. Au boulot y'avait Matt qui me faisait des avances depuis quelques temps, avances que j'ai toujours repoussé... jusqu'au jour, où tu m'as appelé pour annuler en weekend en amoureux. J'attendais ça depuis des semaines. Il m'a vu pleurer dans la voiture, il est monté, m'a consolé et on s'est embrassé. Tu vois il me regardait, m'écoutait, il était attentionné, et ça me redonnais confiance en moi...après j'étais pas en état de prendre une décision et j'ai fait n'importe quoi... Je sais aujourd'hui que si je t'avais dit tout ça...ça se serait pas passé comme ça.
- C'est fini maintenant. On va se réparer.
- Oui.
- Xavier, je regrette de pas avoir vu que tu allais si mal, de pas t'avoir pris la mesure des choses quand tu m'as dit que je vous délaissais le petit et toi. J'avais tellement à coeur de réussir ce projet de centre que les deux premières années de son existence, j'étais a fond dedans et j'ai négligé ma famille. C'était pas quelque chose de volontaire, j'ai été absorbé. Je m'en veux terriblement de vous avoir fait vivre ça. Mes mots doux, ils ont toujours été sincère, et si notre intimité à pris un coup, c'est absolument pas de ta faute, y'avais aucun problème de désir ou d'attirance, j'étais juste crevé quand je rentrais, c'est tout et j'avais même pas fait attention que notre vie intime était devenue si inexistante. Quand t'es venu au bureau pour rompre et que tu m'as dit que ça faisait un mois que je t'avais pas touché, j'étais abasourdi, dans ma tête c'était pas si long.
- Le sexe, ça fait pas tout dans un couple, j'étais pas en manque à ce point là mais dans ma tête tu vois c'était combiné à tout le reste. Le fait que je me sente plus aimé, plus regardé, plus désiré..
- Pardon de t'avoir fait ressentir ça, c'était vraiment pas le cas. J'étais amoureux, je te trouvais magnifique et désirable comme toujours mais j'étais ailleurs... Je suis sincèrement désolé et je te promets que je fais faire attention à vous. Je vais redevenir un bon mari et un bon père.
- Tu l'as toujours été, t'as juste été débordé mais maintenant qu'on à mis tout à plat, ça n'arrivera plus.
- Oui il y a longtemps qu'on aurait du avoir cette grande discussion. Ça n'arrivera plus jamais. Et du coup pour le divorce?
- J'ai appelé l'avocat avant de venir j'ai tout fait annuler. Par contre...
- Quoi?
- Chéri...faudrait que je te parle d'un autre truc...que je t'ai caché...
- Oui...
- Tu te souviens ce rendez-vous que j'ai eu pour une promotion ?
- Ouais, que je t'ai trouvé hyper canon et que je croyais que c'était pour l'autre con, c'était pour lui ? C'est ça ?
- Non, non. Pas du tout. Ce jour-là j'ai pas eu de promotion, le patron m'a viré...
- Pourquoi?
- D'après lui, j'étais moins bon, je le satisfaisait plus...
- C'est qu'un con, t'étais le meilleur. Mais pourquoi tu m'as dit avoir eu cette promotion par la suite? Pourquoi tu m'as pas dit la vérité?
- Parce que tu étais si fier de moi...ça me rendais heureux...
- Mon amour, moi je suis toujours fier de toi, et c'est pas parce que ce crétin t'as viré que je l'aurais moins été. Ce qui me rend fier de l'homme que j'aime c'est pas le boulot qu'il fait. Que tu sois homme de ménage, graphiste ou à la tête d'un géant comme facebook ou compagnie, ça change rien pour moi. Ce qui me rend fier ce sont tes valeurs, tes qualités humaines. Les mêmes raisons qui ont fait que je suis tombé amoureux. Le boulot c'est ce qui permet de vivre, mais pour moi la réussite ça se passe pas du côté carrière, mais du côté famille, couple. Dans la vie j'ai toujours eu l'ambition d'être heureux, de trouver la personne et de construire avec elle, c'est ma définition du bonheur parfait. J'aurais pas pu vivre avec un mec pour qui faire carrière était synonyme de bonheur ou de réussite. Alors ne te sens surtout pas nul à mes yeux parce que ton patron t'as viré, ok?
- Oui...de toute façon j'en avais marre de cette boîte... J'ai pas cherché autre chose pour le moment, mes parents m'ont conseillé de prendre le temps de réfléchir et j'étais pas mal d'accord avec eux.
- Tu prends le temps que tu veux, et même si tu décide de t'arrêter pour te consacrer à autre chose que le boulot, tu sais que tu n'a pas à t'inquièter, avec l'héritage de ma grand-mère, on est très largement à l'abri de souci financier.
- J'ai pensé à quelque chose ces derniers jours, ça me tenterait vraiment, mais je veux y réfléchir encore un peu avant de t'en parler. Je veux faire quelque chose comme toi, quelque chose que j'aurais vraiment plaisir à faire et qui en plus serait utile. Tu sais même si je t'ai reproché d'être trop obnubilé par le centre, j'admire tellement ce que tu fais, ce que tu as construit, t'es un homme incroyable.
- Mais tout ça, c'est grâce à l'héritage de ma mamie, grâce à la rencontre avec Jordan mais aussi beaucoup grâce à toi. Tu as été le premier à m'encourager dans mon idée, quand j'ai douté d'arriver à mener un projet d'une telle envergure, tu m'as aidé à croire en moi. T'es mon pilier Xavier, sans toi je m'effondre, j'ai besoin de toi, t'es le centre de ma vie, tu m'es essentiel. Sans toi je serais pas ou j'en suis aujourd'hui. J'aurais pas pu imaginer meilleure vie que celle que je partage avec toi. Ne doute plus de mon amour, de ma fidélité, t'es toute ma vie, je m'en fou des autres, je ne regarde que toi. Je t'ai choisi Xav, et ce pour toujours. Je suis peut-être naïf ou idiot mais je me suis toujours dit que celui que j'épouserais, ce serait l'unique, et je compte bien que ce soit le cas.
- J'ai l'impression d'être le pire des salopards. Toi tu m'aimes plus que tout, tu me mets sur un piédestal et moi je te brise le coeur. Je te mérite pas...vraiment pas.
- Hé je veux pas entendre ça mon amour. Je suis loin d'être le mari parfait, si je l'étais, rien de tout ça ne serait arrivé. Je t'ai fait souffrir moi aussi.
- Toi tu n'as pas demandé le divorce...
- Bébé...je sais très bien que pas une seconde tu n'as souhaité réellement divorcer. Quand tu m'as donné ses papiers, j'ai pas vu un homme déterminé à détruire notre union, j'ai vu un homme malheureux.
- J'ai été tellement con...tout ce que je voulais c'était retrouver mon mari, j'étais malheureux parce que tu me manquais et j'ai fait qu'empirer les choses.
-La prochaine fois que je te manques, tu m'enlèves et tu me séquestre. Ça sera beaucoup plus efficace.
- J'y penserais.
-En attendant, c'est moi qui l'emprisonne ce soir.
Je relâche ses mains et vient l'attirer à moi. Je m'étends ensuite de tout mon long sur le canapé. Il comprends très vite ce que je veux et après quelques contorsions, on se retrouve tout deux allongé dans le sofa, mes bras entourant les siens à hauteur de ses pectoraux.
- Comme ça, je te bloque, tu peux plus t'échapper. Dis-je embrassant sa joue pileuse.
- J'ai aucune intention de bouger. Je suis trop bien et en plus tu sens super bon.
- C'est le beaume pour ma barbe. Quand tu m'as croisé avec JB dans la rue, il était en train de me dire que ma barbe était hirsute et rêche et qu'il fallait que je m'occupe de ça pour plaire à mon homme. Il m'as emmené prendre l'air pour m'offrir un soin. La barbière m'a conseillé un produit, je l'ai acheté.
- Tu diras à Jean-Baptiste que je m'excuse de l'avoir jugé et accusé de tromper son copain.
- T'étais jaloux, il l'a bien compris.
- Oui mais quand même. Demain tu vas au centre ?
- Ouais je lui dirais si je le vois. Je serais bien resté ici mais je prépare la semaine de vacances pour les jeunes. Comme c'est la première depuis que le centre existe, faut que je fasse ça bien. Mais je serais rentrer pour vingt heure au plus tard. Sans faute. J'aimerais que tu reviennes à la maison mon amour, que tes affaires retournent à leur place, cette maison vide de toi, ça m'est insupportable.
- Quand tu rentreras, tout sera là. Par contre qu'est-ce qu'on fait pour Théo ?
- On va lui dire, mais je ne veux pas qu'il pense que c'est sa fugue qui t'as donné envie de revenir. Parce qu'après quand on lui dira non pour avoir par exemple un téléphone portable, il aura peut-être dans l'idée de nous convaincre en fuguant.
- Oui je suis bien d'accord, je trouverais les mots pour lui expliquer, y compris par rapport à ce qu'il a entendu.
- Oui, on fera ça, mais on verra lundi, on a vraiment besoin de se retrouver tout les deux. Hum que c'est bon de te tenir tout contre moi mon amour. Je suis sur le point de m'assoupir la nuit blanche se fait sentir, tu me promets que demain tu seras encore dans mes bras?
- Je te le promets. Ma place n'est nulle part ailleurs.
Sur ces mots, il tourne son visage vers le mien et je l'embrasse tendrement et longuement. Un baiser dans sa nuque et je lui murmure à l'oreille, fermant les yeux.
- Bonne nuit bébé
- Bonne nuit chéri. Je t'aime.
- Je t'aime aussi, amour de ma vie.