Chapitre 4

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Hey ya !!! 

Comment ça va ? Votre rentrée s'est bien passée ? 

Voilà (enfin) le 4e chapitre ! Désolée pour le retard mais avec la rentrée et tout j'étais un peu occupée ^^' ! Bon alors comme on commence à arriver vraiment dans la fiction, il vas y avoir un peu de ... Newtmas ? Aha, je ne dis rien de plus! 

Gros bissouuuus *-*

NG 

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 Lorsqu'il se réveilla enfin, quelques heures plus tard, Thomas avait la bouche pâteuse et des courbatures mais commençait à s'habituer à ces réveils douloureux. Les crampes d'estomac étaient devenues monnaie courante. Il gémit en se relevant péniblement puis jeta un coup d'oeil à Newt. Le blondinet était allongé dans son lit, un cahier de dessin dans la main gauche, un crayon dans l'autre. Un nombre incalculable de papiers jonchait le lit. Newt avait les mains pleines de peintures, et des chiffons couverts de couleurs diverses étaient tombés par terre. Il avait le visage concentré, sa langue dépassant de ses dents et les sourcils froncés, le jeune homme semblait imperturbable. Thomas n'osa pas bouger, de peur de déconcentrer le blond et se surprit à détailler le visage d'ange de son voisin, à admirer ses traits, souligner son corps. Thomas était aussi attentif que son voisin, observant Newt comme si c'était une œuvre d'art, et l'autre regardant celle qu'il composait. Il tenta de se relever sans faire de bruit. Fatale erreur.

- Je t'ai vus, Tommy !

- Oh, euh, désolé !

- Pourquoi tu t'excuserais de t'être réveillé ?

Thomas se sentit bête.

- Peut être pour ne pas gâcher ton inspiration ? Répondit-il finalement.

Newt pouffa, toujours penché sur ses dessins. Il lui fit signe devenir près de lui avec un sourire moqueur. Mal réveillé, Thomas se glissa hors de ses draps avec une facilité comparable à celle d'un éléphant. Et oui, le jeune homme avait beau être musclé et fin, la délicatesse matinale n'était pas son fort. Il tira sa perche et se rapprocha en titubant du lit de son colocataire, regardant par dessus son épaule. Le dessin de Newt était magnifique. Il représentait Teresa, Winston, Ben et le reste de ses amis dans la salle commune. Les traits étaient précis et vifs comme dessinés par urgence. Ce n'était pour l'instant qu'une esquisse, fait au crayon de bois mais Thomas était persuadé que même avec tout le matériel du monde, il ne réussirait à faire une pareille œuvre. Malgré les personnages, bien réels, ce n'était pas un dessin réaliste: des ailes ornaient le dos de chacune des personnes. Newt se décala un peu sur le côté pour queThomas s'asseye à côté de lui. Timidement, ce dernier s'exécuta et pris appui sur l'oreiller. Il sentait l'odeur si particulière du jeune homme, son visage tout au plus à cinq centimètre de lui. Des petits cheveux blond rebelles de Newt venait frôler le visage deThomas. Son souffle chaud et rauque se mêlait au bruit de sa machine pour respirer. Thomas se sentait rougir terriblement. Cette proximité le gênait un peu. Il n'était pas accoutumé à ça. Newt devait probablement ressentir cela car il lui donna un coup de coude dans les côtes.

- Tu veux voir mes talents ?

- Oui, je suis bien installé là...

- Dit donc, mon pote, pas trop entreprenant ?

Thomas rougit encore plus et Newt rigola de plus belle.

- Je rigole !

Thomas se détendit un peu et mis sa tête sur l'épaule du leucémique, pour se rapprocher de l'oeuvre, admirant la vitesse de ses gestes, hypnotisé par le talent de Newt. Celui ci le regarda à la dérobée, en esquissant un énième sourire en coin. La joue de Thomas était littéralement écrasée sur l'épaule de Newt et son regard stupéfait sur le papier lui donnait l'air d'un gamin adorable. Ils restèrent ainsi près de dix minutes avant que Newt demande distraitement :

Le lit d'à côté (Newtmas)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant