PRISONERS | Terminé

By greatmary

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Des erreurs dans sa vie, Alex en a commis des tas... mais celle-ci pourrait bien lui être fatale. Une mère dé... More

P L A Y L I S T
1 - Objectif Columbia
2 - Arrivée fracassante
3 - Séance stratégies
4 - Relooking extrême
5 - Ian
6 - Une des leurs
7 - Entrée dans l'Elite
8 - Faire fausse route
9 - Échec et mat
10 - Fougue
11 - Gueule de bois
12 - Retour sur le ring
13 - Duel
14 - Echange explosif
15 - Tension
16 - Family issues
17 - Trêve
18 - Alliés...
19 - Vieux démons
20 - "Le" Ian Davis
21 - Strip
22 - Trop tard
Trailer !
23 - Birthday girl
24 - Jalousie
25 - Jouer avec le feu
26 - Presque sous contrôle
27 - Bruits de couloir
28 - Un jeu dangereux
29 - Se libérer
30 - Mean girl
31 - Son monde
32 - "Amis"
33 - Tango
34 - I want you
35 - Piégée
36 - Passion
37 - Confidences sur l'oreiller
38 - Soirée des révélations
39 - Ensemble
40 - Adrénaline
41 - Ne me quitte pas
42 - Prête à tout
43 - Appel à l'aide
44 - Mon destin
45 (1) - Outsiders
45 (2) - Outsiders
Tome 2
OUTSIDERS

Prologue

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By greatmary

© Par propriété exclusive de l'auteur, la copie et les utilisations partielles ou totales de son travail sont interdites; conformément aux articles L.111-1 et L.123-1 du code de la propriété intellectuelle. 

NA : Voici un trailer de PRISONERS crée par mes soins, histoire de vous mettre un peu dans le contexte !

* * *

1 AN ET DEMI AUPARAVANT - NEW YORK

Jusqu'à maintenant je n'étais jamais allée dans une prison. Les murs sont gris, l'ambiance est froide et pesante. Ce n'est pas tellement différent de mon habitat habituel, mais cette fois-ci les affiches publicitaires enfantines sont remplacées par des photos de disparition inquiétantes.

Je continue à airer entre les cellules, quand le garçon qui a hanté mes pensées durant deux ans apparaît devant moi, derrière des barreaux.

Il passe sa main dans ses cheveux foncés avant de me regarder d'un air méprisant.

— Mais regardez qui voilà ? Miss Rhodes se baladant en toute liberté entre des cellules, c'est ironique non ?

— Ferme la Carter, réponde-je avec prudence tout en m'éloignant de lui.

— Tu ne vas pas t'en sortir comme ça Alex. J'ai des relations dehors, je finirais par te retrouver et je te tuerai. Je le jure devant Dieu que je te tuerai.

Ses menaces ont toujours eu un certain pouvoir à m'effrayer, à effrayer n'importe qui d'ailleurs. Mais aujourd'hui c'est tout le contraire, je jubile, comme je n'ai jamais jubilé auparavant. Car tout ce cauchemars est terminé, je le sais. Sûr de moi et forte, je m'approche à pas lent de sa cellule. Son visage bouillonnant à deux doigts du miens me fait marrer. Faut dire que le voir enfermé entre quatre murs est carrément jouissif. 

— Tu sais quoi Carter ? Pour l'instant tu es enfermé entre quatre murs et cela va durer pendant des longues, très longues années.

Je continue tandis que ses poings se referment autour des barreaux :

— Alors je crois que tes menaces tu peux te les garder. Tu n'as plus le contrôle sur ma vie, c'est terminé Carter.

Un sourire mauvais aux lèvres, je m'éloigne de sa cellule tandis qu'un bruit assourdissant retentit dans l'ensemble de la pièce. Pas de doute, il s'entendra bien avec son colocataire trafiquant d'organe.

Adieu Carter.

C'est le cœur léger que j'approche le long couloir donnant sur les bureaux administratifs, mais je n'ai à vrai dire même pas le temps de m'asseoir dans la salle d'attente, qu'un homme grand aux cheveux châtains vient vers moi.

— Mademoiselle Rhodes, je vais vous recevoir.

Je hoche la tête avant de le suivre dans son bureau.

Moi c'est Alexia Rhodes, Alex pour les intimes. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que je suis loin d'être la fille la plus chanceuse au monde.

Ma misérable existence débute le jour de ma naissance, jour également synonyme du décès de ma mère alors qu'elle me mettait au monde. Glauque, hein ? Ce n'est pas fini, loin de là. Car mon père a, par la suite, tenté tant bien que mal de m'élever, mais c'était au dessus de ses forces. Je crois, honnêtement je n'ai pas énormément de souvenir de lui. L'une des seules choses dont je me souviens est le regard des services-sociaux, le regard compatissant qu'ils m'apportaient tandis qu'ils m'annonçaient que mon propre père m'avait abandonné. C'est ensuite Judith, ma grand mère maternelle, une femme formidable, qui a prit le relaie. Celle-ci s'est occupée de moi durant six ans, littéralement les six plus belles années de ma vie. Et puis la vieillesse s'est emparée d'elle, et se faisant bien trop faible pour prendre soin de moi, j'ai été placée à l'âge de quatorze ans dans un foyer pour jeunes en difficultés dans l'un des quartiers les plus pourri de Brooklyn. Le quartier Est. 

Les débuts ont été difficiles, mais j'ai rapidement fait la connaissance de Lynna Martinez, une fille de mon âge arrivée en même temps que moi dans le foyer. On s'est tout de suite bien entendue, un vrai coup de foudre amical. Au point qu'au fil des années, elle et son petit frère Simon sont devenus ma nouvelle famille. Ma famille de cœur, de soutient. Mais la dure réalité de la vie parvient toujours à me rattraper, et le troisième coup de massue arriva le jour où Lynna et Simon ont été adopté par une famille d'accueil. 

Ce départ signait alors le début du cauchemar. Du véritable cauchemar. 

Seule, triste et totalement déprimée, j'ai laissé l'un des plus gros psychopathe que le monde n'ait jamais connu m'approcher, et cette négligence fut la plus grosse connerie de toute ma vie. Rebelle, effrayant, arrogant, Carter Winston est le stéréotype même du mauvais garçon. Du très mauvais garçon. Arrivé peu de temps avant le départ de Lynna, on racontait qu'il avait passé plusieurs séjours en camp pour jeunes délinquants avant d'atterrir au foyer. Ce gars-là effrayait tout le monde, sauf moi. J'étais complètement imperturbable à l'époque. Nous avons fait rapidement connaissance et je crois même qu'il avait un petit faible pour moi. 

Et puis le jour qui devait arriver arriva. Car oui, malgré les menaces de certains juges, Carter n'a jamais cessé de fourrer son nez dans des affaires illégales. Et quand il m'a proposé de lui donner un coup de main dans son nouveau trafic, j'ai accepté. Au début je me sentais libre, rien ne pouvait m'arrêter. Mais cette histoire a rapidement prit un autre tournant. Tout cela prenait trop d'ampleur. J'ai voulu à de nombreuses reprises tout arrêter, mais Carter se faisait de plus en plus menaçant à mon égard. «J'étais un membre de l'équipe » qu'il disait, enfaîte il avait surtout peur que je les balance lui et ses potes. Ce que j'ai fini par faire.

Il y a de cela quelques semaines, de nombreux officiers de police traînaient autour de notre foyer. J'ai rapidement compris qu'ils étaient à l'affût du trafic de Carter. Je n'avais alors que deux solutions : ne rien faire et finir en prison, ou bien collaborer avec la police en dénonçant mes patrons. Le choix a été vite prit quand j'ai reçu une énième menace de Carter.

— Assieds-toi là.

L'officier de police attrape un dossier et vient se placer en face de moi. Je le détaille de la tête aux pieds. Il doit avoir la trentaine pas plus. Mon regard se déplace vers son badge accroché à sa chemise en coton : « Dean Rivers ».

L'homme feuillette le dossier qui doit à priori être le miens, puis lève les yeux vers moi. Je passe ma main dans mes cheveux blond, un vieux réflexe synonyme de nervosité. 

— Alors, commence Dean d'une voix grave, Tu t'appelles Alexia Rhodes et tu es née le 18 mars 1997.

Il lève une nouvelle fois les yeux vers moi, comme pour me demander mon approbation, et je réponds positivement, le cœur bien moins léger qu'il y a quelques minutes. Je ne comprends pas ce qui se passe, je ne comprends pas pourquoi je suis de nouveau assisse dans ce bureau à subir un interrogatoire, alors que j'ai fait exactement ce qu'ils attendaient, alors que je leur ai livré exactement qui ils attendaient. Je ne sais pas, ils devraient m'être redevable non ? Et pourtant, ce Dean ne cesse de me fixer comme si j'étais la pire des coupables. Et ça m'angoisse, cette situation m'angoisse. 

— Et tu as passé la majeure partie de ton adolescence dans le foyer de Brooklyn Est ?

— Oui j'ai eu des problèmes familiaux, réponde-je, une tension bien présente dans la voix.

Il repose ses yeux sur mon dossier, toujours en pleine réflexion. Il semble soucieux, comme si il ignorait ce qu'il devait faire de moi. J'aimerai être cette jeune fille modèle, à attendre patiemment que ma sentence arrive. Mais ce silence pesant est insoutenable, et je n'y tiens plus.

— Vous allez me dire ce que je fais là à la fin ? Je vous ai livré Carter, c'est ce que vous vouliez non ?

Dean soupire puis place le dossier en face de lui avant de me fixer droit dans les yeux. Durant une poignée de seconde, son regard froid et autoritaire me rappelle celui de Carter, et je déglutis difficilement. 

— Les choses ne sont pas aussi simples Alexia.

Evidemment que les choses ne sont pas simples. Et moi qui ai cru naïvement qu'elles le seraient...

J'ouvre légèrement la bouche avant même de savoir quoi répondre, mais c'est alors qu'un homme fait irruption dans la pièce. Un homme de la même carrure que mon nouveau bourreau, portant deux tasses remplies de café dans ses mains. Dean en récupère mécaniquement une et la place devant lui. Je m'attends à ce que l'autre homme sorte de la pièce, mais non, il s'appuie contre le mur devant moi. Avoir deux paires de yeux figées sur moi augmentent littéralement les pulsations de mon cœurs. 

— Tu as pris la bonne décision en collaborant avec nous, mais que tu l'ais voulu ou non tu as quand même eu une place importante dans ce trafic de drogue...

Inconsciemment, mes sourcils se froncent. Mes mains deviennent moites et une boule gigantesque semble s'emparer de mon estomac. Ça y est, ma sentence commence.

— ... Et tu as dix-huit ans depuis maintenant deux mois, de sorte que tu risques près de cinq ans de prison.

Le monde entier s'écroule autour de moi, littéralement. Cela ne peut pas être possible. Je n'ai pas surpassé toutes ces épreuves, vécu toutes ces merdes pour finir en prison à dix-huit ans. Je ne peux pas l'accepter.

Et pourtant, je pourrais entendre d'ici les voix de quelques-uns de mes professeurs de lycée qui n'ont jamais pu me blairer: "Ça devait finir par arriver" "J'ai toujours su que cette fille était de la graine de racaille". 

Ils ont peut-être raison après tout.

Le visage de ma grand-mère apparaît dans mon esprit, et cette simple vision suffit à me donner la nausée. Qu'est-ce qu'elle penserait de moi si elle me voyait en ce moment même ? Elle serait si déçue. 

Je suis tellement dans mes pensées que je ne remarque pas tout de suite le regard compatissant de Dean, et les pas de son collègue avancer vers lui pour lui glisser quelques mots à l'oreille. 

— Tu es sûr de toi ? lui demande-t-il soucieux, et Dean hoche positivement la tête.

Quoi ? Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi cette question ? Pourquoi est-ce qu'ils ont parlé à voix basse pendant des plombs ? Qu'est-ce qu'ils prévoient pour moi ? La patience n'a jamais été mon point fort, et cette sensation d'être complètement mise à l'écart sur mon propre sort me rend tarée. 

— Tu es jeune, continue Dean, sans prendre en compte la détresse évidente peinte sur mon visage, Tu as vécu pas mal de choses difficiles. La vérité c'est que si tu pars maintenant en prison, ça va être dur pour toi plus tard de t'en relever. Et tu as quand même agi d'une façon que l'on ne peut pas l'oublier. Alors on a quelque chose à te proposer...

Ok je suis définitivement paumée. Il y a deux secondes je croyais que tout était foutu pour moi et là... quoi, est-ce qu'il y aurait une issue ?

— D'abord laisse-moi te poser quelques questions : as-tu déjà pratiquées du sport auparavant ?

— Heu Ouais : de la danse et de l'athlétisme, rétorque-je lentement, toujours dans l'incompréhension la plus totale.

— De l'athlétisme ? Excellent.

L'homme derrière Dean prend note dans un petit carnet, tandis que je me dandine mal à l'aise sur ma chaise. 

— Quelle qualité penses-tu avoir dans ce sport ?

— Je dirai que je suis plutôt agile et j'ai une vitesse rapide.

Je me souviens encore des nombreuses courses de vitesse organisés par mon lycée, je finissais une fois sur deux premières à tous les coups. C'était bien les seuls fois où je m'y sentais importante tiens...

— As-tu déjà porté une arme à feu ?

Quoi ? Mes yeux rencontrent automatiquement les siens. Je ne m'attendais pas à cette question. Et surtout, je ne comprends toujours pas là où ils veulent en venir. 

— Non, déclare-je peu sûr de moi, avant de me corriger devant son regard insistant, Bon... disons que j'en ai déjà utilisé une, mais seulement pour apprendre ! Je n'ai blessé personne, je vous jure !

Un mince sourire prends forme sur son visage, et je me mords la lèvre. Peut-être aurait-il mieux valu que je ne partage pas cette information ? Bien que son regard soit tout sauf agressif. 

— Alors, qu'est-ce que tu en penses ? demande finalement Dean, en se tournant vers son collègue.

Le deuxième homme semble bien moins sûr de lui, mais finit tout de même par approuver. De toute façon, que pourrait-il dire face à son supérieur ? 

— Ouais, avec un entrainement intensif elle serait parfaite.

— Est-ce que quelqu'un aurait l'amabilité de m'expliquer ce qui se passe ? lâche-je finalement, ne supportant plus d'être seulement spectatrice de cette scène. 

— Mais certainement.

Dean m'adresse un énième sourire avant de récupérer, dans un classeur sortant de nul part, un contrat portant comme gros titre « Agent secret du FBI ».

— Je ne comprends pas.

Vraiment pas. Et ces deux gars commencent sérieusement à me faire flipper. 

— C'est un concept que nous avons crée il y a de cela plusieurs années. En plus de notre équipe new-yorkaise, il existe des agents qui travaillent dans l'ombre pour nous aider dans nos enquêtes. Leurs rôles se résument à de l'infiltration. Des infiltrations parmi des gangs, des trafiques pour tenter de récupérer un maximum d'informations. En clair nous te proposons de travailler pour nous pendant cinq ans, c'est-à-dire, le temps que tu aurais dû normalement passer en prison.

— Waouh. 

C'est tout ce que j'arrive à prononcer. Ça me fait beaucoup trop d'informations à avaler en si peu de temps. Moi un agent du FBI ? C'est du délire !

— Tu as le profil parfait : tu es jeune, sportive, tu sais comment ce milieu fonctionne et le fait que tu sois venu dénoncer Carter prouve que tu es courageuse. Mais surtout que tu es de notre côté.

De leur côté... Suis-je vraiment du côté de la police ? Honnêtement, j'ai avant tout dénoncé Carter pour sauver ma peau. 

— Je ne sais pas, je ne sais pas si je pourrai... Et puis d'abord, pourquoi m'avoir parlé d'entrainement intensif si mon rôle est simplement de l'infiltration ? 

— Parce qu'il faut que tu saches te défendre au cas où une infiltration tournerait mal. Tu peux avoir affaire à des hommes dangereux.

Des hommes dangereux, des hommes comme Carter. Putain. Je viens tout juste de me sortir de l'enfer, est-ce que je suis vraiment prête à en subir un autre ? D'un autre côté, ai-je vraiment le choix ?

— Tu préfères sérieusement passer les cinq prochaines années de ta vie en prison ? m'interroge Dean en venant s'asseoir à un bout de table à côté de moi. 

J'avale difficilement, il m'ôte littéralement les mots de ma bouche. Je ne veux pas aller en prison, tout mais pas ça. D'autant plus que je ne donne pas chère de ma peau si Carter découvre que je suis à sa portée. 

Ma décision est toute prise lorsque je lâche, d'une voix peu assurée :

— C'est d'accord.

— Bonne réponse.

Dean sourit de toutes ses dents et revient s'asseoir sur l'immense siège en face de moi. Je ne sais pas trop comment réagir face à son air ravi. Je suppose que je devrais me sentir mieux,  libérée, je n'irai pas en prison après tout. Mais c'est le contraire. Cette fichue sensation de malaise ne semble pas vouloir quitter ma poitrine. Peut-être parce-que j'ai l'impression qu'encore une fois, les ennuis ne font que commencer.

Son sourire chutant laissant place à un expression sérieuse me confirme cette théorie, et je retiens mon souffle lorsque Dean déclare d'une voix dure, une phrase qui va me hanter durant les deux prochaines années à venir :

— Par contre, que l'on soit d'accord. Tu as de la chance que l'on t'accorde une autre chance, alors un seul coup à l'envers et tu pars direct en taule.

Je déglutis difficilement. Bordel, dans quoi est-ce que je me suis embarquée ? 

J'ai envie de m'enfuir en courant, sérieusement. De me barrer de ce pays, de cette vie. Mais au lieu de ça, je me contente de garder la face, en souriant d'un air sûr de moi, comme toujours. C'est la meilleure solution Alex. 

— Je signe où ?

******************************************

Hey ! J'espère que tu as aimé ce prologue ! 

Juste pour information, je viens de créer un compte Instagram en lien avec celui-ci : greatmary_wp - viens me follow ! (enfin si tu en as envie hein mdr)

<3

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