WARNING / J.D.B (A.U) fanfic \

By Kayisasurname

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"L'amour arrive au moment où on l'attend le moins" Chelsea ne s'attendait pas à entrer dans ce monde dange... More

Premier chapitre
Deuxième chapitre
Troisième chapitre
Quatrième chapitre
Cinquième chapitre
Sixième chapitre
Septième chapitre
Huitième chapitre
Neuvième chapitre
Dixième chapitre
Onzième chapitre
Douzième chapitre
Treizième chapitre
Quatorzième chapitre
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Trente deuxième chapitre
Trente troisième chapitre
Trente quatrième chapitre
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Trente sixième chapitre
Trente septième chapitre
Trente huitième chapitre
Trente neuvième chapitre
Quarantième chapitre
Quarante et unième chapitre
Quarante deuxième chapitre
Quarante troisième chapitre
Quarante quatrième chapitre
Quarante cinquième chapitre
Quarante sixième chapitre
Quarante septième chapitre
Quarante huitième chapitre
Quarante neuvième chapitre
Explication
SURPRISE
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WATTYS 2016

CINQUANTIÈME CHAPITRE

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By Kayisasurname

PDV JUSTIN

Courir n'était pas une si bonne idée que ça enfin de compte. Qu'est-ce qui m'est passé par la tête de sortir en trombe des urgences avec ma blessure à peine guérie ? Mon cerveau fonctionne sur l'impulsivité et je jure devant le Christ que c'est une des choses que je déteste le plus au monde chez moi.

Je n'arrive pas à résister à mon impulsivité, et ça me cause trop souvent du tort.

                                           **

Toujours assis sur le béton avec mon dos collé au mur, je me fis mauvaise pour me relever sans que mon nez touche le sol avant même mes pieds. Tout tourna autour de moi, mais je ne perdis pas mon objectif.

Je tenta d'évaluer où je me trouvais, je suis déjà venu ici et je sais où allé. Tout compte fait peut-être que je vais réussir à faire une chose de bien dans ma vie.

Mes pieds obéir aux ordres que donnèrent mon cerveau, aucun des deux ne flancha et plus je marcha vers le petit supermaket express, plus je me sentis prêt à foncer dans le tas et à défoncer tout sur mon passage. Bon il ne vaut mieux pas que je fonce direct dans le tas sinon je ne suis pas sur de ressortir vivant mais, hé il faut bien se bouger le cul si on veut atteindre nos objectifs non ?

Les portes coulissantes s'ouvrirent dès mon passage, je me glissa à l'intérieur et mes oreilles percevirent le fond de musique qu'offrait le magasin aux clients. Je m'approcha du bureau d'accueil.

Un monsieur d'un certain âge, il ne doit pas avoir dans la soixantaine mais pas non plus dans la vingtaine -on va dire que c'est un pré-vieux - me regarda d'un œil suspect puis se dirigea vers moi méfiant.

- Bonjour, commença-t-il avec sa formule de politesse, en quoi puis-je vous aider jeune homme ?

- J'aimerais téléphoner s'il vous plait, lui dis-je du tact au tac

-Nous ne sommes pas une cabine téléphonique mon garçon, tu n'as qu'à utiliser ton portable vu que vous les jeunes vous ne regardez plus que ça

Je me força à ne pas sauter sur le comptoir et l'étrangler avec sa cravate minable qui lui serrait le cou. Je lui souris et posa mes coudes sur le comptoir, tout d'abord pour lui imposer ma présence et de l'autre pour me soulager.

- Ecoute mon vieux, crachais-je n'ayant plus aucune politesse dans mon vocabulaire, tu crois vraiment que je perdrais mon putain de temps à venir jusque ici pour demander à téléphoner si j'avais mon portable ? Non alors maintenant je te le répète une fois, et pas une de plus : j'aimerais téléphoner s'il vous plait

Mes yeux ne détachèrent pas son visage d'une seconde et il inspira très fortement en me tenant tête, puis il fini quand même par me tendre le téléphone rattaché à une prise.

- Merci bien

Je tapa le numéro sur les touches et porta le téléphone à mon oreille. La sonnerie d'appel m'avertit que j'avais tapé le bon numéro.

Le regard de l'homme de l'accueil s'attarda sur moi, je me concentra sur les sonneries et en même temps sur son regard. La voix de celui que j'attendais explosa dans le microphone du téléphone.

- Allô ? Qui c'est ?

- Hey Ric c'est moi

Au bout du fil j'entendis Ricardo souffler et jurer entre ses dents. Quand il reprit la parole sa voix était plus rassuré que jamais.

- Putain Justin ! Mais qu'est-ce que tu as branlé bon sang de bon soir ? J'ai reçu un appel des urgences mec ! C'est quoi cette connerie comme quoi tu t'es barré en courant avec une blessure sur la côte ?!

Un rire s'échappa de ma gorge, ce qui me valu un autre regard du pré-vieux.

- Si je te promets de tout t'expliquer, tu peux me promettre de venir me chercher ? lui proposais-je tel un marchandeur professionnel. C'est assez urgent à dire vrai

- Oui ça je me doute. Je suis en route de toute façon, je dois passer aux urgences pour signer un truc pour toi

- Nan mec oublie les urgences, viens me chercher au supermaket juste avant ! C'est vraiment une question de vie ou de mort, et là je déconne pas. Je t'attends dehors

- Au sup_

Je coupa l'appel en remettant le téléphone sur son support. Le monsieur reprit le téléphone, et je le remercia avec un grand sourire. Il ne me lança que des éclairs.

Une fois mon appel fini, je sortis du supermarket et me mis sur le côté en attendant Ricardo. Ma patience commença a me lâcher quand je vis la voiture se garait juste devant mes pieds. De l'intérieur il m'ouvrit la porte et claqua sa langue sur son palais en me voyant monter dans la voiture.

- 2896 Faimount, lui dis-je directement sans le laisser dire un mot. Grouille mec

Ses lèvres s'ouvrirent en entendant l'adresse que je venais de lui donner. Il chercha mes yeux pour avoir la confirmation que ce que je venais de dire était bien ce qu'il avait entendu mais je ne fis aucun contact visuel. Je resta les yeux bloqués sur la route en face de nous.

- D'accord, souffla-t-il en accélérant

Le conducteur doubla deux voitures d'un coup sans mettre de clignotants. Il se fit stopper par un feu rouge qui me parut durait des heures. Mes doigts tapotèrent mon genou comme si c'était une batterie, c'est le seul moyen que j'ai pour me calmer et éviter de penser à des choses horribles.

Le feu rouge passa au vert puis la course reprit, Ricardo fonça.

La route que prit Ricardo me donna envie de faire marche arrière, ou de pleurer je ne sais pas vraiment pour le coup. J'avala ma salive afin d'éviter de crier en revoyant toutes les images défilaient devant mes yeux.

- On y est, déclara Ricardo

Je le regarda, surpris d'y être déjà mais surtout surpris d'être à nouveau ici. Avant de sortir de la voiture, je glissa ma main sous le siège de Ricardo et y attrapa l'arme. Chaque voiture à une arme caché sous le siège du conducteur, c'est plus pratique à attraper et surtout beaucoup mieux lorsque quelque chose comme ça arrive sur nous sans que l'on puisse prévoir un plan d'attaque.

- C'est pour elle, me motivais-je à voix haute

Je descendis vite de la voiture et comme je savais très bien que Julien m'avait vu je ne chercha pas à me cacher ou à entrer par effraction dans la maison.

Ma maison.

Mes doigts fermés tapèrent à la porte que j'avais tant claqué auparavant, tous les souvenir remontèrent à la surface. Cette dernière s'ouvrit et pendant un instant j'eu un moment de lumière en voyant ma mère et son si merveilleux sourire m'entraînait à l'intérieur. Sauf que ce n'était pas ma mère. Ma mère n'oserait jamais m'attraper de cette manière.

Un coup me frappa la colonne vertébrale en se collant au mur. Je me reçu un poing dans la mâchoire avant de ne plus sentir personne sur moi. Mes yeux virent enfin la réalité : Ricardo était sur Julien en train de le tabasser, son nez était en sang tout comme sa bouche. Une partie de moi eu pitié de Julien, mon meilleur ami depuis le collège. On a eu de si beaux moments dans cette maison lui et moi, et maintenant... tout est fini.

- Va la chercher, me dit Ricardo

Je suivis son ordre et me rua à l'étage en avalant les marches deux à deux. Quand j'arriva enfin à la dernière marche, mon coeur eu un instant de ralenti et je du m'accrocher encore plus à la rampe. Mon regard se balada partout, dans tous les recoins même les plus petits. De la bile se fraya un chemin dans ma gorge.

Je posa un pied sur le sol et m'avança vers la porte où je savais que j'allais trouver Chelsea. Le silence dans la maison me fit encore plus peur que l'état où j'allais retrouver Chelsea.

D'une petite poussée j'ouvris la porte entre-ouverte, la chambre était plongé dans le noir. Avec ma main ne tenant pas l'arme j'alluma la lumière.

Mon visage se décomposa en voyant la pièce éclairé.

Rien.

Il n'y a rien.

- NON ! criais-je à en faire exploser les murs. ELLE DEVAIT ÊTRE ICI !

Mes genoux touchèrent le sol et je mis mon visage dans mes mains. Sans plus rien contrôler je laissa les larmes que je retenais depuis bien trop longtemps sortir.

Ma colère prit le dessus sur moi. Je me releva du sol et d'un geste de la main je balaya tous les trophées qui se trouvait sur la commode. Ils se brisèrent tous en rencontrant le sol. Je continua à les casser encore plus en les écrasant comme de vulgaires mégots de cigarettes qui hante toutes les routes.

- ELLE DEVAIT ÊTRE ICI PUTAIN ! criais-je encore et encore

- C'est dur hein ? entendis-je derrière moi

Au début je ne cru pas que la voix était réelle tant tout se mélangeait dans ma tête, puis quand je décida d'arrêter de casser les trophées de hockey je compris que la voix était réelle et que ce n'était pas mon imagination qui me faisait entendre cette voix si familière.

Le temps que je pris pour lui faire face lui suffit pour m'asséner un coup de genou dans ma blessure. Un cri s'échappa de ma bouche et je tomba par terre à quatre pattes en crachant du sang. Ma respiration fit si irrégulière que j'eus l'impression de faire de l'asthme aigu.

- Si tu savais depuis le temps que j'attends ce moment, me dit mon adversaire en attrapant mes épaules de ses mains. Je vais jouer avec toi comme j'ai jouer avec elle fils de pute

Son visage. Ses yeux. Son nez. Sa bouche. Tout me fit mal en le voyant.

Nos yeux fusionnèrent ensemble, comme ils l'avaient toujours fait lorsque l'on se chamaillait dans notre chambre.

- Tu es...

- Vivant ? Oh que oui, rigola-t-il en riant à pleine bouche. C'est vraiment mieux pour voir ta réaction !

- Je t'ai vu, lui rappelais-je. Toi, papa, maman et Jazzy. Vous étiez tous morts

Un sourire amusé se mit sur son visage en entendant ce que je lui disais.

- Tu pensais réellement que tu étais le seul survivant de la famille ? me demanda-t-il

- ILS SONT TOUS MORTS ! lui crachais-je à la figure en le repoussant. TOI AUSSI !

Je le colla à son tour au sol et fis pression sur son corps.

- Ils n'ont jamais dit que je l'étais ! rétorqua-t-il. Est-ce que tu les a entendu dire une seule fois que j'étais mort ?!

- Je suis le seul qui est sorti indemne, ils l'ont dit

- Etre indemne ne veut pas dire que tous les autres sont morts connard ! Tu as osé partir avant même de te rendre compte que ton frère était encore en vie ! Tu m'as abandonner comme le lâche que tu es Justin !

Un poignard tourna si lentement dans mon cœur que tous mes muscles m'abandonnèrent un à un. Il en profita pour me décaler la mâchoire à l'aide de son coude qu'il avait relevé.
Les os de ma mâchoire craquèrent quand je l'étira mais j'arriva à savoir qu'elle n'était pas cassé.

- Le pire dans toute cette histoire c'est que tu n'as jamais compris que j'étais toujours en vie, même après tous les appels que l'on a eu ensemble petit con ! A ton avis était-ce vraiment du hasard que tu trouves Chelsea avec Damien?

Le son de sa voix s'enfila autour d'un rouleau tel un fil de laine et subitement tout le puzzle prit forme. Le moment où j'avais vu toute ma famille par terre, puis où elle fut amené à l'hôpital et lorsque qu'un docteur était venu me dire que j'étais le seul indemne de l'accident. Le docteur ne m'a jamais dit que ma famille était morte, c'est moi qui est pensé ça en voyant tout ça. Et je suis parti après ça, j'ai voulu m'éloigner le plus possible en y restant accroché. D'une certaine manière ma famille n'est jamais vraiment partie.
Maintenant elle l'est. Ce garçon en face de moi que j'avais comme frère n'est pas de ma famille. Le Jaxon que je connaissais n'aurait jamais manigancé tout ça. Tout ce qui est arrivé, ce n'a jamais été le jeu du hasard.
C'était le jeu de mon frère.
Il joue encore.

- Tu sais ce qui me fait le plus de peine à cet instant ? me questionna mon adversaire. Le fait que tu n'ailles même pas dire au-revoir à ta copine. C'est la fille de notre ennemi Justin

Une lumière arriva dans mon cerveau comme une étoile filante. Le père de Chelsea n'a pas été blessé par hasard, et ce mot n'a pas été écrit pour moi, ou pour Chelsea. Tout ceci est calculé à la seconde près pour que je comprenne enfin l'histoire depuis le début. Tout ce que j'ai raté me rattrapa finalement.

- Elle n'y est pour rien, lui dis-je en comprenant pourquoi Chelsea était sa cible. Qu'est-ce que tu lui as fais ?!

- Ce que son père a fait subir à notre famille, me répondit-il en n'essayant même pas de me rattraper lorsque je quitta la chambre

Je me mis à courir pour vite aller dans la seconde pièce où je savais qu'elle pouvait être, quand je vis Ricardo assis par terre je m'arrêta à la porte. Devant lui se tenait Chelsea, allongée dans une flaque de sang.

Mon ami leva ses yeux sur moi et à son regard je vis que c'était fini. Non ! Il est hors de questions que ça se finisse de cette manière.

Je fis quelques pas en avant et me laissa tomber à terre devant le corps de Chelsea, inconsciente. Je prit sa main dans la mienne en entremêlant mes doigts aux siens, c'est la première fois que sa main est si froide. Elle qui d'habitude a toujours les mains aussi chaudes qu'un feu de cheminée. Je porta mes doigts à son visage et essuya le sang de son nez qui était devenu sec.

- Chelsea s'il te plaît, chuchotais-je. Princesse ouvre les yeux

Je caressa sa joue, ses lèvres et ses paupières fermés du bout des doigts. Je lécha mes lèvres et sentis l'eau salé provenant de mes yeux.

- Bébé allez réveille toi, l'encourageais-je en promenant mes doigts sur sa joue

Elle n'est pas morte.

- Notre famille est morte par sa faute, c'était la seule solution de se venger

Elle ne peut pas être morte.

Mon frère était debout dans l'encadrement de la porte. Je porta mes yeux à lui, puis sur Chelsea. Je retira ma main de la sienne en la déposant sur son ventre comme la posture qu'avait Aurora avant de se réveiller. Et elle va se réveiller.
Toutes les princesses se réveillent.

- Notre famille n'a jamais été morte Jaxon, elle est toujours avec nous.

- Ah oui ? Et elle est où ? Est-ce que tu la vois quelque part ici ? Jaxon rigola avec les yeux brillants de larmes et de haine

- Oui, lui répondis-je en me levant. Elle est ici et ici !

Je tapa mon doigt sur sa tempe et sur son cœur afin de lui montrer qu'une personne ne meut jamais vraiment si on continue à s'y accrocher.

- Tu as osé tuer la fille que j'aime juste par vengeance, tu mérites vraiment de mourir mais je ne veux pas te tuer si c'est pour au final me retrouver seul

Je baissa les yeux sur le pistolet dans ma main. Je la porta à ma tempe, en étant moi même surpris de ne mas avoir la main tremblante en le levant et regarda mon frère droit dans les yeux sans ciller.

- Justin ne fais pas ça, la voix brisé de Ricardo arriva jusqu'à mes tympans

- Je veux être avec elle, et avec eux, leur déclarais-je le pistolet sur la tempe

Mes doigts se placèrent sur la détente.

Si mon frère veut continuer à ce jeu, qu'il y joue mais je ne jouerais plus. Il m'a forcé a y jouer pour son propre plan de vengeance, c'est maintenant à mon tour de décider comment jouer le jeu.

Un bruit sourd explosa.
Tout s'arrêta.
Voilà comment tout ça doit se finir.

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