Curiosité.

By lauhstylesx

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Astrid Bennet était une collectionneuse hors-paire. Chaque objet dont elle prenait soin avait une histoire. ... More

Boulangerie et librairie.
Départ.
Anniversaire.
Histoire.
Hansel et Gretel.
Rendez-vous.
Le collier.
L'Allemagne.
Inattendu.
Continuité.
Cinéma.
Un simple emballage.
Explication.
Souvenirs.
Sourire.
Jade.
Anna.
Jolis moments.
Baby-sitting.
Pancakes.
Valerie.
Maternité.
Bonus: Halloween.
Conversation.
Déménagement.
Aimons-nous.
Euphorie.
Coffre.
Parcelles.
Rires.
Inquiétudes.
Noël.
Grands yeux.
L'inattendu est arrivé.

Un quelconque jour de janvier.

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By lauhstylesx

Il fallait juste que je te partage ce gif d'Astrid (enfin, de celle que j'imagine pour Astrid), parce que je le trouve jdksjkzje et il me fait sourire.

Genre je te jure, en admettant qu'un jour il y ait un film de Curiosité, bah c'est absolument felicity jones qui fait Astrid (et genre si elle peut pas tout de suite, bah je fais pas le film et je l'attend) (mais faudra le faire très bientôt parce que je veux pas que felicity jones soit rendu à 50 ans. genre là elle a trente ans et elle semble encore assez jeune pour jouer une astrid de 23 ans.)

Astrid.

Un quelconque jour de janvier (la vérité, c'est que je suis présentement dans le lit de la petite maison. Mon cellulaire n'a plus de batterie, parce que j'ai pris une tonne de photo, aujourd'hui. De toute façon, le mystère, c'est joli.)

Ce matin, on s'est fait réveiller par un petit corps qui sautillait, sur le matelas. Et c'était bien, de voir Eliott qui s'amusait à se promener avec Dino et le monstre en peluche, sur le lit.

Ça rendait le voyage plus vrai, plus authentique.

Harry était fatigué, mais il répondait quand même à toutes les questions d'Eliott, qui avait déjà envie de partir à l'aventure, à sept heures du matin.

-Est-ce que Dino pourra venir avec nous, aujourd'hui? Je veux pas le laisser tout seul, ici.

-Aucun problème, marmonnait Harry, les yeux encore fermés, en hochant la tête. Dino viendra partout.

Et Eliott me souriait avec ses petits yeux rieurs.

Et c'est ainsi que Dino, Eliott, Harry et moi, nous sommes embarqués dans la voiture de location, pour commencer notre aventure allemande.

Le soleil était joyeux. Tout le monde était joyeux. Eliott chantonnait, à l'arrière de la voiture, avec Dino. Harry regardait la route avec une certaine légerté, dans les yeux. Son index et son majeur pianotaient contre le volant de la voiture.

Pendant une trentaine de minutes, la radio allemande s'imposait, dans l'habitacle mobile. Je comprenais quelques phrases, mais trop peu. Et j'eu envie, à ce moment, d'apprendre convenablement l'allemand. Je l'ai noté dans mon cahier en vieux cuir italien, avant de le refermer, pour apprécier les jolis paysages qui défilaient, tout près de nous.

Eliott posait quelques questions, visiblement intéressé par ce nouveau pays. Ce n'était qu'un enfant, il aurait bien pu trouver la destination moche et préférer aller à Disney ou à la mer. Mais il s'intéressait, à sa façon, à ce nouveau pays qu'il découvrait. Je le voyais, dans le rétroviseur près de ma porte.

Son petit nez arrivait à quelques millimètres de la fenêtre et il observait ce qu'il avait envie d'observer. Peut-être qu'il remarquait les grands conifères. Les maisons blanches.

Peut-être qu'il épiait les feuilles qui virevoltaient, dans le vent. Peut-être aussi qu'il se contentait de regarder les panneaux publicitaires, qui étaient de plus en plus nombreux, à mesure que nous approchions de la grande capitale.

Lorsque Harry gara la voiture, puisque nous étions enfin arrivé au centre de Berlin, c'était comme si un sentiment de déjà-vu s'imposait, dans mon esprit. J'avais l'impression que le temps avait reculé, que je me trouvais en Allemagne, seule et jeune, à la recherche d'une petite partie de mon identité.

Et ce sentiment, bien qu'il soit majoritairement heureux, il me faisait légèrement mal. Il me piquait un petit peu, il m'envoyait des images de ma mère, de mon père, de ma solitude.

-Alors, Astrid, on fait quoi? me demanda Harry, un joli sourire sur les lèvres.

Eliott marchait devant nous, Dino dans les bras.

Et ce sentiment futilement désagréable me quitta tout d'un coup.

Je pense que le sourire d'Harry a des pouvoirs magiques. Vraiment. Son sourire réussit toujours à me ramener dans la réalité, à me rendre heureuse. Harry est un mouton magicien, faut croire.

Et on se promenait, tranquillement, en prenant le temps de bien vivre. On goûtait à tout ce qu'on voulait. Et c'était bien, de laisser tomber la routine et de manger des pains au chocolat, de déguster une bière et un jus de pomme, pour Eliott, de déguster des strudels à la pomme et des sandwichs grillés à la saucisse. Je pense que notre estomac aurait pu survivre pendant une semaine, tellement il était remplit de bonnes choses.

Eliott prenait des photos, avec le cellulaire d'Harry. Et Harry traînait Dino, qui était maintenant un membre officiel de notre voyage. Il photographiait des trucs qu'il aimait, le petit. Les pains au chocolat, Harry, Dino sur la table du restaurant, moi, des arbres.

Parfois, pendant qu'Eliott s'amusait à photographier Dino en le déposant devant certains édifices, Harry et moi, on s'arrêtait. Je lui expliquais certains trucs, que j'avais appris, durant mon premier voyage ici. Il m'écoutait attentivement, il posait des questions.

Harry, il était vachement joli, en Allemagne. Je pense que c'est le truc que j'ai le plus aimé observer.

Le Budenstag, qui est un monument historique? C'était joli. Le Budenstag avec Harry devant, qui contemplait l'architecture? C'était foutrement sexy.

C'était peut-être son manteau de daim. Son bonnet kaki. Son jean étroit. C'était peut-être aussi l'air de l'Allemagne, qui sait.

-Tu sais que tu es bien joli, aujourd'hui?

Il avait tourné la tête en souriant, peut-être un peu surpris par ma remarque. J'avais juste vraiment eu envie de lui faire remarquer.

-Harry Styles et l'Allemagne. Je te jure que c'est une combinaison jouissive, murmurais-je en l'enlaçant de mes bras.

Nous étions assis sur un banc, dans le joli parc. Eliott regardait les canards, dans le petit étang.

-Astrid Bennet et l'Allemagne, c'est jouissif, aussi, avait ajouté Harry, en déposant sa tête contre mon épaule, levant les yeux pour me fixer.

Et alors qu'on observait Eliott, Harry s'amusait à entrelacer ses doigts aux miens. Et cette petite action, aussi futile qu'elle soit... mon estomac en était chaviré. C'était probablement un des meilleurs moment de la journée. Je ne fais qu'y repenser et c'est comme si mon esprit se transporte au petit parc. Et que je ressens encore le vent froid contre mes joues. Et les cheveux d'Harry contre mon menton. Et l'odeur glaciale, qui se promenait dans l'air froid. Et que j'entends encore le rire cristallin d'Eliott. Et la voix rauque d'Harry.

Et que je ressens encore sa peau contre la mienne.

Après, nous nous sommes rendus à la petite cordonnerie. Il fallait que tout le monde ait sa paire de bottes.

J'eu le sourire en voyant les murs couverts de souvenirs, de photos et de vieux objets. Le veux cordonnier travaillait, derrière le comptoir. Et lorsque la sonnette tinta, il releva les yeux. Il lui fallut quelques instants, mais lorsqu'il me sourit, c'était comme si une montagne d'émotion s'installa dans mon coeur.

Tout de suite, il se leva et m'enlaça, avant de sourire en pointant mes bottes. Je lui présentai Harry et Eliott et il nous apporta des breuvages et des chocolats.

-Je pense que je vais pleurer, chuchotais-je en voyant Harry, qui essayait une paire de bottes, que le cordonnier lui avait tendu.

Harry avait éclaté de rire, avant de secouer légèrement la tête.

-Pourquoi Astrid va pleurer? avait demandé Eliott.

-Parce qu'Astrid à une étrange passion pour les bottes. Tu en veux, toi aussi?

-Mon dieu, je vais vraiment pleurer!

Le cordonnier était en train de regarder dans l'arrière-boutique. Il cherchait une petite paire de bottes, pour Eliott, qui s'était assis près d'Harry, en chaussette, prêt.

Harry me regardait en souriant. Il était joli, avec ses bottes. Il était comme moi. J'étais sans-mot. La seule chose que j'imaginais, c'était sa paire de bottes, près de la mienne et de celle d'Eliott, sur le tapis de l'entré.

Lorsque le vieil homme revint, une petite paire de bottes en main, Eliott se mit à sourire. Il rigolait et me regardait.

-Je serai comme Astrid! dit-il en déposant son pied dans la chaussure.

Harry l'aida à lacer les lacets, avant de le prendre dans ses bras et de se placer devant moi.

-Alors, on est comment? demanda-t'il en prenant la pose, exagérément.

-Fantastique. Vous êtes fantastiques, murmurais-je, la voix légèrement étranglée, par l'émotion.

Ça pouvait sembler étranger, d'avoir des larmes, pour une paire de bottes. Vraiment étrange, même.

Mais pour moi, c'était un peu comme le signe, la preuve, qu'Harry était la personne qu'il me fallait. Il était la personne qui me comprenait. Il était celui qu'il me fallait et Eliott était le petit gamin dont j'avais besoin, pour ne pas me perdre dans ce monde d'adulte et de routine.

-Tu veux bien fermer tes yeux, le temps de quelques secondes? demanda Harry, un sourire en coin, sur les lèvres.

Encore remplie d'émotions, j'hochai la tête et fermai rapidement les yeux, des papillons dans l'estomac à l'idée de découvrir pourquoi je devais fermer les yeux.

Je l'entendais murmurer, au vieux cordonnier, mais je n'avais aucune idée de la forme de sa surprise.

Et quelle surprise.

Probablement la plus belle de toute ma vie.

Je me souviens que la petitesse des semelles, dans mes mains, fut ce qui m'a fait éclaté. C'était comme si toute l'émotion que mon retour en Allemagne m'avait apporté venait d'exploser. Et je m'étais mise à pleurer, en souriant, les yeux encore fermés parce que je ne pouvais pas croire qu'Harry ait pensé à déposer des petites bottines allemandes, pour bébé, dans mes mains.

-Ce serait bien que tu ouvres les yeux, avait rigolé Harry.

-Je m'excuse, je m'excuse.

Et j'avais ouvert les yeux. Je n'avais pas encore regardé les bottines, mon regard s'était posé sur Harry, en premier. Il me regardait en souriant, Eliott dans ses bras. Le cordonnier souriait, lui aussi.

-Est-ce que je vais avoir un frère? demanda Eliott, qui ne comprenait pas trop ce qui se passait, présentement, dans la cordonnerie allemande.

-Probablement. Ou peut-être que ce sera une petite soeur, on ne sait pas, avait expliqué Harry, parce que moi, je ne pouvais pas parler, encore beaucoup trop sous le choc de l'émotion. Tu aimerais avoir un petit frère ou une petite soeur?

Relevant les yeux vers Eliott, je pointai la paire de bottes.

-Et ce serait les bottes, du bébé. Tout le monde aurait des bottes!

-J'aimerais mieux avoir un petit frère mais si j'ai une petite soeur, ça me dérange pas, dit Eliott en souriant.

Et après que tout le monde (enfin, principalement moi) se soit calmé, ce fut l'heure du dîner. Harry invita le cordonnier au restaurant. Et ce fut une jolie soirée.

Chaque paire de bottes fut inaugurée en marchant sur le pavé allemand et en entrant dans un resto typique de la capitale. Et j'aimais la métaphore.

-Tu as terminé? demanda Harry, en posant sa tête contre mon épaule.

-Pas encore. Je suis en rendu au dîner. Mais j'écrirai le reste demain. Mon poignet me fait un peu mal, dis-je en fermant mon cahier italien et en le déposant sur la table de chevet.

Eliott dormait dans la petite chambre. Nous étions revenus tard du restaurant, il s'était même endormi dans la voiture.

Je soupirai après m'être étiré. Tournant la tête vers Harry, j'ouvris la bouche.

-Tu n'as pas idée à quel point cette escapade est le meilleur cadeau de toute ma vie, Harry. Je me demande comment tu fais pour toujours avoir les meilleures idées. Même les bottines pour bébé... je pense que je n'en reviens pas encore. C'est rigolo, parce qu'on sait tout les deux que le bébé n'arrivera pas bientôt, mais... tu y as quand même pensé. Et ça, c'est...

Je secouai la tête, parce que je n'avais pas de mots pour décrire tout ce qu'il y avait, en moi.

-C'est parfait, murmurais-je en hochant la tête. C'est vraiment parfait. Et je t'aime. Et maintenant, c'est l'heure de faire l'amour, je pense bien.

Il m'approcha de lui. J'étais tout près de son corps, mes mains contre sa mâchoire. Mes pouces glissaient doucement contre sa peau chaude, puis sur ses lèvres. Et parce que j'en avais trop envie et que je ne pouvais pas attendre, je m'avançai près de sa bouche, pour l'embrasser.

-Je t'aime aussi, Astrid, chuchota Harry, après s'être légèrement reculé. Et j'ai hâte d'avoir un bébé, avec toi. Et j'ai déjà hâte de retourner en Allemagne, avec Eliott et toi. Et j'ai déjà hâte que tout tes trucs soient chez moi. Que tu poses du papier-peint dans le couloir et que tu ajoutes des vieux trucs pleins d'histoires dans tous les petits recoins de la maison.

***

REGARDE CES IMAGES CE SONT LES BOTTES :

y'a les bottes du (futur) bébé, en premier.

puis, celle de harry, que je trouve josjfdkljskjh genre mon garçon aux cheveux longs, il les aura.

puis les bottes d'eliott, qui sont super vieille (je pense que selon le site, elles datent des années 50 ou 70, je sais plus tropppp.) mais enfin, elles sont un peu étrange MAIS ELLE SONT TROP BELLES JE LES AIME D'AMOUR.

et les bottes d'Astrid. LA première journée que j'ai commencé à penser à Curiosité, j'ai cherché pleins de bottes. Et je revenais toujours à celle-ci.

J'AI ENVIE DE PLEURER.

je t'ai déjà dit que souvent, je ne planifiais pas la fin de mes histoires hein.

mais.

JE NE SAIS PAS SI C'EST LA FIN, MAIS ÇA FAIT MAL DANS MON COEUR ALORS C'EST PEUT-ÊTRE PARCE QU'ON S'EN APPROCHE.

JE NE SAIS PAS ET JE VEUX JUSTE PLEURER ET ALLER EN ALLEMAGNE ET VOIR ASTRID ET EMBRASSER HARRY ET JOUER AVEC ELIOTT ET AVOIR DES BOTTES.

JE PENSE QUE JE VAIS PLEURER.

je ne sais pas quoi dire.

je ne sais pas quoi dire.

je veux un garçon aux cheveux longs. en plus j'ai un fait un rêve trop sjihdhfsilksa, genre j'ai rêvé que y'avait un garçon aux cheveux longs avec moi, il me protégeait et tout (mais il voulait que je vende de l'héroïne avec lui et je voulais pas et je comprenais pas pourquoi on ne pouvait pas sortir ensemble, même si MOI, je ne voulais pas vendre de l'héroïne, enfin). Et là, je veux un copain je veux pleurer je veux un copain hdhssjrghfs.

je t'aime. et même si ces temps-ci je me sens étrange niveau inspiration, même si je sais zéro quoi faire de ma vie, que j'ai vraiment peur, que j'écris plus trop, que je dessine plus, que je joue au sims genre 70 heures par jour parce que là, c'est une vie parfaite (je suis retombé dans mes anciennes dépendances de siiiiiiims) et que j'ai envie de faire des listes mais que j'ai rien à mettre dans les listes, je te promet que les histoires continuent.

l.xx

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