Chapitre 8

6K 593 264
                                    

Coucooouu !!

Désolée pour le retard >.< !! Mais bon... Les devoirs aarrrgghh :o Bref, je suis heureuse de constater que je suis encore en vie après ce que je vous ai fait subir dans le chapitre précédent x) Mais bon, il fallait bien ça ... Merci beaucoup d'ailleurs pour vos commentaires parce que vous m'avez vachement rassurée sur l'histoire (la preuve est que je suis encore là xD)

Je ne le dis pas souvent mais désolée pour les fautes d'orthographe, je ne prend pas beaucoup de temps pour me relire malheureusement, mais je vais faire des efforts parce que quelques fois quand je retombe sur des chapitres ou des os je suis là "Quoi !! mais comment t'as pu laisser passer ça!!"

Donc comme promis, ben... du Newtmas !!!

Bonne lecture et gros bissouuuus <3

NG

-------------------------------------------------------------------------------------

Les jours suivants, Thomas s'habitua peu à peu à la journée classique d'un cancéreux. Dormir, prendre ses médicaments, dormir, faire des examens, dormir, manger et ô-comme-c'est-surprenant, dormir. De toute façon, il ne pouvait pas faire grand chose d'autre. Les profs de son lycée avaient beau lui donner toute sorte d'exercice pour tromper l'ennui (enfin surtout pour apprendre), le jeune homme n'avait plus la force de les faire. Sa vue se brouillait s'il se concentrait quelques heures. Il avait tenté, dans un élan d'entrain soudain, de faire sa dissertation de philo et Newt l'avait réveillé en pouffant, son ami ayant la copie imprimée sur la joue. Bref... Thomas devait prendre quotidiennement des remèdes contre la douleur, car on ne pouvait rien faire avant l'opération. La tumeur étant petite, la chimio était exclue. Néanmoins, Thomas s'affaiblissait à vus d'oeil. Il avait encore maigri de façon impressionnante et était de plus en plus pâle. Apparemment, c'était tout à fait normal, pas de quoi s'inquiéter mais sa fatigue et son manque d'énergie constant était étrange à l'hyperactif. La plupart du temps, il dormait à point fermé. Tous les jours se ressemblaient. Mais, un après-midi, en compagnie de Teresa, Ben ,Winston, d'un mec du nom de Zart, de Brenda et bien évidemment de Newt, ils avaient fait un foot dans le parking goudronné de l'hôpital. Ca avait été mémorable. Ben, qui était très fort avait fait gagné l'équipe de Thomas qui poussait des rugissements de victoire alors que Newt, dans l'équipe adverse lui tirait la langue avec véhémence avant de lui lancer un sourire éclatant. Winston courrait plutôt vite, il avait donc été désigné pour pousser Teresa d'un bout à l'autre du terrain. Elle était impressionnante en fait. Vociférant des paroles incompréhensibles, faisant pivoter son fauteuil de façon étaler à terre toute personne se trouvant sur son passage. Ils rirent plus d'une fois devant son acharnement. Après ce match plus qu'épuisant pour les patients, ils rentrèrent dans le service en nage et s'endormirent directement. La plupart de ses journées, il restait dans sa chambre avec Newt, dormant par intermittence. Les deux garçon devenaient de plus en plus proches, se racontant les détails les plus insignifiants de leur vies tout comme les choses les plus personnelles et difficiles. Il était vrai que le fait de vivre 24h sur 24 avec la même personne était peu commun et se rapprocher était évident, notamment quand ils avaient les mêmes goûts musicaux, au plus grand damne des autres personnes qui n'en pouvait plus de Nirvana. Thomas n'avait pas dit à Newt qu'il savait, pour la maladie de son ami. Mais celui-ci ne lui en parla pas non plus de son côté, et le brun comprenait. Ils préféraient tout deux discuter de choses et d'autre que de ce qui les amenaient ici. Avec le jeune homme à ses côtés, Thomas n'avait pas l'impression d'être malade. Tout était plus supportable quand le blondinet était là. Les innombrables nausées qui le saisissait chaque jour, le manque de sa famille, de ses amis... Il suffisait d'un sourire en coin ou d'une tape amicale sur l'épaule pour que le brun se sente un peu mieux. Thomas, lui ne savait pas trop quoi faire quand Newt allait mal. Il n'était pas aussi expert en la matière contrairement au petit blond. Lorsque Newt souffrait, il le cachait bien. Mais le brun connaissait maintenant chaque mimique du blondinet et les tremblements, les yeux aux bords des larmes, la respiration difficile et la voix rauque de ce dernier n'échappait pas à l'oeil inquisiteur de Thomas. Une nuit, Newt avait fait des bruits qui avaient réveillé Thomas en sursaut, la machine s'emballait. Il gémissait, sanglotait tout en repoussant ses couvertures. Ses mouvements étaient brusques et violents. Il semblait dormir cependant. Inquiet, le brun s'était précipité dans la salle de bain pour passer un linge mouillé sur le visage de Newt. Il s'était approché de lui et avait mit sa main sur la joue en sueur de son ami. Doucement alors, il avait épongé son front, son cou, son nez, ses yeux jusqu'à ce que sa respiration se calme enfin. Il avait remit sa canule en place, comme le blond lui avait expliqué. Newt, jusque là endormis avait ouvert ses yeux ambrés. Et Thomas n'avait jamais autant aimé voir ces iris si belles, éclairés de cette lueur, hors de toute douleur. Thomas n'avait pas compris alors le blondinet lui intimant de ne prévenir personne lorsqu'il lui arrivait ces choses là. Mais envers et contre tous, il respecterait la demande du leucémique.

Le lit d'à côté (Newtmas)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant