Une fois arrivé à Clairefontaine, je monte directement dans ma chambre. On toque à ma porte, 5 minutes après, la tête d'Antoine apparaît. Mon coeur bat plus vite quand je le voit, il m'a tellement manqué en un jour. Il prend beaucoup trop d'importance dans mon coeur.
-Ça va pas Selena ?
-Si si...
-A chaque fois que tu reviens de chez Lydia tu fais une tête d'enterrement donc je m'inquiète.
-C'est juste qu'elle me manque...
Je ne peux pas lui dire que j'ai un fils et que le quitter me brise le coeur à chaque fois.
Il me prend dans ses bras et m'embrasse, puis je retourne travailler. Les garçons passent chacun leur tour dans mon cabinet. Il me racontent leur vie, leur impression sur le match. Je suis devenue un peu comme leur confidente, ils ont besoin de moi comme j'ai besoin d'eux. C'est dingue comment ils ont pu avoir un impact aussi important dans m'as vie.
Viens autour d'Antoine, il se déshabille et reste en caleçon comme d'habitude, et s'installe et je le masse et détend ses muscles. Il se retourne et je masse ses mollets, mais comme à chaque séance avec lui, mes yeux dérivent toujours sur ses magnifiques fesses.
-Je pourrais rester dans cette position toute la journée... Souffle t-il.
-Moi aussi... je réponds toujours les yeux rivés sur ses fesses.
Il se retourne et me lance un regard rempli d'incompréhension.
-Je te gêne pas ? me lance t-il amusé.
Je sors de ma contemplation des fesses de mon copain et me retourne vers lui.
-Pourquoi j'ai fais quoi ?
-À part me reluquer mes fesses à toi de me dire...
Je rougis de honte je me suis fait prendre la main dans le sac.
-Mais ça va pas tu me prend pour qui, je mens.
Oui je sais je n'assume pas du tout...
-C'est pas grave c'est pas comme si je ne le faisais pas quand tu as le dos tourné... Me dit-il amusé.
La colère me monte à la tête et j'ai une soudaine envie de meurtre.
-Je peux savoir qui tu mates derrière mon dos ?!
Il éclate de rire, et là j'ai vraiment envie de le tuer.
-En plus de ça tu te fous de ma gueule, je réponds très énervé et très blessé.
Il se reprend et il pose sa main délicatement sur ma joue et l'autre sur ma hanche.
-Bébé, la seule personne sur laquelle mon regard se pose c'est toi, et seulement toi.
Je me sens soulagé, donc je le prends dans mes bras.
-Donc c'est moi que tu matte ? Je demande, rouge de honte.
-Je serais fou de ne pas le faire, tu t'es vu...
-Oui c'est pour ça que je ne comprends pas.
-Tu est magnifique, rentre le toi dans la tête.
-Et toi, tu es très beau, et j'avoue que ton derrière est très attirant... J'avoue en baissant la tête honteuse.
-Arrête de faire ça sinon je vais être dans l'obligation de te sauter dessus !
-Quoi ! Qu'est-ce que j'ai fais ?
-Tu te mord la lèvre, et ça me fait penser à des trucs pas très catholique...
-Oh désolé... Je n'ai même pas remarqué que je le faisais...
Il m'embrasse et me prend dans ses bras.
Le match contre l'Irlande est arrivé très vite, les garçons ne font que s'entraîner et je n'ai pas pu voir beaucoup Antoine. Je fais un câlin à chacun des joueurs, depuis qu'il ont perdu leur match contre la Suisse, ils pensent vraiment que mes câlins portent chances.
Les garçons se mette les uns derrière les autres pour rentrer sur le terrain. Quand tout le monde a les yeux tournés, j'attrape le poignet d'Antoine et l'emmène dans un coin, où il n'y a personne.
-Selena qu'est...
Je le coupe et je plaque violemment mes lèvres sur les siennes. Il se laisse faire, et prend même l'initiative d'approfondir le baiser. Sa main est posé sur ma joue et l'autre dans mes cheveux. Mon corps brûle, j'ai des frissons partout, je n'ai jamais ressenti autant de plaisir avec quelqu'un. Après de longues minutes on s'arrête à bout de souffle.
-C'était pour me porter chance ? Me demande t-il avec son front collé au miens.
-Nan tu n'as pas besoin de chance... J'en mourrais d'envie et tu me manquait ...
-Moi aussi tu m'as manqué...
Il me prend dans ses bras, et j'hume son odeur.
-Aller maintenant vas gagner ce match.
Il me sourit et s'en va rejoindre les autres. Je rejoins l'équipe du staff a côté des entraîneurs. Le match commence et l'Irlande marque un penalty causé par Ramy à la deuxième minutes. On est tous dégoûté mais on se laisse pas abattre j'ai confiance en notre équipe, j'ai confiance en Antoine et je sais qu'ils vont gagnés ce match. La première mi-temps est finis et je sens que les bleus sont tous abattu.
-Didier est-ce que je peux leur parler s'il vous plaît.
-Pas longtemps j'ai plein de chose à leur dire.
On se dirige vers les vestiaires et quand on rentre à l'intérieur, les garçons sont choqués de me voir, Antoine me regarde dans l'incompréhension.
-Pourquoi t'es là Nena ? Me demande Paul.
-Je devais vous parlez donc si vous voulez bien m'écouter se sera pas long. Je voulez vous dire que je sais que vous êtes fatigué, que vous avez la pression sur vos épaules. Mais vous devez arrêter de penser à tout ça et vous devez commencer à jouer pour vous. C'est votre Euro, je vous vois tous les jour vous entraîner comme des dingues. Vous avez la chance de faire se qui vous passionne. Ne gâchez pas ça, donc amusez vous surtout, c'est le plus important. Faites en sorte que les équipes contre lesquels vous allez jouer soient fière de vous avoir pour vainqueur. Bon je vous laisse entre les mains de votre coach. N'oubliez pas que je vous adore bande d'imbéciles.
Je quitte les vestiaires soulagé d'avoir pu leur parler, j'ai pu voir qu'ils avaient l'air d'accord avec ce que j'ai pu leur dire.
Le match reprend et je suis confiante, ils vont gagnés. Mon bébé marque à la 58e minute, je saute de joie, je suis trop fière de lui. Il marque une deuxième fois, trois minutes plus tard ! Il me regarde et me fait un clin d'oeil. Il a mis un doublet. Je suis tellement contente pour lui. Malgré ce qu'il peut penser de lui, je crois en lui et c'est capacité. Il fait ce qu'il aime, c'est pour ça qu'il est aussi bon sur le terrain. A la fin du match une fête est organisé à l'hôtel. J'ai enfilé un jean slim noir, un haut beige qui est un peu décolleté, et j'ai fais l'effort de mettre des talons. Je me maquille légèrement et je laisse mes cheveux lâché. J'ai l'impression de retrouver la fille que j'étais avant en me regardant dans le miroir. J'ai envi de faire des efforts sur moi-même pour Antoine, des fois j'ai l'impression que je ne le mérite pas.
Une fois arrivé à la fête, je cherche mon homme partout du regard. Je vois qu'il y a plein de personnalités, et beaucoup de monde. Je suis interrompu par Blaise et Dimitri qui me remercie pour le soutien que je leur ai apporté. Ils n'ont vraiment pas besoin de remercié pour ça, il mérite d'aller le plus loin possible pas pour la France mais pour eux. Je croise Paul, Patrice et Olivier qui m'invite à danser. Je les suis et danse un peu avec eux. Mais la présence d'Antoine me manque.
-Les gars vous auriez pas vu Antoine ?
-Ton chéri te manque ? Me taquine Paul.
-On est juste ami Paul...
-Oui et la galoche que tu lui a donné tout à l'heure est amicale, elle aussi... Me répond t-il mort de rire.
Patrice et Olivier se retourne choqués vers moi.
-Quoi ? Pff... Qu'est-ce que tu racontes ? Je dis rouge de honte.
-Tu ne me l'a feras pas à moi.
-Je peux savoir de quoi il parle ? Me demande Patrice et Olivier.
-S'il vous plaît les gars ne dites rien à personne, si quelqu'un l'apprend je perd mon boulot.
-Ne t'inquiète pas, me rassure Paul en me prenant dans les bras.
-Putain, on est trop bête vous vous êtes bien foutus de notre gueule, me dit Patrice.
-Je comprend mieux pourquoi Antoine te dévore tout le temps du regard, moi qui le prenais pour un psychopathe, rigole Paul.
Je les laisse et repars à la recherche d'Antoine. Je suis rassurer qu'il le sache, ce sont mes amis et j'en avais marre de devoirs me cacher tout le temps devant tout le monde. Je croise Laurent qui me dit qu'Antoine est au bar.
Quand je l'aperçoit, mon coeur rate un battement. J'ai l'impression que mon coeur lâche et se casse en mille morceau. Il est beau comme jamais, avec son jean noir, un tee-shirt blanc, sa veste en cuir et ses cheveux en bataille. Le seul problème est la fille qui se trouve à se côté. Une ancienne miss France, je ne sais plus comment elle s'appelle. Ils sont proches très proches. Ils rigolent ensemble comme s'il se connaissait depuis des années. Elle est très tactile avec lui, elle lui touche le torse, les bras, ses joues. Et moi je reste figé comme une conne à les regarder.