L'omegaverse est un concept qui peut être modifié à toutes les sauces, je n'ai pas la science infuse donc il se peut que certaines choses ou réactions ne soient pas les mêmes que dans d'autres fictions.
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Putain ! Putain ! Putain ! Qu'est-ce que je peux être con parfois !
Voilà ce que se répétait inlassablement Katsuki depuis plusieurs heures, en fait, depuis que lui et l'autre Porc-épique avaient décidés d'aller se coucher. Il n'arrivait pas à trouver le sommeil, il se sentait tellement idiot d'avoir avoué ses sentiments pour Deku à Eijiro. Déjà parce que ça le faisait passer pour un gros fragile, ensuite parce que... c'était Eijiro ! Le rouge était un très bon ami, certes, Katsuki n'en doutait pas, mais il n'était certainement pas un bon confident et avec lui son secret risquait de fuiter. Pourquoi avait-il dit ça ?! Il avait sorti ça sur un coup de tête parce qu'il avait eu besoin d'être entendu mais, avait-il vraiment fait le bon choix ?
Aimait-il vraiment Izuku ?
C'était aussi une question qui le taraudait et il s'efforçait de repenser aux sensations qui le submergeaient quand il était présent. Il ressentait une certaine nervosité qui lui nouait la gorge tant il détestait cette sensation. Il ne pouvait pas s'empêcher de jeter un coup d'œil sur son corps et il était même surprit que le vert ne sente pas son regard sur lui. Oui, il était physiquement attiré par lui, il lui était déjà arrivé de penser à Deku lorsqu'il se touchait. Qu'y avait-il de mal à ça ? Il rosit un peu des joues en y repensant, on dirait une p'tite pucelle qui mouille des qu'elle parle à son crush, pensa t'il en fronçant des sourcils, il avait vraiment l'impression d'être faible. En revanche, parmi toutes les sensations qu'il éprouvait, son cœur ne s'accélérait pas, c'était beaucoup trop niais pour lui. Izuku était vraiment parfait; il était beau, mignon, avait une bouille d'innocent, et sous son apparence du petit enfant qu'il semblait être, il cachait un beau corps musclé d'adolescent, ce qui était assez étrange pour un Oméga, il fallait l'avouer. Il était scientifiquement prouvé que les omégas étaient plus frêles que le reste des autres personnes. Même son odeur était irrésistible, la façon dont il relâchait inconsciemment des phéromones en classe lorsqu'il était stressait, ou bien heureux. Sans laisser la moindre émotion traverser les traits durs de son visage, Katsuki se délectait de cette odeur enivrante. Et il espérait qu'il était le seul à respirer ce bon parfum naturel. Après il fallait bien avouer que la classe ne sentait pas très bon pour les alphas, avec tous ses phéromones relâchés inconsciemment par les omégas et les odeurs naturelles de bêtas de la classe, heureusement le cendré était installé juste au rang de devant, il était un des seul qui pouvait sentir sa bonne odeur avant qu'elle n'aille se mélanger aux autres.
Mais parmi toutes ses sensations, il y avait un sentiment qu'il ne comprenait pas. Un sentiment qui le rendait dubitatif et qui l'effrayait un peu. Celui de la brutalité, dès qu'il voyait Izuku, il ne pouvait pas s'empêcher d'être méchant et brutal avec lui. Il n'arrivait pas à être un minimum gentil, c'était comme si même son corps et ses gestuels avaient pris l'habitude de le rabaisser. Et maintenant que Katsuki ne voulait plus être blessant, il n'y arrivait pas. Son corps était constamment à sa recherche mais une fois auprès de lui, il le repoussait et le cendré n'arrivait pas à se contrôler.
Puis il soupira en repensant aux événement d'il y a quelques heures à peine. Izuku s'était retrouvé dans un état déplorable. Et il avait eu l'air de souffrir de cette situation, autant physiquement que moralement. Ses yeux, ils avaient l'air horrifiés. Comme si il prenait conscience de quelque chose de grave et d'important. Et là le vert avait dit tout naturellement que c'était normal et habituel de dégobiller comme ça. Katsuki en était resté sur le cul, il était resté con sur le coup. Mais il avait quand même aidé Deku à se relever et se déplacer, et son corps n'avait étonnement pas repoussé le petit vert, il l'avait laissé s'agripper à lui sans broncher. Bon bien sûr il y avait eu la suite dans laquel ils s'étaient disputés et où Izuku avait quand même reprit un cacheton mais bon, c'était pour sa sécurité.
Il se tourna vers l'autre idiot qui dormait à côté de lui. Ce con s'était, non seulement invité chez lui, mais en plus de ça il avait refusé de dormir par terre dans un futon et il était hors de question que se soit Katsuki qui cède son lit. Non mais oh ! Avec ses cheveux rouges totalement décoiffés qui retombaient vers le bas et son sourire de bien heureux, le coloré avait l'air d'un parfait imbecile.
Il rêve de quoi pour sourire comme ça dans son sommeil ?!
Kirishima était également un alpha et Bakugo lui était reconnaissant de ne pas le juger sur le fait qu'il aimait un omega, cette assemblage était assez mal vu dans cette société de merde.
Katsuki grogna et s'enfonça encore plus dans son oreiller, que les gens autour de lui soient d'accords ou non, il sortira avec Deku un jour, et ce sera bien fait pour cette grognasse brune qui faisait que lui tourner autour !
- ... Denki mon béb...
Katsuki sourit malicieusement, voilà de quoi, ou plutôt de qui, rêvait son voisin de matelas. Et c'était une révélation de taille qu'il pourrait utiliser contre lui à tout moment.
Je me disais bien que c'était ambiguë entre ces deux là.
Il se coucha confortablement sur son oreiller bien décidé à roupiller. Mais alors qu'il fermait les yeux, Eijiro bougea sa main qui vint atterrir sur la face de Katsuki qui se releva précipitamment. Il commençait à le faire chier celui-là !
***
Alors que le soleil venait à peine de se lever, Izuku fut réveillé par l'insupportable son de son réveil. Il l'éteignit rageusement mais ne se leva pas pour autant, se recouchant sur le ventre, il était beaucoup trop bien dans son lit. Il y resta plusieurs minutes, et c'est seulement au bout d'un certain temps qu'il remarqua quelque chose... d'anormal. Ce matin, il avait bizarrement la tête dans le vague, comme si son cerveau était deconnecté. Et il faisait inconsciemment des petits mouvements circulaires avec son bassin en le frottant contre le matelas, il stoppa toute action en prenant conscience de ce qu'il faisait. C'était bizarre. Il essaya de se relever mais quand il s'assit, une vive douleur le prit dans son entre-jambes et il la saisit dans ses deux mains en se recroquevillant sur lui même. Mais que lui arrivait-il ?!
Il risqua un regard vers la source de son mal, et vit avec étonnement une grosse bosse déformer son boxer, beaucoup trop grosse pour qu'elle soit simplement dû à une petite érection matinale comme avaient tous les garçons. Non là, elle... elle ne devait pas être là, cette bosse. Izuku essaya de se poser cinq minutes pour mettre ses idées au clair et chercher la raison de cette excitation. Mais son esprit était toujours flou, ce qui ne rendait pas la tâche très facile.
Peut-être avait-il fait un rêve cochon ?
Non, je m'en rappellerais sinon, et puis c'est pas mon genre, j'en fait jamais.
Peut-être était-ce simplement une grosse érection matinale ?
Au point d'être douloureuse ainsi...?
Peut-être qu'il s'était frotté en dormant et que ça l'avait excité ?
Hum...
Il réfléchissait et réfléchissait, il était dur de faire la lumière dans cet esprit embué par le sommeil et l'envie. Puis ce fut comme un déclic, une lampe au dessus de sa tête qui s'éclairait.
Ses chaleurs.
Le cœur d'Izuku rata un battement à cette pensée, ce pourrait-il... qu'elles soient là ? Ses chaleurs qu'il avait tant redouté et avait prié leur retard, voire même qu'elles n'apparaissent jamais ? Il déglutit rien qu'en y pensant, il fallait qu'il vérifie. Alors c'est anxieux qu'il agrippa l'élastique de son boxer, et qu'il le baissa, d'une traite, comme si il avait eu peur de se dégonfler et de rebrousser chemin. Son membre se tendit sous ses yeux et une fine vague de plaît le submergea, due au frottement de son sous-vêtement. Il enleva doucement le bout de tissu qui entravait toujours ses jambes, en évitant le plus de mouvements possibles qui pourrait accroître la douleur que lui procurait son entre-jambes. Il défroissa son caleçon et regarda peureusement à l'intérieur; une grande trace de liquide poisseux et transparent était apparue au niveau du derrière. Horrifié, il laissa tomber son caleçon sale au sol de sa chambre avant de saisir son membre beaucoup trop douloureux pour le laisser comme ça, et il commença de légères frictions. Avec son autre main, il apporta son index jusqu'à son intimité, et son doigt glissa contre l'entrée, il était recouvert du même liquide poisseux qui avait souillé son boxer.
Izuku se sentait terriblement honteux à se soulager ainsi, nu dans sa chambre avec un liquide semblable à du lubrifiant sur les doigts et sur son anus. Il déglutit, elles étaient bien là, ses foutues chaleurs. Elles étaient la cause de son excitation matinale. Et se rendant compte de ce qu'il faisait, il lâcha précipitamment son penis durcit qui ne retomba malheureusement pas mollement contre ses cuisses. Le vert ne s'était même pas rendu compte qu'il se masturbait sous un rythme beaucoup plus rapide et violent que ses légères petites frictions qu'il avait entamées pour cesser la douleur.
Il se jeta contre son bureau dans lequel il avait déposé ses suppresseurs, il les cherchait rageusement dans tous les tiroirs mais se fut au bout de quelques secondes qu'il se rappela qu'il les avait fini il y a de cela quelques jours et qu'il prenait depuis ceux de la cuisine.
- Non je peux pas y aller comme ça, attrapa t-il sa verge tendue, et quelques larmes dues aux nerfs qui lâchaient apparurent.
Il se jeta contre sa porte qu'il ouvrit rapidement et couru à travers le couloir, toujours nu et son membre gorgé de sang qu'il essayait tant bien que ma de cacher avec ses mains, jusque dans les toilettes où il s'y enferma à double tour. Il se positionna face à la cuvette et frotta frénétiquement sa virilité entre ses doigts fins, ce qui lui procura immédiatement un bien fou. C'était la première fois que cette pratique lui procurait autant de plaisir d'un seul coup, il avait l'impression que ses chaleurs décuplaient les sensations et il se mordit la lèvre pour éviter de laisser échapper un cri d'extase. Des larmes de nerfs et de plaisirs coulaient le long de ses joues et il avait la sensation de ne pas connaître son corps, il ne pensait pas une telle plaisance possible. Mais il avait aussi le sentiment que ce n'était pas lui, lui qui ne se touchait presque jamais et qui n'avait pratiquement jamais de pensés salaces se plongeait dansée monde de la luxure. Son corps lui semblait comme inconnu, c'était tout nouveau pour lui, il avait l'impression d'être une fille qui venait d'avoir ses premières règles, toute gênée et débutante.
- Maman !
Il fallait qu'il l'appelle, il avait besoin de ses suppresseurs.
- Oui Izuku ? Lui répondit-elle depuis la cuisine.
- J'ai-enfin... chaleurs, cria t'il tout gêné, il me faut mes suppresseurs !
Il entendit un grand bruit, comme une casserole qui tombait, puis la porte d'un placard se fermer violemment et seulement quelques secondes plus tard, sa mère toqua précipitamment à la porte.
- Je te les laisses devant la porte mon chéri, lui dit-elle dans le couloir.
Izuku remerciait intérieurement sa mère de ne pas en dire, ni demander plus. Elle aussi était oméga alors elle connaissait naturellement ce besoin pressent de se soulager. Izuku cessa tout mouvement, avec un sentiment de frustration, et ouvrit doucement la porte avant de saisir la boîte de cachés qu'Inko lui avait laissé. Il en prit un dans sa main qu'il avala d'un traite, puis comme ça ne faisait pas immédiatement effet, reprit son membre dans sa paume pour soulager son excitation. C'est inconsciemment, comme animée d'une volonté qui lui était propre que sa main libre se dirigea vers son derrière pour lui titiller l'anus. Une grande vague de plaisir le submergea, cette action, bien que moindre, procurait un bien fou. Puis il...
Izuku retira rapidement sa main de là. Qu'était-il en train de faire ?! Il ramena ses doigts pleins de lubrifiant naturel devant ses yeux qui s'écarquillèrent. Non, il ne pouvait pas faire ça.
Pour se stimuler encore plus et en finir rapidement, il s'imagina un garçon.
Grand.
Musclé.
Cheveux blonds.
Yeux rouges sang.
Caractère explosif.
- Ka-Kacchan... Ugh !...
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Ohayo ! Ce matin je me suis levé de bonne humeur, j'ai pris mon petit-déjeuné de bonne humeur, comme je suis malade je suis allé me recoucher de bonne humeur ! Puis... je me suis rendu compte que j'avais même pas commencé le chapitre 5.
Grosse panique pour au final pas grand chose puisqu'au final je l'ai pondu ce chapitre, mais bon j'ai un peu flippé puisque je n'écris pas très vite.
Un peu plus hot que les autres, ce chapitre. Mais bon, on est dans un Yaoi, omegaverse en plus de cela, j'espère que vous savez ce que vous lisez. Et ça reste relativement soft, donc à part les coincé.e.s, ça ne devrait déranger pas grand monde x)
Ciao !