Le lit d'à côté (Newtmas)

Chapitre 11

Salut!!

alors voilà comme promis le 11e chapitre! Je le poste un peu rapidement mais je ne voulais pas être en retard, déjà que je ne poste plus qu'une fois par semaine...

Bref, j'espère que ce chapitre vas vous plaire!

Bisouus <3

NG

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Thomas tentait de contrôler ses sanglots lorsqu'il entendit la porte de la chambre s'ouvrir. C'était sans aucun doute Newt, puisqu'il était bientôt l'heure de l'extinction des feux. Le brun se serra un peu plus dans sa couette, étouffant ses pleurs, il ne voulait pas que l'autre l'entende. Les pas du blondinet se pressèrent heureusement vers le lit du fond, sans doute croyait-il que Thomas dormait. Ce dernier entendit le bruit distinctif de vêtement enlevés à la hâte puis du tiroir de la petite table de nuit qui s'ouvrait. Bientôt, l'unique son qu'on pouvait percevoir était la machine de respiration incessante et les craquements du crayon sur le papier. Il dessinait. Le bruit calma un peu le brun, qui respirait pleinement, pour réguler les soubresauts de son ventre. Sa tête confortablement installée sur l'oreiller, il écoutait attentivement. S'il était bien sûr d'une chose, s'était qu'il ne parviendrait pas à s'endormir cette nuit, alors il se contentait de se laisser porter par les sons, essayant de deviner ce que Newt pouvait bien dessiner.

- Thomas ?

Celui-ci sursauta, cela faisait quelques heures qu'il n'avait pas entendu une voix. Lentement alors, il retira la couverture de son visage et dévisagea le blondinet.

- Oui ?

- Qu'est-ce que t'as ?

Sa voix était pleine d'inquiétude. Thomas hésita, pinçant ses lèvres.

- R-Rien... Murmura-t-il.

Newt lui lança un regard ennuyé, rien ne pouvait lui échapper.

- Ok... Viens ici.

Le brun soupira. Toute tentative de mensonge était vaine avec le leucémique. Il pris appui sur les bras frêles et sortit de son lit, tirant sa perche sur le côté et s'avança timidement vers le lit du blond. Celui-ci s'empressa de ranger son matériel (de dessins, hein) et ouvrit un pan de couverture tout en se tortillant sur le côté pour faire de la place à Tommy. Thomas s'installa dessous, les joues un peu rouge et se tourna vers Newt, qui faisait de même. Le lit était petit pour les deux garçons si bien qu'ils furent presque obligés de se coller l'un à l'autre, leurs jambes et leurs pieds se frôlant.

- Bon... Fit-il, tu vas m'expliquer maintenant ce qui se trame parce que sinon, je vais te le soutirer d'une manière que tu ne risques pas d'apprécier.

Son expression était ferme, dure. Sa tête posée sur l'oreiller, rendait ses cheveux encore plus décoiffés que d'habitude et ses yeux semblaient percer Thomas de part et d'autre, ne le lâchant plus. Il était tout près. Tellement près que Thomas sentait son souffle buter contre sa peau, son odeur parvenir jusqu'à lui. Voyant le jeune homme aussi déterminé, le brun n'eut d'autre choix que de tout lui dire, même s'il dû s'arracher difficilement des méandres des yeux posés devant lui.

- En fait, j'ai... J'ai peur et je trouve ça tellement puéril ! J'ai peur parce que mes parents ne peuvent pas venir, et ils me saoulent de s'occuper plus de leur disputes que de moi ! J'ai peur parce que je vais me faire charcuter le ventre, perdre une partie de mon corps et marquer jusqu'à la fin de ma vie par ce putain de cancer ! Et je m'en veux parce que... Parce que j'ai 17 ans, merde ! A mon âge, on n'a pas peur de ça...