Chapitre 43
Point de vue Stiles :
- Le lendemain, tôt dans la matinée -
J'ouvris les yeux et par réflexe, me relevai mais fus rapidement stoppé par la corde qui maintenait toujours Ambre et moi contre le pilier. Nous avions probablement passé la nuit dans cette cave. Nos amis devaient certainement s'inquiéter pour nous, et devaient être en train de chercher une solution pour nous retrouver ce qui s'avérait difficile étant donné que personne à part Ambre et moi savions où nous étions. La perspective de mourir attaché à un poteau sans pouvoir faire quoi que ce soit m'angoissait de plus en plus. Ambre dormait toujours. Je me mis à fixer le vide et à espérer très fort que nos amis nous retrouvent, vivants si possible.
Point de vue Scott :
- Aux alentours de midi -
Lydia, Liam, Malia, Kira, Monsieur Stilinski, ma mère et moi-même avions fouillé la ville dans toute son entièreté mais en vain, aucune trace de mes meilleurs amis. J'étais au bord de la crise de nerfs, je ne tenais plus en place. Habituellement, la tête pensante du groupe malgré ses plans farfelus, c'était Stiles. Nous étions dans une impasse. Liam ne parlait plus et ne cessait de réfléchir.
*
Alors que plus personne n'échangeait le moindre mot la porte d'entrée s'ouvrit en catastrophe, laissant apparaître Stiles et Ambre recouverts de sang, tenant à peine sur leurs jambes. Juste après avoir franchi le seuil de la porte Stiles s'écroula sur le sol, rejoint une minute plus tard par Ambre qui dans sa chute fit tomber un gros carton qu'elle tenait dans les mains.
Point de vue Liam :
Je courus vers Ambre, la pris dans mes bras et l'allongeai sur le canapé. Scott et Lydia firent de même pour Stiles. Ils finirent par revenir à eux-mêmes une dizaine de minutes plus tard. J'avais eu si peur pour Ambre que de la voir en face de moi en chair et en os me faisait plus d'effet que jamais.
C'est Stiles qui se lança dans les explications.
« Stiles : Nous sommes allés dans l'ancienne maison d'Ambre pour récupérer quelque chose.
Ambre continua.
Ambre : J'ai eu une vision d'un carton sur lequel était écrit 'France' et j'ai tout de suite reconnu le décor, c'était chez moi.
Stiles : Du coup, elle m'a demandé de l'accompagner pour chercher ce carton...
Ambre : Seulement on est tombé sur une famille de psychopathes qui veulent tuer chaque personne n'étant pas de leur famille qui passe le seuil de leur porte. Ils nous ont séquestré toute la nuit.
Stiles : Puis au petit matin, ils sont arrivés avec leurs tronçonneuses mais on a réussi à détourner leur attention.
Ambre : Ils ont commencé à s'entre-tuer et nous avons réussi à sortir de cette satanée cave.
Scott: Une famille de psychopathes ? Pas de méchantes créatures surnaturelles ou je ne sais quoi ?
Stiles: Non non, bel et bien une famille de tarés.
Nous restâmes tous bouche bée devant cette histoire. C'est Lydia qui rompit le silence qui s'était installé.
Lydia : Pourquoi vous ne nous en avez pas parlé ? Nous aurions pu vous aider.
Ambre baissa la tête. Je pouvais le sentir, elle se pensait coupable.
Ambre : Je voulais impliquer le minimum de personnes possibles dans cette affaire avant d'avoir des résultats concrets. Je m'en veux, ça ne serait jamais arrivé si je vous en avais parlé...
Elle craqua et se mit à pleurer.
Ambre : J'en ai marre d'être une victime et de détruire tout ce qui m'entoure.
Je la pris dans mes bras. Nous tentâmes alors de la consoler tant bien que mal
Moi : Tu n'as pas à culpabiliser, tu es perdue, tu ne sais plus ce qui est ou ce qui n'est pas bon à faire mais tu n'as pas à te blâmer de ça pour autant.
Kira : Tu n'es pas un poids pour nous, loin de là cette idée.
Stiles : Tu vois, on est tous là pour toi.
Malia qui était en retrait, fit son apparition.
Malia : Malgré tout cela, il me semble que vous ayez récupéré le carton.
Stiles : Oui, il faudrait peut-être qu'on l'ouvre.
Moi : Bonne idée.
Alors que je m'apprêtais à ouvrir le carton, Lydia m'interrompit et tendit un cutter à Ambre.
Lydia : Je pense que c'est à toi d'ouvrir ce carton, dit-elle en s'adressant à Ambre.
Ambre : Tu as sans doute raison. »
Point de vue Ambre :
Je pris une grande inspiration et découpai le dessus du carton. Je regardai mes amis et cherchai un peu de réconfort dans leur regard puis plongeai mes mains dans la boite à mystères. Je saisis un objet au hasard et le sortis du carton : c'était une feuille de papier. Il y avait la tête d'une petite fille joufflue en son centre avec écrit dessous en grosses lettres rouges « PORTEE DISPARUE ». Je bloquai sur le visage de la petite fille, je le connaissais mais je n'arrivais pas à déterminer à qui il pouvait appartenir. Je montrai la feuille à mes amis.
« Moi : Ce visage me dit quelque chose mais je n'arrive pas à mettre de nom dessus.
Mes amis me regardèrent droit dans les yeux.
Scott : Tu ne reconnais pas cette fille ?
Moi : Je devrais ?
Malia : C'est toi.
Ce fut un véritable coup de massue qui s'abattit sur ma petite personne.
Moi : Moi ? C'est impossible. Ça ne peut pas être moi !
Kira : Regarde ce qu'il y a d'autre.
Mon cœur s'accélérait de plus en plus au fur et à mesure que je découvrais ce qu'il y a avait dans cette boite. Je saisis un autre objet : un cadre photo. On voyait deux adultes et 'moi' enfant au milieu. Un détail m'interpella.
Moi : Ce ne sont pas mes parents mais...
Stiles :... ils te ressemblent plus que ce que tu ressembles à tes « vrais » parents.
Ni une ni deux, Stiles saisit le carton et déversa tout son contenu sur le sol. Il y a avait des papiers de naissance, avec ma tête, mon prénom mais pas le même nom de famille.
Moi : Mais qu'est-ce que c'est que tout ça ?!
Stiles : Je crois que j'ai compris.
Nous nous retournâmes tous vers lui.
Stiles : Tes parents ne sont pas tes 'vrais' parents, ils t'ont kidnappée et de là ont déménagé ici, à Beacon Hills.
J'étais abasourdie, je ne voulais pas y croire mais au fond de moi je savais que son hypothèse était plus que plausible. Kira ramassa un bout de papier cartonné et me le tendis, je le lus à voix haute.
Moi : ' Vous l'avez récupérée avant moi. Je dois avouer que sur ce coup vous avez fait fort. Sachez que tôt ou tard elle découvrira la vérité et c'est elle qui vous tuera avant que vous ne puissiez la tuer. Il est encore temps de me la confier, je pourrai mettre fin à ses jours et éradiquer son espèce pour toujours. Contactez-moi...' le numéro de téléphone est effacé.
Je lâchai le papier, restai figée et ne pus dire un mot. »
La vérité tomba d'un seul coup sur moi, détruisant sans doute plus de choses que je n'en avais détruites moi-même dans mon esprit.
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Hello hello ! Voila le nouveau chapitre :) Faites-moi savoir ce que vous en avez pensé en commentaires. Je vous retrouve bientôt pour le prochain chapitre.
Gros bisouuuuuus
Ophélie