Chapitre 14

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Heeyyy!!! 

Alors j'avais presque oublié qu'il fallait que je poste ce soir, et puis en y allant finalement ben... J'ai vus que j'avais 4K DONC, je voulais vous dire encore MERCI *-* !! 

Ce chapitre ne me plaît pas trop, je le trouve un peu ennuyant mais il fallait bien une transition ;)

Merci encore, j'espère que le chapitre vas quand même vous  plaire !

Bonne lecture <3

NG 

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Les jours suivants furent difficiles. Non, impossibles. Pour Thomas en tout cas. Le jeune homme souffrait beaucoup mais il avait la conviction que ce n'était pas dû qu'à l'opération. Tous les matins, il recevait sa dose de médicaments pour supporter la douleur mais aucun traitement ne pouvait aider celle qui le bouffait intérieurement. Depuis que son voisin lui avait fait comprendre à quel point il venait de détruire un travail social de plusieurs années, le brun n'avait plus dit quoi que ce soit. A moins que ce soit finalement le leucémique qui ai décidé de se taire. Ils ne s'adressaient donc plus la parole, sauf évidemment pour des choses nécessaires et moindre du genre la permission de prendre une douche ce à quoi l'autre acquiesçait timidement. Ils ne se taquinaient plus, ne se cherchait plus du regard et c'était sans doute ça qui manquait le plus à Thomas. Plus d'éclats des yeux ambrés passant dans les siens, rieurs, plus d'arrêt du temps, plus de sensation de chaud-froid, de poids dans le creux de son estomac. Plus de cette espèce d'impression de tomber quand il le voyait. Parce que oui, Thomas l'aimait. Oh oui il l'aimait terriblement même si le blondinet se comportait en parfait crétin quelque fois. Même s'il ne lui parlait plus, l'ignorait complètement. Même s'il était condamné. Il ne comprenait pas sa réaction. Thomas avait pourtant essayer de le défendre, non ?Il devait le remercier au moins ! Non pas qui lui en voulait vraiment, il ne pouvait pas de toute façon, mais cette situation était intenable. Thomas devait se faire violence chaque jour pour ne pas sauter sur Newt et l'embrasser sans lui demander son avis. Mais il ne pouvait pas faire ça, hein ? Newt n'était sans doute pas du tout intéressé. Et il le repousserait sans ménagement, dégoûté d'être embrassé par un mec qui venait de détruire la fin de sa vie. D'ailleurs il ne faisait pas le moindre effort pour se réconcilier avec Thomas. Et puis... le brun ne pouvait pas se faire pardonner comme ça. Mais un côté de lui se disait que Newt en souffrait un peu aussi. On n'agit pas comme ça avec n'importe qui, non ? On n'embrasse pas un inconnu ou une personne qu'on n'aime pas sur la joue, on ne l'aide pas quand il s'évanouit même dans une situation gênante, on ne lui confie pas les moments difficiles de sa vie, on ne dort pas contre lui... Qu'était-il pour le blondinet ? Que devait-il faire ? Trop de questions... Alors il attendait les jours passants, guettant un regard, un sourire, une attitude opportune de la part de son voisin de lit. Mais rien. Juste des orbes tristes ou furieuses, des lèvres pincées et des coups de tête furtifs. Thomas restait la plupart du temps dans son lit, à écouter de la musique en évitant de trop bouger, à lire ou à regarder la télé. De temps en temps, il se rendait à l'accueil et discutait avec les autres, mais très rarement. Car l'autre chose qui lui brisait un peu plus le cœur, c'était Gally. Il le méprisait, l'insultait dès qu'il le voyait, rentrant dans une colère noire. Les médecins et les responsables du service eurent beaucoup de mal à le calmer, et durent l'enfermer dans sa chambre pendant quelques jours. Le jeune malade cherchait toute la journée le moyen d'atteindre le brun, bien décidé à le faire payer. Ce n'était guère mieux avec Newt. Le blond s'en prenait autant que Thomas, voir même plus lorsque Gally ressassait les mauvais souvenirs, l'insultant sur son homosexualité. Newt essuyait tout ça la tête haute, sans regarder le malade ni Thomas et partait souvent dehors se promener. C'était devenus une habitude, un train-train horrible et impossible. Newt fuyait, le laissant seul, et ne revenait que lorsqu'il avait des examens ou autre. Il entendait Gally l'insulter, le provoquer, et le blond rentrait dans la chambre sans lui adresser un regard et dessinait sans cesse. C'était mauvais signe. Son inspiration était revenue. Thomas lui, restait cloîtrer au lit, à le regarder. Non seulement parce qu'il n'était pas remis et souffrait encore de son opération mais aussi parce que Gally arpentait les couloirs à la recherche de l'un ou l'autres des garçons. De plus, le brun avait interdiction d'aller dans la salle commune depuis l'incident.

Le lit d'à côté (Newtmas)Όπου ζουν οι ιστορίες. Ανακάλυψε τώρα