Chapitre 16

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Ave !! 

(avec un jour de retard!) Oui, j'avais oublié ma clé USB pour le lycée... BREF! Ce matin je me lève, et là je vois que vous êtes 6K à lire ma fiction! Franchement y'a pas mieux pour commencer un week end ^^! Non, plus sérieusement, je le dis peut être souvent mais MERCI énormément, j'ai envie de vous faires tous des câlins, ça remonte le moral tout le temps, c'est vraiment... Whoa j'ai même plus les mots en fait o.O 

BREF! (oui, encore) je vous souhaites une bonne lecture sur une note un peu plus... Joyeuse ? 

NG 

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Thomas n'arrivait pas à se rendre compte qu'il allait bientôt partir. Mais vraiment pas du tout. C'était assez difficile à intégrer. Il venait de faire connaissance avec des gens fabuleux. Lui qui croyait avant venir dans un asile de fous, il avait découvert bien plus sur lui-même, sur la vie que pendant ses trois années de Lycée. Thomas avait auparavant la certitude d'avoir des amis précieux, il s'est avéré que Minho était le seul, et pour tout dire, les ados du service étaient d'une aide bien plus précieuse. Il avait tellement découvert avec eux... Pris sa dernière cuite, s'être fait opéré, passé des moments hilarants et difficiles, échangé... Il était même tombé amoureux. Un exploit. Et demain matin, il partirait. Il retournerait à sa vie d'avant. Honnêtement, il aurait aimé passer toute sa vie dans le service, à raconter des bêtises à Ben, discuter avec Winston, se batailler avec Teresa et ... Et Newt. Il voulait tout de Newt. Il le voulait présent à tous les moments de sa vie, à ses côtés, toujours, même si ça paraissait complètement mièvre. Mais c'était impossible, le temps allait le rattraper. Newt ne se mariera jamais, il n'aura pas d'enfant, pas de travail, de vieillira pas, ne fera pas le tour du monde... Newt ne le suivrait pas jusqu'au bout, mais pour l'instant, Thomas le souhaitait juste dans ses bras. Il voulait se souvenir de tout. Même du moment gênant de son évanouissement, il voulait se souvenir des batailles de polochon, des conneries entre un plat de pâtes et une perfusion, des confidences secrètes le soir, des escapades la nuit, où tout semble différent. Le brun voulait mémoriser le moindre de ses mouvements, de ses manières, la moindre musique qu'ils avaient pus écouter, le tout petit souffle du blond contre sa joue quand ils dormaient ensemble. Thomas ne voulait pas mettre Newt au passé, cependant, pas maintenant. D'ailleurs en ce moment même, il était sur son lit, le leucémique avait la tête sur ses genoux et était occuper à corriger le devoir de philo de Thomas, qui entortillait distraitement les cheveux blonds de son voisin autour de ses doigts.

- Tommy, tu as conscience que t'auras jamais ton bac, comme ça ?

Newt releva sa tête en fronçant lessourcils, un crayon de bois dans la bouche. Thomas le trouva adorable.

- Pourquoi ?

- Parce que quand le prof dit « Que faut-il faire ? » Tu peux pas dire « Je sais pas... »

- Tu veux que je dise quoi, Newty ? Il faut faire la sieste ?

- La vie ne se résume pas à dormir, Thomas ...

- Dit celui qui dort toute la journée ? Dit-il d'un ton taquin.

- ça ne veux rien dire ! Tu ne connais pas le proverbe « Faites l'amour, pas la guerre » ? Tu peux le mettre en exemple.

Thomas haussa un sourcil.

- Je veux bien mais je ne connais ni l'un, ni l'autre.

Newt se redressa instantanément.

- Sérieux ? Il fit une mine faussement scandalisé.

Et Thomas se sentit rougir jusqu'à la racine des cheveux.

Le lit d'à côté (Newtmas)Where stories live. Discover now