Chapitre 5

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Hello !!!

Wouaah ! Je voulais vous remercier pour les vus/votes et commentaires vous ne savez pas à quel point ça me touche *-* ! J'en reviens pas qu'on arrive déjà au cinquième chapitre, c'est bizarre ! Bon, en même temps, c'est ma première fic' donc bon ^^'

Sinon je voulais savoir si ça vous convient comme rythme de parution ? (tous les cinq jours environ) Mais bon je peux pas trop faire mieux avec les cours ...

Enfin bref... On étais donc rendus lorsque Thomas allait découvrir les agissements nocturnes de notre Newtie ... 

Bonne lecture !

NG

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 Sans faire de bruit, Thomas enfila un pull noir et mis sa capuche tandis que Newt faisait de même. Il était bientôt 22 heures et les lumières du couloir venaient de s'éteindre, signalant l'absence de personnel dans le secteur. Newt se dirigea à pas de loup derrière la porte en intimant à son voisin de lit de se taire. Lentement, il fit pivoter le panneau bleu qui grinça et esquissa une grimace en fondant derrière la porte. Sa perche glissa sur le sol synthétique sans une once de bruit. Comment avait-il fait ? Thomas s'apprêta à faire de même et lorsqu'il franchit la porte, sa perche heurta lamentablement une plinthe et provoqua une onde vibrante qui se propagea aux alentours. Il se figea puis Newt jura :

- Tommy ! Si tu recommences ça je te jure que je te botte ton petit cul de tocard jusque dans la chambre et je t'y enferme pendant deux jours !

Thomas pouffa suivit bientôt du blondinet avant de se mettre en route. Ils longèrent le service jusqu'à la porte vitrée de l'accueil désert, en allant doucement pour permettre au blondinet de ménager sa jambe bancale. Newt fit alors glisser lentement un panneau vitré sur le côté et une petite entrée s'ouvrit, invisible de l'extérieur.

-Wooah, comment tu as fait ça ?

- Secret professionnel, tu vois ? J't'avais dit qu'on s'ennuie pas en quatre ans de prison ferme...

- Mais pour les perches ? Demanda le brun, en désignant les machines qui les accompagnaient. Du point de vue pratique, c'est vrai que ça peut servir...

- Tu la pousse sur le côté en passant, fait juste gaffe à pas t'arracher la peau avec, ça fait mal.

Il hocha la tête puis passa dans le trou en suivant les indications de son colocataire consciencieusement. Il réussit quand même, en tant que maladroit olympique, à tirer un peu trop sur son bras et étouffa un gémissement de douleur.

- Je t'avais prévenu, tocard.

Thomas lui tira la langue dans un élan de maturité extrême avant de sortir de l'autre côté. Etouffant un rire incontrôlable devant la tête de son ami, Newt s'empressa de le rejoindre, aussi vite que lui permettait sa jambe. Arrivés de l'autre côté, ils traversèrent lentement plusieurs couloirs, errant plus ou moins. Les jambes de Thomas exprimèrent leur douleur aux bout de quelques minutes seulement, l'exercice était rude et il n'avait plus de force. Si Minho voyait ça ... Il ne s'en remettrait pas. Un long couloir, puis un autre, un nouveau service, un autre accueil... Pendant près d'une demi-heure, les deux garçon ne prononcèrent pas un traître mot, marchant juste côte à côte, regardant le paysage répétitif du lieu à travers ce dédale de salles immaculées. Le brun était pressé de connaître l'univers nocturne du leucémique. Il craqua au bout d'un petit renfoncement :

- On vas où, là, Newt ?

- Chut, suis-moi au lieu de poser des questions inutiles !

Et sur-ce, Newt se rendit près de la première fenêtre venue et l'ouvrit avec une facilité déconcertante, comme s'il l'avait fait tous les soirs. Ce qui était sûrement le cas. Sans prendre le temps de se retourner vers le brun, il passa dans l'ouverture, saisissant sa perche et sauta. On entendit un bruissement sourd puis :

Le lit d'à côté (Newtmas)Where stories live. Discover now