Bonjoouur !!
Bon, avant tout , Merci pour les 7.1K *-*
Thomas devant bientôt partir, soit, je vous laisse avec un peu plus de Newtmas. On s'attache trop à ces deux ptit trucs sur pattes pour ne pas résister à écrire des trucs mignons. Amen.
Sur ce, Bonne lecture et bisous
NG
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Une fois qu'ils repartirent dans leurs chambres respectives pour le soir après un dernier gros câlin de groupe, Thomas prit une douche, en prenant soin de ne pas abîmer son bandage. Il appela brièvement ses parents et un peu moins brièvement Minho, naturellement. Ce dernier lui annonça qu'un entraînement d'athlétisme avait lieu le lendemain en début d'après midi et qu'il fallait qu'il soit présent. Thomas soupira et dû de toute façon accepter parce que Minho avait un goût prononcé pour les menaces cinglantes. Menaces qui provenaient entre autre de son coach d'athlé, et c'est d'ailleurs ce qui décida Thomas à finalement accepter la proposition. Enfin, l'ordre plutôt. Il fut alors convenu par les parents et les deux amis que Minho viendrait le chercher en fin de matinée, signerait les papiers de sortie et emmènerait Thomas à l'entraînement. Evidemment, les parents eurent l'avantage de ne pas chercher leur fils, et ainsi se retrouver encore réunis car, bien sûr, ils voulaient en être au même niveau pour ce qui était de prendre soin de Thomas. Celui-ci l'avait bien remarqué mais il s'en fichait un peu pour tout dire, tant qu'il se trouvait avec son meilleur ami plutôt que ses parents. Il avait néanmoins été décidé que Thomas et ses parents eurent un rendez-vous dimanche, pour les disponibilités de chacun, afin de faire un bilan du séjour et de la remise en «pleine nature » comme disait Jorge, Bref, il fut coupé de son coup de téléphone par Brenda qui arrivait avec les repas. Evidemment, il n'y avait pas de repas spécifique pour sa sortie. De toute façon, il ne pouvait plus manger que des aliments plus ou moins répétitifs. Alors qu'il allait s'asseoir dans son lit, Newt vint placer sa table entre les deux lits.
- On mange ensemble ?
Thomas eu un sourire.
- On mange ensemble tous les jours,Newt
-Et alors ? J'adore l'architecture et le fait de bouger les meubles calme mes vices.
- Soit. Répondit Thomas
Là dessus, ils mirent ensembles la table convenablement et y placèrent les plateaux avant d'avancer leurs lits pour s'asseoir dessus.
- ça ressemble à tête-à-tête, renchérit Thomas
- Si c'était le cas, Tommy, on serait pas devant un plat de pâtes !
- parle pour toi ! J'ai des légumes bouillis, beurk.
- Alors promets-moi un repas sans légumes bouillis ensemble un de ces jours ? Dit Newt en rigolant.
Thomas avait bien conscience qu'il ne plaisantait pas pour autant. Cela voulait-il dire qu'il voulait le revoir ? Ne pas qu'il parte demain ? Le brun en avait pas envie, il ne souhaitait que rester auprès du blond pour au moins...longtemps. Enfin s'il arrêtait de se foutre de lui.
- Si un macdo ça te vas...
- Je ferais cet effort si tu m'offres un cookie au caramel.
- Marché conclu.
X
Les deux garçons finirent leur repas tranquillement, quelques fois en se chamaillant ou en se donnant des coups de pieds sous la table. Ils finirent quand même par se calmer lorsque Brenda ramassa les plateaux en observant d'un œil blasé les pâtes qui jonchaient le sol. D'un même mouvement, ils se rendirent dans la petite salle de bain pour se brosser les dents tout en continuant de se donner des coups si bien qu'ils terminèrent tout deux du dentifrice coulant sur leurs mentons.
Alors qu'il comptait se rendre dans son lit, Newt retint Thomas par le bras. Il savait déjà ce que le blond allait demander, il le connaissait trop bien.
- Tommy, tu... On peux... Dormir tous les deux ?
Bien qu'il l'avait deviné Thomas ne put s'empêcher de rougir jusqu'à la racine des cheveux (pour changer). Le blondinet reprit immédiatement, très gêné :
- Enfin, si tu veux, hein ! Je veux pas que ça te mette mal à l'aise de dormir avec moi, surtout comme tu sais que je suis gay et tout..., il fronça les sourcils, Mais je vais rien te faire, hein ! Haha, c'est pas parce que je suis gay que je vais te ... Je divague là, non ?
Un air inquiet c'était formé sur son visage. Thomas renchérit, franc :
- Euh, un peu ouais...
Newt se mordit la lèvre, le fuyant du regard. Immédiatement, le brun lui dit:
- Mais je veux bien ! Ce serait génial, j'adorerais ! Euh... Enfin j'aimerais bien quoi...
Thomas se rendit compte que c'était la première fois qu'ils étaient gênés l'un envers l'autre pour dormir ensemble. Pourtant, ce n'était pas la première fois qu'ils le faisaient. Il se demanda depuis combien de temps ça avait changé. A bien y réfléchir, ils n'avaient jamais eu de problèmes là dessus, ils pouvaient s'enlacer sans arrière pensées, même si le brun souhaitait quelque chose de plus romantique, c'était avant tout son ami. Peut être était-ce depuis l'épisode de Gally ? Leur amitié n'était plus intacte et ils étaient moins sur la même longueur d'onde. Honnêtement, Thomas en doutait, il n'avait jamais rencontré quelqu'un comme lui, à ce point parallèle à lui. Mais contraire sur beaucoup de choses aussi.
Newt s'allongea sous les couvertures en se décalant pour laisser la place à Tommy et lui tendit un bout de couette pour qu'il se glisse dessous, ce que le brun s'empressa de faire. Ils se retrouvèrent tout près l'un de l'autre, leurs visages face à face. Un long moment, aucun des deux ne prononça un mot, trop occupé à détailler le visage de l'autre sur l'oreiller. Thomas voulait se souvenir de ce moment, de tout en fait, tout ce qui avait pu se passer. Il fallait le dire à Newt, au moins ça. Alors, il brisa le silence installé.
- Tu sais, commença-t-il, tu m'as dit l'autre jour que si je voulais oublier l'hôpital, vous me suivriez ...
A ces mots, Newt se tendit un peu, et Thomas se rendit compte de sa gaffe.
- Non, en fait ... Je veux pas oublier. Je veux me rappeler de tout, tu vois ? De quand on poussait Teresa tous les deux, de quand je me suis battu avec Gally, de quand on a eu peur parce que Winston s'était évanoui dans les escaliers... Je veux me souvenir de toi, tout le temps, j'ai aucune envie de t'oublier et j'en ai pas l'intention, Newt.
Newt se pinça les lèvres qui s'étiraient en un mince sourire. Il ne le lâchait plus du regard et Thomas se demanda si... Si c'était vraiment de l'amitié ou s'ils étaient définitivement plus. Avec une extrême douceur, Newt mis sa main sur la joue de Thomas, en faisant des petits cercles de son pouce. Le brun eu soudain très chaud.
- Merci...
- Pourquoi ?
- Pour tout.
Là dessus, il pris Thomas dans ses bras fermement, serrant son tee-shirt avec force, et enfouie sa tête dans le torse du brun. Surpris, Thomas le laissa faire puis lui rendit son étreinte. Bordel, ce qu'il allait lui manquer... C'était même plus de l'attachement, c'était du besoin. Il ne pouvait pas le laisser.
- Tommy, tu sais, ma vie n'est qu'un drame. Je suis un drame à moi tout seul, aussi poétique que cela puisse paraître, c'est vraiment de la merde. J'en ai marre. Avant je voulais plus de tout ça ... Alors j'ai essayé de me tuer, je dirais... quelques jours avant ton arrivée. C'était pas nouveau, ni la première fois que ça m'arrivait, tu vois ? C'est pour ça qu'il y a des barrières aux fenêtres et que je boites. Et puis tu es arrivé et toute cette solitude... Elle est devenue de plus en plus petite. Mais toi aussi tu as des problèmes et je suis égoïste de ne parler que des miens. On en a tous tellement... On est tous tellement dans la merde et je... Je crois que tu es la seule chose de positif dans ma vie Tommy. Je tiens vraiment à toi.
Thomas fut très touché par ses paroles. Il venait de réaliser que Newt affirmait qu'il tenait à lui. Et ça... C'était quelque chose ! D'un autre côté, son cœur se serra à l'entente de ses tentatives de suicide, bien qu'il en était quasiment sûr. Le blond avait raison,sa vie était un drame, mais lui était bien plus que ça. Newt était plus humain que la plupart des gens que Thomas avait rencontré. Il ne savait pas quoi dire, quoi faire, alors il se contenta de serrer un peu plus Newt contre lui et d'entremêler leurs jambes. Bon, il ne tirait pas profit de la situation, bien que l'échange soit plus qu'agréable à ses yeux. Thomas allait partir et il fallait mettre ses sentiments de côté, pour Newt. Il ne s'agissait pas de le blesser une nouvelle fois. La machine commença à se stabiliser,doucement, en même temps que la respiration du leucémique dans le cou du brun.
- Je t'aime, chuchota Thomas en embrassant furtivement les cheveux du blond.
Mais Newt s'était déjà endormi, de toute façon.
X
Ils se réveillèrent rapidement le lendemain matin, prenant soin de ne pas se faire surprendre à dormir ainsi tous les deux. Le temps passa incroyablement vite. Thomas eu à peine le temps de manger qu'il dû commencer son sac. Ce ne fut pas une mince affaire. Déjà, les étagères. Thomas n'avait pas vraiment une montagne de vêtements mais ainsi éparpillés, on aurait dit les soldes d'hiver. Il ramassa un à un les habits en les fourrant dans son sac sans cérémonie. Il rangea les cds (dont deux boîtes vides), les livres, des affaires éparses avant de s'attaquer au monstre, à savoir la salle de bain. Il s'agissait donc de ranger, et de faire le tri. Habillé d'un chiffon sur la tête et d'un aspirateur dans la main (enfin non, quand même pas mais presque), Thomas se donna du courage en inspirant profondément et entra dans la pièce jouxtant la chambre. Heureusement, il fut aidé par Newt, Winston et Ben pour cette dure épreuve.
- Ce caleçon sale, c'est à qui ? Demanda Winston devant le tas qui occupait le coin de la pièce.
Cela faisait maintenant un bon quart d'heure que les garçons tentaient de ranger ou du moins d'arranger un peu la pièce.
- Celui là, c'està Thomas. Dit Newt d'un ton détaché en pliant une serviette du brun.
- Hé comment tu le sait ?!
- Je mets pas de cette marque, il me semble... Et puis il serait trop grand pour moi Chuchota-t-il.
Ben ne pu s'empêcher de faire ses remarques à deux balles.
- Ahah ! Bah alors Thomas ! T'en a une grosse ? Ou alors c'est Newt qui...
- Bon ça vas là ! Je m'en vais dans à peine deux heures et on a encore tout le bordel à trier ! Arrêtez avec vos blagues de gamin! S'exclama Thomas rendant les garçons présent éberlués.
- Désolé, dit-il tout bas, Je m'emporte un peu... C'est juste que j'ai pas envie de partir en fait.
- Alors Tom ? On est sensible ? Répondit Ben en s'approchant de Thomas, qui rangeait ses flacons dans sa trousse de toilette.
Plus sérieux soudainement, Ben mis sa main sur l'épaule de Thomas.
- Regarde moi.
Le brun s'exécuta. Ben était étonnement calme.
- Je t'interdis de dire que tu veux rester. Te voile pas la face, on est tous dans de mauvais draps ici. T'es un des seuls qui peuvent se vanter d'avoir survécu à un cancer alors tu vas ramener tes petites fesses chez toi et vivre comme avant, t'éclater parce que tu en as le droit. Et la chance.
Dans un élan brusque, Ben serra Thomas contre lui, qui lui rendit son étreinte. Newt et Winston échangèrent un regard. Il était assez incroyable que Ben agisse de la sorte, pour un ado à problèmes de comportement et habituellement très cachotier quand il s'agissait de ses émotions ou sentiments.
- Tu vas me manquer Ben, chuchota Thomas, Vous allez me manquer, dit-il par la suite en regardant tour à tour Winston et Newt. Il n'en fallu pas beaucoup plus pour qu'ils se retrouvent tous dans un câlin groupé (et fort viril).
- Bah alors les mecs ?! On m'attend pas ? Dit une voix à l'entrée de la salle de bain.
Thomas se dégagea brièvement et contempla Zart, un sourire lumineux collé au visage. Sans prévenir, il s'échoua véritablement sur la masse de garçons d'où provenait quelques gémissements de contrariété. Ce fut finalement Ben qui disloqua le gros tas.
- Bon allez, les mecs ! On à une catastrophe naturelle à nettoyer là. Et ça pue tellement le gros cliché de la scène triste qu'on a pas intérêt à ce que les filles du service l'apprenne.
Il n'en fallu pas plus pour qu'ils se remettent au travail et bientôt tout fut en ordre (plus ou moins). La poubelle était pleines de produits vides et autres choses non-identifiés et Thomas fin par boucler sa valise, non sans une once de nostalgie.