Aujourd'hui je suis de retour à Clairefontaine et vendredi, l'Euro 2016 commence, ce sera le premier match des bleus qui joueront contre la Roumanie. Cette semaine risque d'être rude pour eux. Hier j'ai consacré toute ma journée à mon fils, on est parti au parc, on a joué et on a apprécié ce moment rien que tout les deux. Mais avant de partir, il a laissé échapper quelque larmes, comme à chaque fois que je m'en vais de la maison. Il m'a aussi demandé où était son père, j'ai fais comme si je n'avais rien entendu. Mais je viens de me rendre compte qu'il commence à comprendre ce genre de chose, et qu'il va commencer à se poser des questions auxquelles je ne suis pas prête de répondre. Du coup je suis pas trop d'humeur aujourd'hui.
Arrivé au château, je me dirige directement vers ma chambre quand je croise Paul.
-Hey salut Nena !
-Salut Paul.
-Ça va pas ?
-Si si ça va je suis juste un peu crevé.
Je monte dans ma chambre et allume la musique pour me changer les idées. Je décide de me changer pour mettre quelque chose de plus décontracté. Je me déshabille en chantonnant les musique de la radio. J'allais me dirigé vers mon armoire, quand la porte s'ouvre sur Antoine. Je reste quelque seconde figé, le temps de me rappeler que je suis en sous-vêtements devant lui. Lui aussi à mis du temps à comprendre la situation puisqu'il met quelques secondes avant de sortir et refermer la porte de ma chambre.
Je me dépêche de m'habiller en enfilant un jogging gris et un débardeur blanc. Une fois dans une tenue descente, je pars lui ouvrir la porte, et il est là rouge de honte, tout gêné à se gratter l'arrière de la nuque.
-Je suis vraiment vraiment désolé, j'ai vu Paul, il m'a dit qu'il t'avait croisé et ça n'avait pas l'air d'aller. J'ai voulu venir voir par moi-même donc j'ai toqué et tu ne répondais pas et vu que j'ai entendu la musique à fond, je me suis dis que tu n'avais pas entendu. Je ne pensais pas que... Enfin... Tu... Que...
Je le coupe en l'embrassant, mais je me détache de lui dès que je me rends compte de la connerie que j'ai faite.
-Oh pardon désolé !
-Pourquoi t'as fais ça ?
-Je...je sais...pas, tu n'arrêtais pas de parlé et je voulais vraiment t'embrasser.
Il plaque ses lèvres sur les miennes et rentre dans ma chambre, il ferme la porte à l'aide de son pieds. Sa langue danse avec la mienne, je sens une douleur vraiment intense au niveau de mon bas ventre, mon corps me brûle de partout. On tombe sur mon lit, et Antoine quitte mes lèvres pour savourer mon cou. Je laisse échapper des gémissements de plaisir, je fais glisser mes mains sous son tee-shirt et je ne peux m'empêcher de sourire quand je le sens frissonner à mon touché. Il reprend possession de mes lèvres et me mord la lèvre inférieure, c'est tellement bon comme sensation. Il redescend vers ma poitrine, et embrasse ma poitrine naissante. J'ai plus qu'envi d'aller plus loin avec lui, mais on ne peut pas.
-Antoine ?
-Mmh... Grogne t-il toujours en m'embrassant.
-On ne peut pas aller plus loin...
Il se relève honteux, les joues rouges et les lèvres gonflés.
-Oh désolé, je ne voulais pas te brusquer ou quoique ce soit... Je ne pensais pas que tu étais...
-Que j'étais ?
-Vierge ? Demande t-il comme si c'était une insulte.
J'éclate de rire.
-Pour vous dès qu'on vous dit qu'on ne veux pas couché, c'est qu'on est forcément vierge ?
-Nan mais... Ou...Oui...
-Je ne suis pas vierge et pour être honnête avec toi j'ai très envie de toi.
Il me regarde avec un grand sourire.
-Donc pourquoi tu as arrêté ?
-C'est bientôt l'Euro et vous n'avez pas le droit d'avoir des relations sexuelle...
-Cette règle marche seulement 3 jours avant les matchs.
-Je sais mais laisse moi finir. Je veux pas que les choses se complique entre nous. Je préfère garder les choses simple, jusqu'à la fin de l'Euro. Je n'ai pas envi de te distraire de ton objectif. J'avoue que je n'y connaissais pas grand chose en foot quand je suis arrivé. Mais pour certains d'entre vous je me suis renseigné, et tu en fais parti. Tu es un très bon joueur et l'un des meilleurs attaquant d'Europe. Tu as un avenir très prometteur et je pense que tu seras l'un des meilleurs joueurs de cet Euro.
-Tu crois vraiment en moi ?
-Tu es une source d'inspiration pour beaucoup de gens et j'en fais parti.
-Carrément une source d'inspiration.
-Oui, ton parcours m'impressionne et m'inspire beaucoup, c'est pour ça que je n'ai pas envi de compliquer les choses entre nous.
-Tu es quelqu'un de formidable, j'espère que tu t'en rend compte.
-C'est toi qui est formidable...
Il dépose un chaste baiser sur mes lèvres.
-Paul m'a dit que tu n'avais pas l'air bien tout à l'heure, qu'est-ce qui se passe ?
-Rien du tout, il se fait des idées.
-Tu me le dirais si quelque chose n'allait pas.
-Bien sûr.
Je n'aime pas lui mentir, mais je n'ai aucune envie de lui parler d'Aaron, il me posera des questions auxquelles je n'ai pas envi de répondre. Je lui en parlerais si ça devient sérieux entre nous.
-Antoine, il faut vraiment que personne ne sache se qu'il se passe entre nous, je ne peux pas perdre ce travail.
-Ne t'inquiète pas pour ça.
-Allez viens on va rejoindre les autres, j'ai envi de jouer à Fifa.
-Laisse moi, t'embrasser encore une fois, je réalise pas.
-Tu réalise pas quoi ?
-Que tu accepte de te mettre en couple avec moi...
-C'est moi qui est de la chance de t'avoir, pas le contraire...
On s'embrasse langoureusement une dernière fois avant de rejoindre les autres. Je les salue et on joue à Fifa avec Dimitri et Laurent. On fini par les battre de justesse 8-7.
Dans l'après-midi les garçons partent s'entraîner, j'admire Antoine, le plus discrètement possible. Après l'entraînement je m'enferme dans ma chambre et je fais un facetime avec Lydia pour parler à mon fils.
-Coucou la plus belle fille de la Terre et de l'univers tout entier !
-Coucou Lili !
-Bah t'es plus joyeuse que ce matin on dirait. Qu'est-ce qui t'arrive ma belle ?
-J'ai accepté de me mettre en couple avec Antoine...
Elle explose de joie, et cri elle entame même une petite danse du bonheur.
Cette fille est toujours dans l'exagération c'est dingue.
-Enfin ! Halleluia ! Mais attends tu lui as parlé d'Aaron.
-Nan et je n'ai pas l'intention de le faire Lydia.
-Il faudra que tu lui en parle un jour ou l'autre, il finira bien par l'apprendre.
-Je ne sais même pas où cette relation va mener. Si je lui parle d'Aaron, c'est seulement si ça devient sérieux entre nous et si je peux lui faire confiance.
-Je ne pense pas qu'il te laisserait tomber parce que tu as un fils.
-C'est ce que tu disais pour toute les personnes qui se sont rapprochés de moi. Mais dès qu'elles ont appris les origines d'Aaron, elles ont commencés à regarder mon fils comme si c'était le diable.
-Antoine n'a pas l'air d'être comme ça ?
-Pour l'instant, j'ai envi de profiter de lui et ne pas lui donner la chance de me prouver le contraire. Est ce que je peux parler à mon bébé s'il te plaît.
-Aaron !
Je l'entend courir vers Lydia.
-Oui tata Lili ?
-Il y a Maman au téléphone, elle veut te voir.
-Ouii Maman !! Il prend le téléphone et il le positionne au devant sa tête.
-Coucou trésor !
-Maman !
-Ça va mon grand ?
-Oui ! J'ai joué au foot avec mon copain Yanis au parc. C'était trop bien ! J'ai marqué 2 fois !
-Mon fils est un future footballeur !
-Oui ! Je suis trop fort !
-Je suis fière de toi mon grand. Et je suis désolé d'être parti mon chéri mais c'est pour le travail.
-C'est pas grave Maman, mais quand tu rentre je veux un cadeau.
-Tu l'auras ton cadeau mon chéri. Tu sais que je t'aime très fort mon chéri.
-Moi aussi je t'aime, jusqu'au étoiles.
-Jusqu'au étoiles.
Aaron part voir des dessins animés et Lydia reprend son téléphone.
-Tu as un petit garçon très intelligent.
-Je sais. Il me manque déjà.
-Qui te manque déjà ? Je me retourne et tombe sur Antoine qui viens d'ouvrir la porte de ma chambre.
-Euh...C'est...C'est toi !
Il referme la porte et s'approche de moi pour m'embrasser.
-Moi aussi tu m'as manqué.
-Hum hum...
Lydia nous regarde à travers le téléphone avec un grand sourire.
-Antoine je te présente Lydia ma meilleure amie. Je dis en tournant le téléphone vers elle.
-Salut ça va ? Dis Antoine a mon amie.
-Euh ça...ça va... Mais tu pourras dire à la chèvre qui te sert de te copine que je la tue la prochaine fois que je la vois !
Je reprend le téléphone d'Antoine qui est mort de rire.
-Qu'est-ce que j'ai fais encore ?
-Regarde ma tête et t'auras la réponse...
Elle avait un chignon désordonné, elle était démaquillé, et portait ses lunettes de vue et son pyjama bob l'éponge.
-Tu as osé me présenter alors que je suis dans cette tenue !
-J'ai vraiment cru que j'avais fais quelque chose de mal... Antoine me rejoins amusé.
-Si ça peut te rassurer je te trouve très mignonne comme ça, lui dit mon copain.
Elle rougit de honte.
-Ok, ça fait trop pour mon petit coeur, Antoine Griezmann me trouve mignonne.
Elle a la tête dans les nuages mais je vais vite la faire redescendre.
-Tu n'as pas oublié un certain Nathan par hasard ?
-C'est qui ça Nathan ? Demande t-elle toujours entrain de rêver.
-Ton copain peut-être...
-Il n'égale pas le garçon qui se trouve à côté de toi.
-Mais ce garçon est pris... Par moi.
-Tu veux pas partager ? Rétorque t-elle boudeuse.
-Hors de question ! Mais je peux te prêter mes chaussures.
-Ça me va.
-Bon je vais te laisser je te fais des gros bisous, je t'aime fort.
-Je t'aime fort la plus belle fille de la Terre et l'univers tout entier !
-Arrête de m'appeler comme ça !
-Jamais...
Elle raccroche et Antoine rigole.
-Ta copine est folle !
-T'as encore rien vu...