Never Leave Me Again

By Angelovely1

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Suite à de nombreux échecs amoureux, Amélia Stone n'a qu'une envie: bannir les hommes de sa vie. Lorsqu'elle... More

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Pray for Paris
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Épilogue
Bonus 2

Bonus 1

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By Angelovely1

Coucou mes lectrices ! Alors, suite à l'insistance de nombreux d'entre vous, et même des menaces de mort (non, je plaisante ! :p ), j'ai décidé de faire un premier petit bonus, enfin petit est un bien grand mot (hey, notez  l'antithèse :D ), je me suis décarcassée pour vous et ce chapitre est le plus long avec plus de 4300 mots, bon certes ce n'est pas grand chose, mais on fait avec. Et je voulais m'excusez pour l'attente, la fainéantise de @mayanana est contagieuse (hihi je t'aime ma chérie <3 ), mais j'espère que ça en valait le coup. Bien, je vais arrêter avec mon blabla et je vous laisse à votre lecture... Et n'oubliez pas, si vous aimez, tout commentaire est le bienvenu.

- Bon sang ! Roule plus vite ! maugréa Amélia, assise dans la voiture au côté d'un chauffeur qui était apparemment décidé à rouler le plus lentement possible.

- Ne me stresse pas, Amélia. Si je roule plus vite, ce ne sera bon ni pour toi ni pour le bébé.

Amélia se renfrogna dans un mutisme obstiné. Comme un enfant boudeur, elle croisa les bras et attendit. Elle entamait sa neuvième semaine de grossesse, son ventre toujours plat ne donnait guère l'impression qu'un petit être était en train de s'y développer, et pourtant, cela n'empêchait pas Kyrian de se comporter en véritable papa poule. Si bien qu'il la portait même pour monter les escaliers, prétextant, comme à son habitude, que cela pourrait "nuire au bébé".

- Comment peux-tu savoir ce qui est bon pour un bébé ou non ? As-tu déjà été enceinte ? Que je sache, non ! Alors appui sur ce foutu champignon ! ordonna-t-elle. Je n'ai pas envie d'arriver en retard au rendez-vous avec le docteur et... Non, mais je rêve ! Tu as ralenti pour un oiseau ? s'enquit-elle alors. Tu sais que ces bêtes volent ?

Ces temps-ci, Amélia était en proie à de sérieuses sautes d'humeur. Kyrian savait qu'au moindre petit faux pas, le seul lit qui l'accueillerait serait le canapé. C'était la raison pour laquelle il ne désirait pour rien au monde contrarier sa femme. Sauf, bien sûr, quand il s'agissait de sa santé, il n'hésitait pas à lui tenir tête.

- Roule plus vite ! Roule plus vite ! répéta-t-elle.

Seigneur, que ne ferait-il pour cette femme...

Alors, il observa la présence de voitures sur la route. Le rétroviseur, qu'il interrogeait par instants, ne lui renvoyait que les tourbillons de poussière soulevés par l'air. Sans s'attarder, il appuya sur l'accélérateur, pour le plus grand plaisir de sa femme, et poursuivie sa route. Il regretta vite son geste lorsqu'une sirène de police s'éleva. De nouveau, il regarda dans son rétroviseur et vit des gyrophares s'allumer et un véhicule de police lui demander de s'arrêter.

- Tu étais obligé d'aller aussi vite ? demanda Amélia sur un ton de reproche. Regarde où cela nous a mené ! Je savais qu'on aurait pas pu faire l'échographie aujourd'hui ! La prochaine fois je prends un taxi !

- Amélia mon amour, tu sais à quel point je t'aime ? Mais tu as déjà pris mon coeur, alors pitié, ne me prends pas la tête, dit-il calmement.

Elle allait répliquer quand un homme en uniforme vint à leur hauteur et fit signe à Kyrian de baisser sa vitre. Il lui demanda alors son permis et ses papiers. Puis, après avoir vérifier que tout était en ordre, il s'adressa à Kyrian.

- Saviez-vous à quelle vitesse vous rouliez ?

- Entre 100 et 110 km/h, j'imagine, s'enquit Kyrian.

- Bonnes suppositions, monsieur. La limite est de 90 km/h. Bien, vos papiers sont en règles, donc vous...

- Excusez-moi monsieur l'agent, le coupa Amélia. Vous faites très bien votre boulot, c'est bien. Mais ne pensez-vous pas que vous seriez plus utile si vous vous occupiez de meurtriers ou encore de cambrioleurs que de simples personnes roulant à seulement 10 km/h de plus que la vitesse autorisée écrite sur un panneau alors qu'il n'y a aucune voiture sur la route et que les chances de faire un accident sont égales à zéro ? Vous savez, la note que les enfants reçoivent quand ils rendent copie blanche. Savez-vous où mon mari et moi nous nous rendions avant que vous ne nous arrêtiez ? Dans un endroit très, très important pour moi. Beaucoup plus que vous ne l'imaginez.

Quelques secondes de silence s'en suivirent, tandis qu'un malaise naissait.

- Je vous présente ma femme, dit alors Kyrian qui essayait de détendre l'atmosphère. Je vous prie de bien vouloir excuser son manque de tact. Ce sont, comment dire... les hormones. J'espère que vous comprenez.

- Je crois bien. J'ai également une femme. Alerte rouge, n'est-ce pas ? fit le policier avec un sourire plein de sous entendus.

- Oh, non. Là il ne s'agit pas de menstruations, mais de fécondation.

- Très bien, sourit-il. Je ne vous retiendrais pas plus longtemps.

- Comment, vous ne m'arrêtez pas ? demanda Kyrian.

- Je laisserai passer aujourd'hui, mais que cela ne se reproduise plus.

- Pitié !

- Tu as entendu le policier, chéri, ajouta alors Amélia. Il nous laisse nous en aller, alors en route. Et roule plus lentement cette fois.

- Pitié, cria Kyrian en direction du policier. Un nuit ! Même quelques heures ! J'accepterai n'importe quoi !

Il eut beau crier, le policier étant déjà loin ne pouvait pas l'entendre. S'avouant vaincu, Kyrian démarra sa voiture et reprit sa route. La journée allait être longue !

***

- Qu'en pensez-vous, docteur ? Comment va le bébé ? demanda Kyrian avec appréhension.

Amélia était étendue sur le lit pendant que le docteur plaçait des électrodes sur l'abdomen de la jeune femme et commença l'échographie. Appliquant la sonde sur le ventre de la future maman, elle sourit au père :

- Écoutez bien, tous les deux.

Les futurs parents tendirent l'oreille. Après quelques instants, ils perçurent comme un martèlement précipité et échangèrent un regard interloqué, réalisant que c'était le coeur de leur enfant qu'ils entendaient. Amélia prit alors pleinement conscience de la présence du petit être qui grandissait en elle.

- C'est toujours un moment spécial pour les parents quand ils entendent le coeur de leur enfant pour la première fois, déclara le docteur. Les battements du coeur sont forts et réguliers. Ce bébé est en pleine forme !

- Ce petit bonhomme sera vaillant et fort comme son père, sourit fièrement Kyrian.

- Et si c'est une fille ? demanda Amélia.

- Elle sera magnifique et courageuse... comme son père aussi.

- Kyrian ! ria-t-elle.

Dieu qu'il était exaspérant ! Mais elle l'aimait tant. Lorsque son mari lui serra l'épaule d'une main tremblante et lui sourit, les yeux brillants d'émotion, tout aussi bouleversé qu'elle, une vague de regret l'envahie.

- Mon amour, s'enquit-elle d'une voix basse, je suis désolée pour... pour tout à l'heure. Je ne voulais pas te créer d'ennui avec la police.

- Ne t'en fais pas chérie. Je supporterai n'importe quoi pour toi, tant que tu sois heureuse, c'est l'essentiel. Et puis, ce n'est pas la première fois que tu me prouves que les hormones ont un effet... catastrophique sur toi. Le canapé est du même avis, sourit-il.

Dans les yeux de son mari, elle pu voir une lueur d'émerveillement, d'amour. Son homme... Son mari... Et bientôt, le père de leur enfant... Il l'embrassa sur le front. Puis posant leur regard sur l'écran de l'appareil mobile, tous deux, émerveillés, purent voir leur minuscule enfant. Amélia sentit une larme rouler sur sa joue. Kyrian se pencha vers elle et la recueillit d'un frôlement de lèvres. Leur visage rayonnait de bonheur et de fierté.

- Docteur, est-il possible de connaître le sexe du bébé ? demanda Kyrian.

- Je regrette, pour le moment, il reste inconnu. Ce n'est que lors de la deuxième échographie que vous pourrez le savoir. Sinon, votre grossesse se déroule parfaitement bien, commenta le docteur. Tout ce dont vous avez besoin, madame, c'est de repos et d'une alimentation adaptée. Pouvez-vous me donner une idée approximative de ce que vous avez manger aujourd'hui ?

- Bien sûr. Eh bien, j'ai dû manger deux ou trois oeufs au petit déjeuner, quelques toasts, et une tranche de bacon.

- Je vois, donc...

- Ah, et ensuite, la coupa Amélia, Jonathan, un ami, est passé me voir et on a du prendre quelques saucisses cocktail ensemble et des muffins.

- Eh bien...

- Et ensuite, la coupa-t-elle de nouveau, sur la route, j'avais une faim de loup, donc on s'est arrêté et j'ai pris un tacos et deux ou trois boules de glaces.

- On peut dire que vous avez de l'appétit, madame, ria-t-elle. Ce sont les envies particulières de femmes enceintes qui les accompagnent durant les premiers mois. Mangez bien, mais faîte attention à ne pas manger trop non plus. Surtout, continuez à prendre vos vitamines.

Puis, se tournant vers le père, elle ajouta :

- Vous n'avez plus à vous inquiéter. La mère et l'enfant vont très bien, assura-t-elle.

Kyrian rit avec soulagement. Mais son inquiétude revint lorsqu'il se rappela les nausées auxquelles sa femme devait faire face.

- Vous ne pouvez rien lui prescrire pour calmer les nausées ? s'interrogea-t-il.

- Docteur, je vous en supplie, s'enquit Amélia en roulant des yeux. Rassurez mon mari. Je suis pédiatre et je lui est déjà dit tout ce qu'il y a à savoir sur ce genre de chose. Mais monsieur, têtu comme il est, ne veut rien entendre.

- Ces désagréments matinaux sont causés par la soudaine montée d'hormones qui accompagne le début de grossesse, sourit-elle. Ils sont tout à fait normaux. Mais, ne vous inquiétez pas, ils régressent vers la fin du troisième mois.

- Tu parles d'un réconfort, maugréa Kyrian.

Saisi d'une nouvelle inquiétude, il fronça les sourcils.

- Le bébé souffre-t-il de ces malaises ?

- Pas du tout. Tant que la jeune maman réussisse à manger un peu et à prendre du poids, tout va bien.

Durant les dix minutes suivantes, elle répondit avec patience aux nombreuses questions des futurs parents, ou plus précisément de Kyrian. Puis, elle les laissa un moment seuls. Ils en profitèrent pour contempler l'image sur l'écran.

- On dirait un ange... dit alors Amélia.

- Tu trouves ? Moi, je pense qu'il ressemble plutôt à une grenouille.

- Oh, Kyrian ! ria-t-elle.

- Que ce soit une fille ou un garçon, il sera aussi magnifique que sa mère, lui murmura-t-il à l'oreille.

- Kyrian..., hésita-t-elle, prise d'un doute. Me désireras-tu toujours quand j'aurais pris du poids ?

Cette question laissa Kyrian sans voix.

- Mon amour, comment peux-tu croire que je me lasserai de toi ? Ce magnifique corps ne sera pas gâché, il sera juste transformé grâce au fruit de notre amour. Je l'aimais déjà avant la grossesse, et je ne l'en aimerai que davantage. Si c'est cela qui t'inquiète, je peux te prouver que j'ai raison.

- Comment ? demanda l'intéressée en arborant un sourire aguicheur.

- Rentrons à la maison, je te montrerai, sourit-il à son tour.

Action qu'il s'empressa d'exécuter. Ils avaient à peine franchit le seuil de la porte qu'il l'attira contre lui. Dans un profond soupir, elle enfouit son visage dans l'épaule de Kyrian pour mieux s'imprégner de son odeur et de sa force, puis elle suivit de la langue sur sa joue pour en goûter la saveur.

- J'espère avoir le droit de faire la même chose, murmura-t-il... À l'endroit de mon choix.

Elle leva vers lui un regard plein d'excitation. L'impatience faisait battre son coeur, accélérant la montée du désir. Mon Dieu, elle allait devenir folle s'il ne l'embrassait pas tout de suite ! Quand leurs bouches se rencontrèrent enfin, elle crut défaillir de soulagement. Son souffle s'accéléra alors que Kyrian la soulevait sans effort et la portait jusque dans leur chambre.

La nuit ne faisait que commencer...

Soudain, la sonnerie de téléphone retentit.

- Laisse sonner, grommela Kyrian.

Ce qu'elle aurait volontiers fait... si le téléphone n'avait pas retenti une deuxième puis une troisième fois. Ce devait sûrement être Jonathan qui désirait prendre des nouvelles du bébé.

- Décroche, chérie. Mais reviens vite ! ordonna Kyrian qui commençait déjà à perdre patience.

Après avoir donné un tendre baisé à son mari, elle décrocha.

- Johnny, comment vas-tu ?

- Enfin, elle a décroché ! Alors ? Raconte ! Donne moi des nouvelles de ma future nièce !

- Ou de ton neveu, ajouta-t-elle. On ne peut pas savoir le sexe d'un bébé avant la vingt-deuxième semaine, au moins. Mais la future maman aussi va bien, merci de t'en soucier.

- Oui, oui. Comment vas-tu ? Bien ? Ok. Et ma nièce !

Amélia émit un petit ricanement en roulant les yeux. Depuis que son meilleur ami avait apprit la nouvelle de sa grossesse, il ne cessait de la gâter, ou du moins de gâter le bébé, certain qu'il s'agirait d'une fille. N'habitant plus dans l'appartement en dessous du sien, il venait lui rendre visite au moins une fois par jour pour s'assurer que le grossesse se passait bien. Sur ce point, Kyrian et Jonathan se ressemblaient bien plus qu'ils ne voulaient l'avouer.

- Tu devrais manger plus, Amy. Ce matin, quand je t'ai vue, tu n'avais pas grossi, ce n'est pas normal. On dirait que tu n'es pas enceinte.

- Crois moi, je mange déjà assez. Je suis enceinte de seulement deux mois et une semaine ! Le bébé n'est probablement pas plus gros qu'un petit pois.

- Et comment se passe la grossesse jusqu'à présent ?

- Normalement, je suppose... Comme je suis souvent nauséeuse le matin, j'ai pris l'habitude de manger l'après-midi.

Puis, regardant son mari, elle ajouta d'un air enjôleur :

- Voilà pourquoi j'ai tant d'appétit le soir.

- Bien, tu manges, c'est déjà ça.

Elle remercia le ciel que son ami n'est pas remarqué les sous-entendus qui se cachaient dans sa phrase.

- Tu es malade tous les matins ? demanda-t-il.

- Presque. Mais c'est normal, ça devrait s'arranger d'ici quelques semaines.

Kyrian se mit à faire les cent pas dans la chambre. Il avait hâte que sa femme raccroche et lui consacre toute son attention. Les sous-entendus qu'elle avait laissé dans sa phrase n'avaient fait qu'attiser le désir qu'il avait d'elle. Mais elle continuait de s'entretenir gentiment avec Jonathan. Cinq minutes plus tard, il perdit définitivement patience et lui prit doucement mais fermement le téléphone des mains.

- Jonathan, tu as suffisamment monopolisé ma femme, lança-t-il. Il est tard et nous voudrions nous coucher. Nous sommes de jeunes mariés, rappelle-toi !

- Kyrian ! protesta Amélia.

Elle semblait plus amusée qu'horrifiée. Cela ne l'empêcha pourtant pas de foudroyer du regard son mari alors que celui-ci raccrochait.

- Kyrian O'Callaghan, remercie le ciel que je sois enceinte...

- Et pourquoi donc ?

- Car c'est la seule raison qui m'empêche de te tuer.

L'embrassant à pleine bouche, il la renversa sur le lit et lui arracha ses vêtements.

- Je n'ai dit que la stricte vérité, se défendit-il. Nous sommes jeunes, nous sommes mariés, il est tard, et nous sommes couchés.

Après un autre baiser, il se redressa et sourit malicieusement.

- C'est ainsi que je t'aime, nue et soumise.

La réaction d'Amélia ne se fit pas attendre. Elle le repoussa vivement.

- Moi ? Soumise ? Sache que...

Riant à gorge déployée, Kyrian l'empêcha d'achever sa phrase et recommença à l'embrasser, plus fougueusement.

- Tu ne respectes pas les règles du jeu, grommela-t-elle tandis qu'elle fit mine de bouder.

- Je ne joue pas, mon amour. Je suis toujours sérieux quand je t'embrasse.

Il se débarrassa du reste de ses vêtements puis la ramena contre lui. Kyrian et elle semblaient ne jamais pouvoir se rassasier l'un de l'autre. Chaque étreinte était une merveilleuse et excitante découverte de nouveaux plaisirs, de nouvelles sensations. Après l'avoir déposée sur le lit, il recula afin de mieux l'admirer, s'attardant sur la courbe voluptueuse de ses seins et sur le triangles plus bas où régnait sa chaleur la plus secrète. Aucune femme ne devrait être aussi belle, aussi tentante et sexy, pensa-t-il. Il éprouvait un besoin impérieux de se perdre en elle, de la savoir et de la sentir toute à lui. Lentement, comme si elle était la chose la plus précieuse au monde, il traça de sa langue le contour de ses seins doux comme la soie, puis traça de langoureuses arabesques sur son ventre avant de se perdre dans la chaleur de ses cuisses. En découvrant sa chair tendre, humide de désir, il gémit sourdement. Maintenant, il savait qu'elle était prête, il l'entendait dans ses gémissements. Il ne pouvait plus attendre. Alors, il s'étendit tout contre sa femme. Soudain, d'un mouvement de hanche, Amélia le tourna sur le dos de façon à se retrouver au-dessus de lui. Elle posa ses mains sur son torse et regarda son mari dans les yeux, consciente que le regard de celui-ci s'attardait sur ses nouvelles rondeurs de femme enceinte. Alors qu'il allait la retourner, elle le plaqua contre le lit. De nouveau, il tente de la replacer sous lui, mais une fois de plus, elle l'en empêcha.

- Non ! Laisse moi t'admirer.

Voyant qu'il écarquillait les yeux, elle continua :

- Tu sais, je me rappelle la première fois que je t'ai vu nu...Quand je suis rentré telle une furie dans la salle de bain. Si tu savais à quel point je te désirais ce jour-là...

- Tu crois que je ne me suis pas rendu compte ? l'interrompit-il fièrement. Je n'avais pas fermé la porte car je savais qu'un jour tu ne pourrais résister au fait de me voir. Et quand j'ai laissé tomber ma serviette...

- Oh ! s'exclama-t-elle. Tu l'avais fait exprès.

Kyrian éclata de rire, les yeux pétillants de malice. Très bien ! S'il trouvait cela amusant de la rendre folle de désirs, rien ne l'empêchait de jouer à ce petit jeu elle aussi...

Elle posa ses mains sur ses cuisses musclées et posa sur lui un regard provoquant. Elle vit ses narines palpiter et ses yeux s'assombrir de désir. Elle sourit, satisfaite, avant de déboutonner son jean et pris fermement son membre dressé entre ses mains. Elle se mit à adorer l'effet qu'elle exerçait sur son mari.

- Amélia... gémit-il. Tu me tues...

- Ce n'est que le début.

Les doigts refermé sur sa magnifique érection, elle entama un mouvement de va et vient. N'y tenant plus, il l'attrapa par les hanches et essaya de l'embrasser, mais elle se déroba en riant.

Il poussa un grognement de résignation tout en lui lançant un regard emplit de désir. Elle savait qu'elle ne pourrait continuer son jeu très longtemps. Mais, tant qu'il se retenait, elle ne s'arrêterait pas. Elle déposa alors quelques baisers sur son torse musclé, puis ses cuisses, avant d'atteindre le membre dressé. De sa langue, elle goûta la douceur de sa peau. Les doigts enfouis dans ses cheveux, Kyrian poussa un gémissement rauque. Il était ensorcelé par la beauté de sa femme, par la passion qu'elle allumait en lui... Elle lui donnait l'impression de pouvoir soulever des montagnes. Auprès d'elle, il se sentait fort, invincible.

- Le trouves-tu... à ton goût ? demanda Kyrian d'une voix rauque.

- Eh bien...

Elle fit mine d'y réfléchir et passa sa langue le long de l'objet de leur discussion, avant de répondre :

- C'est...pas mal.

Kyrian se redressa vivement sur les coudes et feignit de se plaindre.

- Pas mal ? Seulement pas mal ?

Après l'avoir saisie sous les aisselles, il la replaça sous lui.

Incapable de se priver plus longtemps de sa douceur et de sa chaleur, il la pénétra doucement. Cette nuit, comme toutes les autres, resterait à jamais gravée dans leur mémoire, se promit-il. Elle l'encouragea à aller de plus en plus loin, de plus en plus vite. Il résista à la vague de désir qui le submergea soudain. Mais quand il la sentit atteindre le point de non retour, il s'abandonna à son tour, cédant à la jouissance.

Plus tard, alors qu'il la teint dans ses bras, tous deux essayaient de se remettre de leur ébat. Puis, avec une tendresse infini, Kyrian caressa le ventre encore plat.

- Notre fille va bien ? Je ne l'ai pas trop secouée j'espère.

- Il va bien, ria-t-elle.

- Tant mieux, car il faut que notre petite chanteur soit en pleine forme.

- Ne t'inquiète pas, notre petit chanteur sera fort et vaillant, comme son père. Qu'est-ce qui te fait croire que j'attend une fille ?

Avec un léger sourire, Kyrian embrassa le front de sa femme.

- Parce que c'est ce que je souhaite et que je suis assez arrogant pour penser que j'obtiens toujours ce que je veux.

Elle le dévisagea attentivement.

- Et pourquoi préférerais-tu une fille ?

- Pourquoi pas ?

Il était incapable d'expliquer pourquoi l'idée d'avoir une petite fille qui serait le portrait de sa mère l'attendrissait tant et l'emplissait de joie.

- Les petites filles sont la prunelle des yeux de leur papa. Elles savent les mener par le bout du nez, c'est bien connu. Et puis, je compte bien veiller jalousement sur ma fille comme je l'ai fait pour ma soeur.

Il sourit avec amusement. Il se rappelait lorsqu'il protégeait sa soeur des soupirants. Certes, elle n'avait pas toujours apprécié sa constante ingérence dans sa vie sentimentale, mais il s'en fichait véritablement. Et il comptait faire de même avec ses filles. Le premier qui oserait s'approcher d'elles serait condamné à une mort certaine. Il avait même fait imprimer sur l'un de ses tee-shirts un fabuleux slogan dédié aux futurs prétendants, slogan qui disait : "J'ai des filles magnifiques... j'ai aussi un flingue, une pelle, et un alibi !". 

- Attention, reprit Kyrian, interrompant ses réflexions. J'aimerais autant que ce soit une fille qu'un garçon. Ça me plairait d'apprendre à mon petit gars l'art de la séduction, dit-il avec malice.

Amélia ne put s'empêcher d'éclater de rire.

- Eh bien moi, ma fille fréquentera qui elle le souhaite. Je lui dirais même de tester plusieurs marchandises avant de s'enchaîner à vie pour éviter les déceptions. Quant à tes cours de séduction, il y a encore du boulot...

- Quoi, tu n'es pas satisfaite de mes compétences ?

- Tu oublies qu'il t'a fallu plus d'un mois pour me séduire ! sourit-elle.

- N'importe quoi ! dit-il en feignant l'indignation. Une semaine m'a suffit pour que tu sois folle de moi. Et mon fils sera un vrai Don Juan. Et comme son père, une fois qu'il aura trouvé celle qui saura le dompter et qui volera son coeur, il ne le reprendra jamais. Car les O'Callaghan ne donne leur coeur qu'une seule et unique fois.

- Oh, lança-t-elle émue, c'est tellement mignon !

- Je sais. Maintenant, il faut juste que j'attende de trouver la bonne, plaisanta-t-il.

- Kyrian ! s'écria-t-elle en lui tapant l'épaule.

Kyrian éclata d'un rire joyeux, avant d'embrasser sa femme à pleine bouche. Attentionné, prévenant et sensible, il était plein d'humour et avait le sens du devoir et des responsabilités. Combien d'hommes prenaient la peine de préparer le petit déjeuner de leur compagne avant d'aller travailler ? Elle devait se rendre à l'évidence, malgré son arrogance, Kyrian n'était pas loin d'être l'homme parfait. Elle l'en aimait que davantage.

- Je veux voir notre enfant grandir en toi, mon amour.

La tendresse contenue dans sa voix émut profondément Amélia. Puis, avec précaution, Kyrian embrassa le ventre de sa femme.

- Bonjour, mon bébé, murmura-t-il, ému. Tu sais qui c'est ? C'est ton papa. Que tu sois un garçon ou une fille, sache que ton papa t'aimera beaucoup beaucoup.

Il tendit la main et effleura doucement la joue d'Amélia, et continua de s'adresser à son bébé.

- J'espère que tu auras les yeux de ta maman, reprit-il. Ils sont magnifiques. Et ses cheveux aussi.

Soudain l'esprit d'Amélia fut traversé par une image, venue de nulle part, qui fit chavirer son coeur : Kyrian, perchant sur ses genoux une fillette aux cheveux noirs de jais et aux grands yeux noisettes afin de lui lire une histoire. La même vision s'installa dans son esprit, sauf qu'à la place de la fillette, ce fut un petit garçon aux cheveux châtains bouclés et aux yeux verts émeraudes qui attendait patiemment l'histoire de son papa.

- Grandit bien, mon ange, et surtout, ne fait pas trop mal à ta maman. Je t'aime déjà mon bébé.

Une fois ces mots prononcés, il déposa un chapelet de tendres baisers sur son ventre.

- Maintenant, je vais consacrer toute mon attention à ta maman et lui montrer à quel point je l'aime.

La promesse sensuelle contenue dans son regard et dans sa voix profonde fit frissonner Amélia d'excitation.

- Comment comptes-tu t'y prendre ? demanda-t-elle d'un ton innocent.

- Ferme les yeux, et tu comprendras.

Joignant son geste à ses paroles, il lui montra à quel point il l'aimait. Après l'avoir menée plusieurs fois au bord de la jouissance, au comble du bonheur, il l'étreignit de toutes ses forces. Il savourait le sentiment de plénitude qui inondait son coeur.

Sa vie était vraiment parfaite, songea-t-il. Il avait un travail passionnant et vivait au côté de la femme qu'il aimait plus que tout au monde avec qui il partageait autant de complicité que de passion. Chaque journée qu'ils passaient ensemble était idyllique et meilleure que la précédente, et cela durerait pour longtemps, longtemps...

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