Je ne sais pas, cela fait combien de temps que je reste comme une conne à les regarder. Mais c'est comme ci mon cerveau c'était mis sur pause. Mon coeur ne bat plus correctement. Je ne pensais pas que le voir assis à côté d'une autre fille que moi me mettrais dans cet état. Le pire c'est que je n'arrive pas à lui en vouloir. Pourquoi je lui en voudrait ? C'est une bombe atomique cette fille, et moi je ne suis rien. Il n'y a pas photo, ça notoriété ne fais qu'augmenter, il a besoin de quelqu'un à son image. Et ma vie compliqué, ne lui apportera que des problèmes. Je savais que nous deux ça ne durerait pas, mais je me suis attaché beaucoup trop vite à lui. Tout me plaît chez lui, que ce soit physiquement ou mentalement. C'est le seul qui me fait sentir femme a travers son regard bleu persant. Le seul qui sait comment me toucher pour me faire ressentir des milliers de frissons, celui qui fait brûler ma peau. Celui qui me fait vibrer juste avec le son de sa voix. Dès le premiers jours j'ai su qu'il était différent. Lydia avait raison, je l'aime depuis le premier jours, mais j'ai essayer de le nier. C'est pour ça que ça me fait mal de réaliser que notre histoire est finit.
Quand son regard croise le mien, je quitte mes pensées pour revenir à la triste réalité. Il ouvre grand la bouche et le seul son qui sort de sa bouche est :
-Wow...
Je me retourne et essaye de sortir le plus rapidement de cette endroit, j'etouffe et je veux être seul. J'entends mon prénom à plusieurs reprise, je ne sais pas qui m'appelle, mais je m'en fou et je ne me retourne pas. Je remonte dans ma chambre. Je me retiens de ne pas pleurer. Je me suis promis d'être forte. C'est la première fois que je tombe amoureuse, et ça craint. Je n'ai pas le temps de reprendre mon souffle qu'on toque à ma porte.
-Antoine...
-Pourquoi t'es parti ?
-T'avais l'air occupé...
-Avec Camille ? On est ami Selena...
Donc elle s'appelle Camille cette fille.
-Si tu le dis...
-Tu es sublime Selena, je...wow...je n'ai jamais vu de fille aussi belle que toi...
Il s'approche de moi pour m'embrasser, mais je le repousse.
-Antoine... Je veux qu'on arrête...
-Quoi ? Arrêter quoi ?
-Je ne veux plus qu'on soit ensemble...
-Quoi ! Pourquoi ?!
-Je...Je...
-C'est à cause de Camille ? Selena c'est juste une amie. Il n'y a jamais rien eu et ça continuera comme ça. Elle ne me plaît pas, elle est rien pour moi.
-Ce n'est pas de sa faute, enfin si, un petit peu, elle m'a juste permis de voir les choses plus clair. On savait tout les deux que ça ne marcherai pas, et je préfère qu'on arrête cette relation avant que l'un de nous finisse par en souffrir.
-C'est trop tard pour ça...
-Je ne te mérite pas Antoine, tu mérite quelqu'un de mieux, qui te soutiendra, comme il se doit, quelqu'un avec qui tu peux t'afficher fièrement et qui te mettra en valeur. Quelqu'un avec qui tu pourras sortir dans la rue. Je risque d'être un frein dans ta carrière, et je ne veux que ton bonheur.
-Selena tu te dénigre beaucoup trop, je suis plus que comblé avec toi. J'ai tout se dont j'ai besoin. C'est plutôt moi qui ne te mérite pas. Tu es merveilleuse et je t'apprécie énormément, je me suis attaché très vite je ne peux plus me passer de toi. S'il te plaît ne fais pas ça.
-Ma vie est très compliqué Antoine, quand tu la connaîtra, tu n'auras plus envi d'être avec moi.
-Il n'y a rien, rien ni personne qui pourrait m'éloigner de toi.
-C'est trop tard Antoine, c'est fini.
Il souffle bruyamment, et se masse la tempe. Il s'approche de moi et m'embrasse passionnément. Son baiser me transporte sur une autre planète comme d'habitude. Je ne comprend pas pourquoi mon corps réagi au sien de cette manière. A chaque fois qu'il est près de moi j'ai cette douleur agréable dans mon bas ventre, j'ai la peau qui brûle. Je me suis laissé tomber amoureuse, alors que je me suis promis de ne jamais faire cette connerie. Il me fait tomber sur mon lit et m'embrasse le cou. Il descend sur mon décolleté et embrasse la naissance de ma poitrine. Je gémis de plaisir, et je plonge mes mains dans ses cheveux. Je lui retire sa veste, et glisse mes mains sous son tee-shirt, que je retire quelque seconde plus tard. Je le retourne et me place à califourchon sur lui. Je ne me contrôle plus, mon cerveau me hurle d'arrêter mais mon corps et mon coeur, m'oblige à continuer. Il retire mes chaussures tout en m'embrassant et me retire mon haut. Il passe ses mains et ses lèvres sur tout mon corps. Sa main glisse vers la fermeture de mon pantalon, et mon cerveau se décide enfin à se réveiller.
-Stop !
Il me regarde, il ne comprend pas. Même moi j'ai du mal à me suivre. D'un coup je le jette et la minute d'après je lui saute dessus et lui arrache ses vêtements.
-Pourquoi tu fais ça ?
-Antoine on ne peut pas je suis désolé.
-Tu n'as pas vraiment envie de me jeter, tu te force à le faire. Pourquoi tu fais ça ? On a tout les deux envi d'être ensemble !
-Parce que tu ne connais pas ma vie. On est trop différents pour être ensemble. Pourquoi continuer si on sait qu'on fonce droit dans un mur ?
-Ca me rend triste de savoir que tu n'as jamais cru en nous. Tu ne nous donne même pas une chance.
-Antoine, j'essaie juste de me protéger et d'éviter de souffrir...
-En me blessant par la même occasion...
-Antoi...
-Nan, c'est bon j'ai compris...
Il se rhabille et me laisse toute seule dans la chambre. Une fois seule, je réalise la connerie que je viens de faire.
Ça fait deux jours qu'Antoine ne me parle plus. J'ai l'impression que ça fait une éternité. Pour me remonter le moral, j'ai passer des heures en facetime avec Lydia et mon fils. Antoine ne se gêne pas pour se gambader partout dans le château avec ses conquêtes. En deux jours je l'ai vu en compagnie de cinq filles. Les garçons sont venus me voir ne comprenant pas pourquoi Antoine se permettait de draguer ouvertement ces filles. Je leur ai expliqué que c'était terminé. Ils étaient triste, mais eux sont sur qu'on se remettra ensemble. Perso, j'en doute, j'ai arrêté les chose sans raison valable, et je nous ai blessé tout les deux par la même occasion.
J'assiste à l'entraînement des bleus avec l'équipe médicale. Une fille magnifique s'approche d'Antoine, elle est brune aux yeux vert, la peau bronzé, on dirait Adriana Lima en plus jeune. Elle lui saute dans les bras et lui pose ses lèvres sur son front. Je décide de m'éloigner, ça me fait beaucoup trop mal de le voir avec une autre. Des larmes coulent sur mes joues, et pour une fois je n'ai pas envi de les empêcher de couler.
-Nena !
Je me retourne et Paul se tient devant moi.
-Ne t'inquiète pas pour Antoine m'a belle, je le connais il n'est pas du genre play-boy de sauter de fille en fille. S'il fait ça, c'est sûrement pour te rendre jalouse. Je lui ai parlé et ça l'a vraiment blessé que tu décide d'arrêter votre relation. Il t'apprécie vraiment beaucoup, je ne l'avais jamais vu aussi heureux et épanoui, je n'avais pas compris pourquoi jusqu'à que je vous vois vous embrassez au stade. Je pense qu'il est entrain de tomber amoureux de toi et il ne sait pas comment réagir à la situation.
-Paul, entre Antoine et moi, c'était seulement de l'attirance, on est pas amoureux. Et les choses sont mieux comme ça, on ne pouvait pas, il est footballeur, et je suis moi. Ça se serait finit d'une façon ou d'une autre. Et en ce qui concerne les filles qu'il fréquente, on est plus ensemble, il fait se qu'il veut.
-Je pense qu'au contraire tu es faites pour Antoine, et qu'il est fait pour toi. Tu es quelqu'un de géniale, tu es une amie en or et si on a gagné tout nos match jusqu'à présent c'est grâce à toi. Tu nous motive et nous encourage, tu crois en nous, tu es notre soleil. Je comprends pourquoi Antoine s'est épris de toi. Et je suis ton ami, je sais que ça te blesse de le voir avec toute ses filles.
-Ne t'inquiète pas Paul je vais bien, j'ai juste besoin d'un peu de temps.
-Tu l'aime ?
-Quoi !
-T'as très bien compris.
-Euh non je ne l'aime pas, je suis juste très attaché à lui. Il est devenu important pour moi.
-Je sais que tu l'aimes ça se voit dans tes yeux.
Il me prend dans ses grands bras, mais je me sens toujours aussi mal.
Toutes la semaine c'est passé comme ça. Je le voyais avec une fille, j'allais pleurer, j'appelais Lydia et je parlais à mon fils, et rebelote. Mes séances avec Antoine, se faisait dans une ambiance glaciale, et un silence totale. Le toucher me perturbait et je n'avais qu'une envie : lui sauter dessus.
Aujourd'hui c'est le match contre l'Islande, et comme à mon habitude je suis confiante. Je me suis fait un nouvelle ami, il s'appelle Scott, il fait parti des coach des bleus. Il est vraiment sympa, drôle et intelligent. Il est aussi très beau, les yeux vert, des cheveux châtain clair, un visage d'ange. Et il est gay, mais ça je suis l'une des seules au courant, ce n'est pas parce qu'il a honte. Au contraire il s'en fou de se que peuvent penser les autres, les gens le savent tant mieux sinon tant pis.
-Tu vas faire quoi après l'Euro me demande Scott.
-Je sais pas, je compte prendre des vacances bien mérité d'abord et je verrai par la suite.
-Et bien si tu as besoin d'aide tu peux bien sûr compter sur moi.
Je le remercie et il me prend dans ses bras. Quand je me détache de lui, j'aperçois Antoine, nous regarder de loin. Il a l'air énervé, sa mâchoire est serré, tout comme ses poings, et son corps est tendu. Je n'y prête pas attention et me dirige vers le car qui nous amènera au stade.