Le lit d'à côté (Newtmas)

By eNowheregirl

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D'un côté, un jeune homme, Thomas, qui avait tout pour être heureux. Un avenir assuré, une passion dévorante... More

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Epilogue

Chapitre 15

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By eNowheregirl


Hey!

Je suis désolée de vous avoir lâchés en si bon chemin (enfin "bon"...) la dernière fois. DONC, ben j'ai un petit stock de Newtmas!^^ (gnié gnié gnié)

En fait je trouve ce chapitre un peu bizarre un peu trop fluffy et niais mais bon... N'hésitez pas à me dire si ça l'est ou pas ! ^^'

Bonne lecture

NG

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Un moment, ils restèrent inertes, figés sur place devant le spectacle qui se dessinait devant eux. Leurs yeux embrumés de larmes se toisèrent avec étonnement, soulagement, honte et timidité, leurs joues rougirent d'une même teinte, leurs lèvres tressautèrent. Dans un élan soudain, Thomas saisit son tee-shirt et le plaça devant sa blessure, ne voulant pas que l'autre la remarque. Quant à lui, Newt n'esquissa pas le moindre geste. Il se contenta de fixer le brun de son regard ambré, tentant de rester insensible, mais son inquiétude refaisait surface parmi ses émotions qu'il essayait de cacher. Ce dernier sembla partager ce même genre d'échange car, en une seconde, un instant, malgré les larmes, on pouvait voir dans les deux regards une même lueur les éclairer. Lueur qu'ils ignorèrent tout deux. Ce fut Newt qui finalement, bougea en premier. Le premier pas était hésitant puis les autres suivirent jusqu'à ce qu'il se place devant Thomas, essuya dans un mouvement rageur ses yeux et dit d'une voix autoritaire mais tremblante :

- Montre-moi ça, Tommy.

Le brun ne put que s'exécuter. Il ne savait pas quoi dire, comment réagir, comment faire... Et Newt venait de l'appeler « Tommy ». Qu'est-ce que cela signifiait ? Doucement, il enleva le tissus de la cicatrice cuisante, en étouffant un gémissement lorsqu'elle s'étira. Inspirant profondément, le jeune homme leva les yeux vers Newt, et son cœur tressauta. Celui-ci, d'un geste tremblant, toucha du bout des doigts le bas de la cicatrice de Thomas, alors que son ventre se contracta au contact. Il ne le regardait pas dans les yeux, trop concentré sur ce qu'il découvrait sur le corps de son vis-à-vis avec une étrange fascination. Le cœur de Thomas battit à tout rompre alors que Newt se détacha enfin de son ventre.

- Vas falloir mettre un truc dessus, Observa-t-il, sans prendre la peine de demander à Thomas pourquoi diable avait-il enlevé le bandage, bien que la question lui brûlait les lèvres.

Thomas ne dit pas un mot, se contentant d'acquiescer alors que le blond partait déjà en quête de pansements neufs. Il finit par trouver dans les placards de la salle de bain plusieurs compresses de rechange et du ruban adhésif médical. Sans prononcer quoi que ce soit, le blond revint vers Thomas et, à l'aide d'un coton, désinfecta la plaie. Le ventre du brun se creusa de nouveau, plus par la sensation de la peau chaude de Newt que par le produit qui le piquait violemment. Newt refusait toujours de regarder Thomas dans les yeux, travaillant vite et de manière affairé. Il prit les compresses, les plaça sur la cicatrice et commença à mettre le ruban adhésif. Les derniers neurones de Thomas étaient tout simplement grillés, et il ne pouvait réagir, laissant le blondinet s'occuper de lui.

- Je suis désolé... Dit-il soudainement, en appliquant une lanière de scotch sur la peau pâle de son voisin.

Abasourdit, Thomas écarquilla les yeux.

- Quoi ?! Demanda-t-il.

- Je suis désolé.

- M-mais de quoi ?

Si Thomas détaillait encore le visage de Newt, celui-ci ne daigna pas faire de même, continuant sa tâche. Il l'entendit inspirer profondément.

- De tout, Thomas.

Là dessus, il se releva, le travail finit. Il se tourna vers lui, comme s'il voulait dire quelque chose puis se ravisa et repartit dans la chambre. Un instant, Thomas demeura immobile. Une seule chose résonnait dans son esprit : «  quatre jours », il ne restait que quatre jours avec Newt. Pas question de gâcher une seconde de plus. Se lançant à sa poursuite, il trouva le leucémique dans l'embrasure de la porte, prêt à sortir de la chambre mais le retint de justesse par le bras. Ils se toisèrent un instant avant que Thomas ne se décide à parler.

- Pourquoi... Pourquoi tu m'as soigné ?

Newt s'approcha de lui de sa démarche boitillante, presque en calculant son quota de pas.

- Il le fallait. Le leucémique inspira puis continua,

J'ai bien réfléchis, Tommy. Ecoute... Au fond je m'en fous si Gally me harcèle jusqu'à ma mort parce que... Parce que c'est pas comme si la vie décidait d'un coup de ne plus m'emmerder, hein. Je peux rien y faire et toi non plus. J'ai connu bien pire, et je n'aurais pas trop de mal à le supporter avec le temps.

Newt se rapprocha encore de Thomas, le front plissé et les lèvres pincées.

- J'ai crus un moment que j'avais tout vécu, que tout était fini et qu'il n'y avait plus qu'à patienter mais... C'est loin d'être le cas. Et puis toi... C'était la première fois que quelqu'un me défendait comme ça devant Gally. Et lui te fais du mal et en plus j'en rajoute une couche ! Je me suis comporter comme un vrai crétin. Et je suis désolé, Thomas, si tu pouvais me pardonner... Mais... Mais si tu ne veux pas, si tu veux oublier ton cancer, que tu as vécu ici un bout de temps, je comprendrais. On n'a pas toute la chance de sortir d'ici et si tu le veux, on ne peux que te suivre là dessus. Pourtant, j'ai, Il hésita. J'ai pas envie que tu oublies, que tu m'oublie en fait. Je t'en prie, Tommy, avant que tu partes, pardonne-moi. Au moins, si on ne peux plus se voir, que je sache que je suis excusé.

Il baissa les yeux un instant. Thomas le sentait profondément mal et fatigué... Il le connaissait bien à présent et savait que Newt était sincère. Il lui avait demander de le pardonner... Il avait dit tout ça... Pour la première fois, Thomas se rendit compte qu'il comptait un peu aux yeux du leucémique. Et ça, ça c'était quelque chose. Alors il mangea les espaces qui le séparait de Newt, sans flancher, sans dire quoi que ce soit. Le blondinet le regarda avec étonnement avant d'avoir un hoquet de surprise lorsque Thomas le serra contre lui. Le jeune malade sentit son coeur battre en chamade, celui de Newt en synchronisation avec le sien, il sentit le souffle du blond dans son cou, son estomac qui se contractait, des bras chaud enserrant ses épaules. C'était une étreinte brève, simple, mais tellement réconfortante, emplie de sensations fortes. Thomas soupira, faisant trembler la peau de la joue du blond.

- Je suis qu'un idiot, Thomas. Je suis pas fichu de me défendre tout seul, ni de vivre longtemps. Je suis un incapable, je mérite pas que tu t'occupes de moi.

Sa voix traduisait des sanglots involontaires et qu'il tentait de masquer.

- Newt... Murmura-t-il, T'as pas à te pardonner de quoi que ce soit... J'aurais dû réfléchir avant de faire ça. Je croyais que tu ne pouvais plus me supporter. C'était horrible, vraiment horrible. Et je t'interdis de penser que tu es un idiot ou un incapable.

La respiration du leucémique se modifia, devenant plus courte et rapide, son coeur battit très vite, ses doigts se tordirent derrière la tête de Thomas et son souffle était irrégulier. Le brun s'inquiéta.

- N-Newt ?

Ce dernier ne répondit pas et trembla de tout son corps. Ses si beaux yeux se crispèrent sous la douleur. Il tenta de se contenir, de ne pas exploser. De sa main, il chercha vainement quelque chose. Il saisit violemment celle de Thomas, comme si sa vie en dépendait. Peut être était-ce le cas. Thomas n'hésita pas une seconde, il soutint immédiatement la taille de Newt, qui commençait à tombé au sol. Sans se soucier de sa perche, il l'installa dans son lit. Newt ne lui lâchait plus la main.

- Aide-moi Thomas, s'il te plaît..

Il murmura dans un gémissement de douleur, les yeux toujours clos, une fine pellicule de sueur maculant déjà son front. Ses respirations étaient encore entrecoupées. Thomas comprenait enfin. Une crise de panique. Il en avait observer des similaires sur les autres ados du service mais ne savait que faire pour aider son colocataire. Peut être devait-il appeler Brenda, Jorge ou quelqu'un d'autre... Mais il se souvint que le blond lui avait fait jurer de ne pas le faire. Et il respecterait sa parole, quoi qu'il se passe.

- Newt, Newt ! Réveille toi!

Newt ne bougeait presque plus, murmurant des mots incompréhensibles.

- NEWT! dis-moi ce que je dois faire!

Ce dernier ouvrit soudain les yeux.

- Reste juste là... Réussit-il à dire en un chuchotement douloureux.

Thomas ne pouvait définitivement rester planter là, sans bouger à côté de son ami qui souffrait. Alors doucement, il ramena le buste de Newt en position assise, pour qu'il respire mieux, en le saisissant par les épaules et se glissa derrière lui. Thomas mis ses jambes autour de son ami en rougissant. Oh bordel, il ne manquerait plus que... Non, la situation était grave, il ne devait se concentrer que sur le blondinet et sa crise. Newt s'appuya d'un coup contre le torse de Thomas en toussant. Le brun se raidit. Ça allait être encore plus dur maintenant. La tête de Newt partit en arrière, juste sur l'épaule de Thomas, pour prendre appuis. En se tournant vers lui, il détailla le si beau visage du blond. Ses yeux clos, sa peau pâle, la gravité de ses traits fins. Des sillons de perles transparentes partaient du coin de l'oeil et marquaient ses joues, dévalant jusqu'à son menton. Il respirait difficilement, fortement, son torse se soulevant au rythmes de ses inspirations. Ses lèvres violettes par le manque d'oxygène, presque bleues qui étaient légèrement entrouvertes pour l'effort. Thomas se surprit à les détailler longuement. Dieu qu'elles étaient ... attirantes. Il sortit vivement de sa léthargie lorsque Newt fut prit d'une grosse quinte de toux, puis par un sanglot étouffé. Doucement alors, le brun vint placer ses mains sur les épaules du garçon et fit des mouvement lents et répétitifs en cercle, dans le but d'être rassurant. "Hey..." Chuchota-t-il d'une voix douce "Calme-toi, Newt, respire! Tout vas bien..." Les yeux clos, le blondinet acquiesça légèrement. Thomas lui massa le haut de sa colonne vertébrale, ses omoplates, puis la base de son torse, de son cou pour laisser l'air sortir. Il caressa la peau pâle de ses doigts, pianotant sans relâche sur le tissus jusqu'à ce que Newt se calme enfin. Son rythmes cardiaque devint moins rapide, ses respirations moins houleuses. Thomas sentis les muscles du blond se décontracter sous ses caresses. La tête toujours posée sur l'épaule de Thomas, Newt soupira d'aise, enfin détendu. Le brun ne résista pas et fit un rapide baiser sur la tempe bouillante du jeune malade. Ses cheveux cendrés vinrent chatouiller le visage de Thomas de la plus agréable des façons.

- Merci... Entendit Thomas alors que Newt sombrait dans un profond sommeil, bien moins agité. Et Thomas se rendit compte alors qu'il ne pouvait plus bouger. Il était coincé dans le lit de Newt, celui ci littéralement avachit sur lui. Ce n'était pas pour lui déplaire, hein, mais il dû faire de nombreux effort pour parvenir à s'endormir, près d'une heure plus tard, son nez dans le cou du blond.

X

Il fut réveillé le matin par un mouvement de la chevelure devant lui. Avant de se réveiller en sursaut, pour comprendre à qui appartenait cette chevelure. Il dû faire du bruit car il sentit sur son torse, le corps d'un autre personne qui tressautait, pris d'un fou rire. Fou rire, qu'il reconnaissait entre mille. Avant qu'il n'eut le temps (ou le courage) de parler pour éclaircir la situation, le blondinet s'exclama:

- Tu es vraiment pratique, Tommy, tu sais?

Ledit Tommy grogna

- Tu es vraiment écrasant des fois Newt, tu sais?

Ce dernier explosa de son rire cristallin avant de se tortiller.

- Très bien, dit-il faussement blessé, dans ce cas je vais me lever.

- Oh, tu n'y penses pas! Jura Thomas avant de saisir les hanches de Newt qui reculait, pour les remettre à leur place. Newt s'avoua vaincus et reposa sa tête près de Thomas:

- C'est qu'on est entreprenant le matin!

- Non, c'est une question de survie!

Newt se redressa, surpris.

- Je te suis si indispensable?

- Non, mais la chaleur le matin oui...

Ils partirent tous deux dans un fous rire avant que Thomas demande, posant la question qui le taraudait encore dans sa tête.

- tu m'en veux toujours d'avoir merdé avec Gally?

Newt se tendit, tournant sa tête vers Thomas pour lui chuchoter.

- Ouais, mais... Tu m'en veux toujours de t'avoir ignoré comme ça ?

Thomas se pinça les lèvres.

- Un peu ...

- Alors on est quittes.

- Mais! c'est pas de ta faute, Newt ! C'est moi qui...

- La tienne non plus Tommy.

- Mais...

- Chut! on est quitte. Murmura Newt au creux de l'oreille de Thomas. Il continua :

- Merci, pour hier soir... C'était la première fois que quelqu'un réussissait à me calmer sans médicaments.

Et sur ce, il se remit à son aise, fermant les yeux une fois de plus, laissant Thomas dans une incompréhension totale. Soit le blondinet lui faisait aveuglément confiance, soit il était suicidaire. Autant pour lui que pour la santé morale de Newt, Thomas espérait que ce soit la première option.

Il sourit doucement. Il l'avait enfin retrouvé.


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