Harry.
J'arrêtai ma voiture dans le stationnement de Val.
À travers le rétroviseur, je voyais qu'Eliott semblait triste.
-Il y a un problème? demandais-je en détachant ma ceinture de sécurité, me retournant vers lui.
-J'ai pas envie d'aller chez maman, papa.
Je soupirai en pinçant les lèvres.
-Eliott, tu as toujours envie d'aller chez maman, d'habitude. En plus, il y aura ta fête d'anniversaire, dans quelques jours. Et ton gâteau au chocolat. Et je crois même que maman m'avait dit que vous décoreriez la chambre de Jade.
Il haussa les épaules en soupirant, fermant ses yeux. Je sortis de la voiture, prit son sac dans le coffre, avant d'aller ouvrir la porte arrière. Je me penchai à hauteur et prit sa petite main dans la mienne.
-Qu'est-ce qu'il y a? demandais-je doucement en replaçant ses cheveux.
-Maman, elle parle seulement que de Jade. Et j'en ai marre. Et je préfère être chez toi, parce que je peux dormir avec toi et on écoute le foot et on prend notre douche ensemble et on joue au super-héros. Et je peux manger des biscuits.
Je souris en embrassant sa petite joue.
-Je suis certain que maman fait pleins de trucs cool que je ne fais pas. Par exemple... elle a un piscine. Et tu as un trampoline. Et même un super vélo bleu! Et maman, elle fait de la bonne nourriture, non?
Il soupira et je l'aidai à détacher sa ceinture de sécurité. Il me prit la main et nous marchâmes jusqu'à l'entrée de la grande maison de Val.
Je soupirai en appuyant sur la sonnette, replaçant mes cheveux.
C'est son mari, qui ouvrit la porte.
-Bonjour, Harry, dit-il en me tendant la main.
Je lui tendit la main en mon tour en souriant faiblement, lorsque Dan appela Valerie.
Elle arriva quelques secondes plus tard, en complet. Elle revenait probablement de travailler.
-Salut garçon, dit-elle en voyant Eliott. Tu as passé une belle semaine chez papa?
Il se contenta d'hocher la tête et de lui faire un petit sourire. J'en profitai pour regarder sa grande maison. Sur le mur devant moi, il y avait un photo de Dan, Val et Eliott, devant la mer. Elle l'avait amené en voyage, l'été dernier.
-J'ai mis tout ce qu'il avait besoin dans son sac. Tu viendras le porter chez moi dimanche soir? demandais-je à Val, qui me regardait.
-En fait, j'ai un gros souper avec une fondation. Est-ce que tu peux venir le chercher vers 13 heures? demanda-t'elle en croisant ses bras sous sa poitrine, ce qui rendait son ventre encore plus gros.
Me retenant de rouspéter, parce que c'était toujours la même chose avec Val, j'hochai la tête.
-Dimanche prochain, Eliott, tu pourras aller chez Astrid et lire, non? Si tu veux, on fera des biscuit en forme de bouquin, dis-je en souriant à Eliott, pour ne pas qu'il voit la petite tension entre sa mère et moi.
-Astrid? demanda-t'elle en haussant un sourcil, soudainement intéressée.
-C'est la fille qui a ouvert une librairie, à côté de la boulangerie, dis-je en hochant la tête. Eliott l'aime bien.
-Elle est super, Astrid! Elle m'a donné un livre de super-héros et elle m'en donnera d'autres. Il y a pleins de livres et pleins de vieux trucs et c'est super cool! se réjouit Eliott en regardant Val.
Elle fit un petit sourire, avant de me regarder dans les yeux.
-Le souper va refroidir, dit-elle simplement.
C'était signe que je devais partir.
Je donnai le sac d'Eliott à Val, avant de me pencher vers lui. Je lui fis un clin d'oeil et l'enlaçai très fort, la dernière fois avant une semaine.
La boule dans la gorge, comme à chaque fois que je venais le porter ici, je flattai son petit dos. Il faisait la même chose, sa petite main contre mon grand dos.
-Je t'aime, super-héros, chuchotais-je en embrassant sa joue. Tu dormiras avec moi, la semaine prochaine?
-Absolument, capitaine, murmura Eliott à son tour.
Et je me reculai. Je lui fis un signe de la main, marmonnai un faible au revoir à Val, avant de retourner dans ma voiture.
Il se mit tout de suite à pleuvoir. Je soupirai en regardant l'autoroute, pour retourner chez moi. Mes essuies-glace glissaient rapidement contre mon pare-brise.
Lorsque je me stationnai devant ma boulangerie, je remarquai qu'Astrid était en train de barrer la porte de sa boutique. Le capuchon de son parka était remonté contre sa tête, mais comme il n'était pas imperméable, son manteau était trempé.
Voulant sombrer la solitude, je baissai ma fenêtre.
-Est-ce que tu as une voiture? criais-je en me penchant vers la fenêtre ouverte.
Elle se tourna, un tas d'enveloppe entre ses dents, les clés dans une main et trois sac dans l'autre. Un peu maladroite, elle retira les enveloppes de sa bouche et sourit.
-Je prend le bus, il devrait arriver d'ici quelques minutes, l'arrêt est sur le coin de la rue, dit-elle en souriant.
Je déglutis, avant de lui faire signe de monter.
-Je peux aller te porter, si tu veux. Je n'ai rien à faire, de toute façon.
-Tu es certain? cria-t'elle, parce que la pluie était forte.
J'hochai la tête et elle se mit à marcher vers ma voiture noire, ouvrant la porte. Je l'aidai avec ses sacs et ses enveloppes pour qu'elle puisse s'attacher.
Lorsqu'elle fut complètement assise, elle se tourna vers moi.
-Merci, c'est gentil, dit-elle en souriant.
-Pas de problème, murmurais-je en me mettant à rouler. Tu habites loin?
-En fait, pour l'instant, j'habite chez une amie, dans un petit quartier. Mais lorsque le locataire d'en haut quittera, je compte bien louer l'appartement. Ce sera beaucoup moins compliqué, rigola-t'elle en ramenant ses cheveux mouillés vers l'arrière.
-C'est vrai que ça aide. J'habite en haut depuis que j'ai ouvert la boulangerie et je ne changerais d'endroit pour rien au monde. En plus, ce sont de jolis appartement.
Elle hocha la tête en souriant.
-Tu peux prendre l'autoroute. Je crois que c'est la sortie 28, si je ne me trompe pas, expliqua-t'elle.
Je mis donc mon clignotant pour prendre la bretelle, avant d'ouvrir légèrement la radio, pour cacher le bruit de la pluie.
-Eliott est un ange, vraiment. Il semble tellement curieux et vif d'esprit, joyeux... Il est vraiment mignon.
Je souris en tournant légèrement la tête vers elle.
-C'est vrai qu'il est bien, avouais-je en hochant la tête. Le meilleur de tous les fils.
Elle rigola en secouant la tête, avant de me poser une question.
-Il a quel âge?
-Il aura six ans, dans quelques jours. Le 23 octobre.
-Tu es un jeune papa, alors! dit-elle en souriant, me regardant.
D'habitude, lorsque des gens me posaient des questions sur Eliott, j'avais un peu de difficulté, puisque le jugement venait facilement. Il fallait l'avouer: Eliott était un accident et c'était facile à comprendre, en voyant mon âge.
Jamais, dans ma tête de dix-neuf ans, je n'aurais penser que j'aurais créer un humain, dans un tente de camping durant une fête pour célébrer l'été. C'était totalement inattendu. J'avais oublier de me protéger, dans la furie du moment.
Mais même si Astrid insinuait que j'étais effectivement jeune, je n'avais pas de problème. Peut-être parce qu'elle était gentille avec Eliott et qu'il l'aimait bien.
-Ça dépend, peut-être que j'ai trente-ans, trente-cinq ans, dis-je en rigolant.
-Oh! Arrête, tu as... vingt-six ans maximum, rigola Astrid en se retournant vers moi.
Je souris en tournant à gauche, avant d'hocher la tête.
-J'ai vingt-cinq ans, avouais-je en hochant la tête. Alors, je te l'accorde, je suis un jeune papa. Mais c'est bien que ce soit arrivé alors que j'avais dix-neuf ans... Ça m'a remis sur le bon chemin. Autant pour sa mère que pour moi. J'ai pris mes responsabilité, je me suis trouvé un boulot dans une boulangerie, j'ai essayé d'aider Valerie à payer les effets pour le bébé... Si Eliott ne serait pas venu au monde, je serais peut-être en train de faire un tas de conneries, dis-je en haussant les épaules.
Je me tournai vers elle. Elle m'observait, un petit sourire sur les lèvres.
-Je comprend, dit-elle en hochant la tête. Ça te force à devenir adulte, j'imagine, d'avoir un enfant. Tu ne peux plus être un enfant, parce que tu en as un entre tes mains.
-C'est en plein ça, murmurais-je en me garant dans l'entrée de la maison de son amie. C'est bien ici?
Je me tournai vers elle, pour la voir hocher la tête, un sourire aux lèvres.
-C'est ici! Merci beaucoup, Harry. J'ai été ravie de faire ta connaissance. Et merci pour les croissants, dit-elle.
Astrid avait toujours un sourire, je venais de la remarquer. Elle parlait en souriant, elle regardait la pluie en souriant, elle rangeait ses livres en souriant... Elle était continuellement heureuse.
-Ravi aussi, Astrid. Bonne soirée, dis-je lorsqu'elle ouvrit la portière.
J'attendis que son amie ouvre la porte, avant de retourner chez moi, le coeur un peu plus léger. Ça m'avait fait du bien de parler d'Eliott et de mon rôle de papa, pour une fois.
***
Mercredi.
Je venais d'ouvrir la boulangerie. L'odeur de café embaumait la boulangerie, ainsi que celle du pain frais.
J'étais en train de vérifier la cuisson des croûtes de tartelettes, lorsque la petite cloche, près de la porte d'entrée, tinta.
Je relevai les yeux, avant de sourire en voyant Eddy, mon ami d'enfance.
Je sortis de la cuisine en allant le voir, lui donnant une poignée de main bien masculine. Eddy, il travaillait dans le milieu des films. Il écrivait des tas de scénarios, en espérant pouvoir les créer, un jour. Pour l'instant, il n'était qu'un assistant technique.
-Alors, qu'est-ce que tu veux? demandais-je en retournant dans la cuisine, prêt à lui donner ce qu'il voulait.
-Je prendrais bien un biscuit, un croissant à la confiture et un aux amandes. Avec un grand café, clama-t'il en tirant la petite chaise d'Eliott, avec un Spider-man, dessus.
-C'est la chaise de mon fils, tu es mieux de ne pas la briser, dis-je en le pointant du doigt, déposant ses croissant dans le petit four, pour les réchauffer.
Il balaya l'air de la main, souriant.
-Eliott m'adore. Si je brise sa chaise, je n'ai qu'à lui dire qu'il va jouer dans mon prochain film et il oubliera sa petite chaise.
Je souris en sortant un des biscuits de l'étalage, avant de le déposer dans son assiette. Je déposai son café devant lui, pendant qu'il me parlait de sa fréquentation, une fille qui essayait d'être actrice.
-Et donc, ce soir on va dans un bar, prendre un verre, dit-il en prenant l'assiette que je lui tendais, avec ses deux croissants.
-C'est bien. Elle est jolie? demandais-je en souriant à un client, qui s'avançait près du comptoir. Bonjour, qu'est-ce que je peux vous servir?
La petite dame sourit en regardant ma vitrine de viennoiserie, avant de pointer le chausson aux pommes.
-Oh, elle est super jolie, mec. C'est une bombe.
Je retins mon sourire en emballant le dessert de la vieille dame, passai à la caisse, avant de la saluer. Je me posai donc contre le comptoir, les bras croisés, prêt à bien écouter Eddy.
-J'espère que ce sera la bonne, cette fois-ci, dis-je en hochant la tête.
Il haussa les épaules en buvant son café, avant de me regarder dans les yeux.
-Et toi? Pas de fille en vue?
-Je me concentre sur Eliott. Je travaille beaucoup, avec la boulangerie. Et je veux être totalement avec lui, quand il est chez moi, répondis-je.
Eddy soupira en exagérant, me demandant ce que j'attendais pour me mettre à sortir avec une fille.
-Je n'attends rien, Eddy. Je ne veux pas être comme Val et perdre de vue mon fils parce que je suis amoureux, dis-je en le regardant. En plus, Eliott il le sent, que Val est préoccupée par beaucoup de choses... Je dois être là pour lui, tu vois.
-Ouais, je comprends un peu mieux, dit-il en s'étirant, baillant du même coup.
-Je ne sais pas comment tu fais pour travailler six jours par semaine, Harry. Je n'en travaille que trois et je suis super fatigué.
-Ça s'appelle avoir un enfant, une routine, une entreprise et devoir être bien organisé, rigolais-je, lui donnant un coup amical sur l'épaule.
-D'ailleurs, dans une semaine, je fête la fête d'Eliott, chez moi. Je vais lui faire un gâteau et des biscuits. Tu veux venir? demandais-je en nettoyant le comptoir, le regardant en coin.
-Avec plaisir. Tu sais que j'adore mini-Harry, rigola Eddy en souriant.
Je souris à mon tour, avant de sortir les tartelettes du four.
-Qu'est-ce qu'il veut, comme cadeau? demanda Eddy en me regardant.
-Il adore les super-héros. Il aime bien lire, faire du basket et du foot... Je crois qu'il sera content peu importe ton cadeau, Ed. Sauf peut-être si tu lui achète des poupées, rigolais-je. Je lui ai acheté un vélo. Il en a un chez Val et il l'adore. Et comme il y a de jolis sentiers, près d'ici, je me suis dit qu'on pourrait se balader ensemble.
-Tu penses qu'il aimerait recevoir un costume de super-héros?
-Tu as des bonnes chance d'être son Eddy préféré, si c'est ce que tu lui donnes, dis-je en rigolant. Je vais dans la chambre froide, chercher les fruits. Préviens-moi s'il y a un client, d'accord?
Il accepta et j'ouvris la porte pour aller dans l'arrière-boutique, là où il y avait la télé d'Eliott, ma paperasse, ses jouets et la chambre froide.
J'ouvris la porte avant de prendre tout ce que j'avais besoin pour garnir les tartelettes aux fruits et à la crème. Les mains pleines, j'essayais de trouver la caisse de fraises, lorsque Eddy cria mon nom.
Je soupirai en courant jusqu'à l'avant, déposant rapidement les choses sur mon comptoir.
-Oh! Salut, dis-je en voyant Astrid, devant la vitrine de pain.
J'essuyai mes mains sur mon tablier en lui souriant. Ses cheveux étaient lâchés et elle portait un haut bleu, à motif.
-Salut, dit-elle en souriant.
-Tu vas bien? Je peux te servir quelque chose?
Elle hocha la tête et regarda dans la vitrine, avant de pointer un muffin à la myrtille.
-Est-ce que tu as du café, aussi? Il fait tellement froid.
-Je te fais ça tout de suite. Tu mets quelque chose, dedans? demandais-je.
-Un peu de lait et un peu de sucre, répondit-elle en prenant le muffin que je lui tendais, dans un sac de papier.
Elle me sourit en croisant ses bras, attendant calmement que je lui prépare son breuvage chaud.
Je versai un peu de lait et déposai un petit carré de sucre, dans le liquide noir, avant de fermer le couvercle sur le gobelet en papier, qui affichait le logo de la boulangerie.
-Tiens, dis-je en le déposant près de la caisse.
Elle sourit et sortit son porte-feuille, mais je l'arrêtai.
-Disons que c'est un cadeau de bienvenue, dis-je en souriant.
-Ce n'était pas le croissant et la pomme? demanda-t'elle en souriant.
-Ça, c'était le cadeau d'Eliott, dis-je en rigolant. Non, sérieusement, ça me fait plaisir, Astrid. Je nourris ce nigaud gratuitement depuis cinq ans, je peux bien t'offrir un muffin et un café.
Eddy éclata de rire en souriant à Astrid. Ses joues étaient un peu rouges, mais elle me remercia par un petit sourire.
-As-tu terminé de placer ta boutique? demandais-je en la regardant.
Elle soupira en penchant la tête sur le côté.
-Je pense en avoir pour des mois et des mois, exagéra-t'elle en fermant les yeux, quelques secondes. Je dois monter les étagères et enregistrer tous les livres, placer les objets décoratifs, créer le coin lecture, faire un peu de ménage...
Elle prit une grande inspiration, avala une gorgée de café, avant de sourire.
-Mais j'y arriverai, tôt ou tard, dit-elle.
-Si tu as besoin d'aide, fais-moi signe. Je ferme à 17 heures et comme je n'ai pas Eliott, cette semaine, je ne fais rien de spécial, le soir.
-C'est gentil, Harry. Vraiment. J'y penserai.
Elle me sourit et je lui sourit, lorsqu'elle pointa sa boutique.
-Je pense que je vais aller commencer à ranger. Merci encore pour le café et le muffin... et l'aide, dit-elle en quittant la boulangerie.
-Pas de problème. Bonne journée!
Lorsqu'elle referma la porte, je retournai devant les tartelettes, pour commencer à faire le mélange de crème.
Sans dire un mot, je versai la crème, quelques oeufs et de la vanille, avant de déposer le bol sur le socle du gros mixeur.
-Harry?
Je tournai la tête vers Eddy, qui me regardait avec un sourire d'idiot, sur le visage. Je roulai des yeux en soupirant, mettant le mixeur en marche.
-Eddy, t'es complètement con, dis-je en secouant la tête, essuyant mes mains sur le torchon qui traînait.
-D'où tu la connais? demanda-t'il en rigolant.
-Elle a ouvert une boutique, c'est ma voisine, expliquais-je. Et Eliott l'aime bien, elle lui a donné pleins de bande-dessinée. C'est tout. Je la connais depuis une journée, le mariage n'est vraiment pas pour bientôt.
Je souris en le regardant, un peu désespéré qu'il essaie toujours de me caser.
Quand nous étions plus jeune, c'était la même routine. C'est d'ailleurs Ed qui m'avait casé avec Valerie, quand nous avions terminé le collège.
-Tu veux bien rouler et couper la pâte sablée? dis-je à Ed, pour le rendre utile et qu'il arrête de jouer les entrepreneurs.
***
Je me réveillai en sursaut, à cause de la pluie. La seule source de lumière était la lueur de l'écran de mon ordinateur.
Je gémis rauquement en baillant, avant de ranger la paperasse, sur mon bureau. Je m'étais probablement endormi, après avoir fait la comptabilité de la boulangerie. Fermant mon ordinateur, je souris à la photo d'Eliott et moi, quand il était petit. C'était Ed qui l'avait pris, lorsque nous étions aller camper. Val m'avait littéralement crier dessus, d'avoir apporter un bébé dans les bois, mais ça avait été une super fin de semaine entre garçons.
M'assurant que tout soit bien fermé et rangé, que le plancher soit propre et que la chambre froide soit au bon degré, je fermai la lumière de la boulangerie. J'allais monter les escaliers pour aller chez moi, lorsque je remarquai une lueur, à l'extérieur.
Je fronçai les sourcils en redescendant, regardant par la fenêtre. C'était Astrid. Elle était assise sur le sol de sa boutique, près d'une petite lampe sur pied, une boîte de carton et un pile de livres près d'elle.
Je la regardai quelques instants. Elle collait des étiquettes sur des livres, mangeait un peu de nouilles asiatiques et recollait des étiquettes sur les livres.
Je souris faiblement, avant de remonter à l'étage, pour entrer chez moi et aller me coucher.
***
Deuxième chapitre, les gens.
J'adore Eliott. Et Eddy. Et Astrid. Et Harry. :)
L.xx