Le lit d'à côté (Newtmas)

By eNowheregirl

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D'un côté, un jeune homme, Thomas, qui avait tout pour être heureux. Un avenir assuré, une passion dévorante... More

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Epilogue

Chapitre 14

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By eNowheregirl

Heeyyy!!! 

Alors j'avais presque oublié qu'il fallait que je poste ce soir, et puis en y allant finalement ben... J'ai vus que j'avais 4K DONC, je voulais vous dire encore MERCI *-* !! 

Ce chapitre ne me plaît pas trop, je le trouve un peu ennuyant mais il fallait bien une transition ;)

Merci encore, j'espère que le chapitre vas quand même vous  plaire !

Bonne lecture <3

NG 

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Les jours suivants furent difficiles. Non, impossibles. Pour Thomas en tout cas. Le jeune homme souffrait beaucoup mais il avait la conviction que ce n'était pas dû qu'à l'opération. Tous les matins, il recevait sa dose de médicaments pour supporter la douleur mais aucun traitement ne pouvait aider celle qui le bouffait intérieurement. Depuis que son voisin lui avait fait comprendre à quel point il venait de détruire un travail social de plusieurs années, le brun n'avait plus dit quoi que ce soit. A moins que ce soit finalement le leucémique qui ai décidé de se taire. Ils ne s'adressaient donc plus la parole, sauf évidemment pour des choses nécessaires et moindre du genre la permission de prendre une douche ce à quoi l'autre acquiesçait timidement. Ils ne se taquinaient plus, ne se cherchait plus du regard et c'était sans doute ça qui manquait le plus à Thomas. Plus d'éclats des yeux ambrés passant dans les siens, rieurs, plus d'arrêt du temps, plus de sensation de chaud-froid, de poids dans le creux de son estomac. Plus de cette espèce d'impression de tomber quand il le voyait. Parce que oui, Thomas l'aimait. Oh oui il l'aimait terriblement même si le blondinet se comportait en parfait crétin quelque fois. Même s'il ne lui parlait plus, l'ignorait complètement. Même s'il était condamné. Il ne comprenait pas sa réaction. Thomas avait pourtant essayer de le défendre, non ?Il devait le remercier au moins ! Non pas qui lui en voulait vraiment, il ne pouvait pas de toute façon, mais cette situation était intenable. Thomas devait se faire violence chaque jour pour ne pas sauter sur Newt et l'embrasser sans lui demander son avis. Mais il ne pouvait pas faire ça, hein ? Newt n'était sans doute pas du tout intéressé. Et il le repousserait sans ménagement, dégoûté d'être embrassé par un mec qui venait de détruire la fin de sa vie. D'ailleurs il ne faisait pas le moindre effort pour se réconcilier avec Thomas. Et puis... le brun ne pouvait pas se faire pardonner comme ça. Mais un côté de lui se disait que Newt en souffrait un peu aussi. On n'agit pas comme ça avec n'importe qui, non ? On n'embrasse pas un inconnu ou une personne qu'on n'aime pas sur la joue, on ne l'aide pas quand il s'évanouit même dans une situation gênante, on ne lui confie pas les moments difficiles de sa vie, on ne dort pas contre lui... Qu'était-il pour le blondinet ? Que devait-il faire ? Trop de questions... Alors il attendait les jours passants, guettant un regard, un sourire, une attitude opportune de la part de son voisin de lit. Mais rien. Juste des orbes tristes ou furieuses, des lèvres pincées et des coups de tête furtifs. Thomas restait la plupart du temps dans son lit, à écouter de la musique en évitant de trop bouger, à lire ou à regarder la télé. De temps en temps, il se rendait à l'accueil et discutait avec les autres, mais très rarement. Car l'autre chose qui lui brisait un peu plus le cœur, c'était Gally. Il le méprisait, l'insultait dès qu'il le voyait, rentrant dans une colère noire. Les médecins et les responsables du service eurent beaucoup de mal à le calmer, et durent l'enfermer dans sa chambre pendant quelques jours. Le jeune malade cherchait toute la journée le moyen d'atteindre le brun, bien décidé à le faire payer. Ce n'était guère mieux avec Newt. Le blond s'en prenait autant que Thomas, voir même plus lorsque Gally ressassait les mauvais souvenirs, l'insultant sur son homosexualité. Newt essuyait tout ça la tête haute, sans regarder le malade ni Thomas et partait souvent dehors se promener. C'était devenus une habitude, un train-train horrible et impossible. Newt fuyait, le laissant seul, et ne revenait que lorsqu'il avait des examens ou autre. Il entendait Gally l'insulter, le provoquer, et le blond rentrait dans la chambre sans lui adresser un regard et dessinait sans cesse. C'était mauvais signe. Son inspiration était revenue. Thomas lui, restait cloîtrer au lit, à le regarder. Non seulement parce qu'il n'était pas remis et souffrait encore de son opération mais aussi parce que Gally arpentait les couloirs à la recherche de l'un ou l'autres des garçons. De plus, le brun avait interdiction d'aller dans la salle commune depuis l'incident.

Quelque fois, Teresa venait le voir pour lui parler. Elle savait bien ce qu'endurait le jeune homme et le fait qu'elle connaissait bien Newt le rassurait un peu aussi.

- Tu devrais lui parler, Thomas...Avait-elle dit, soucieuse alors que le concerné s'était envolé dans une énième ballade.

Thomas, le visage baissé, assit entailleurs sur son lit, marmonnait.

- De quoi ? Je devrais m'excuser d'avoir voulut le défendre ou de lui avoir pourrit le reste de ses jours ?

- C'est pas toi qui les gâches, c'est Gally... La voix de Teresa était douce, rassurante. Elle se rapprocha de lui et mis sa main sur son genou.

- Tu sais... Newt est têtu, mais honnêtement, il est beaucoup plus mal sans toi qu'à subir les insultes de Gally à longueur de temps...

Thomas ne pus s'empêcher de pousser un soupir de dédain. Il n'était pas convaincu.

- Bien sûr Teresa... Pourquoi il ne viendrait pas me voir alors, s'il m'aime tant !

Teresa, qui ne pouvait pas s'empêcher d'être elle-même haussa le ton en donnant une petite tape sur le genou de son ami.

- Oh ! Mais tu écoutes quand je te parle ! Newt est plus têtu que le plus têtu des ânes !Il attendra le temps qu'il faudra avant que tu ne fasses le premier pas, mais...

Elle ne termina pas sa phrase, plongée dans ses pensées.

- Quoi ? Demanda le brun, impatient.

- Je ne sais pas, Thomas. C'est la première fois que je le vois agir de cette façon avec quelqu'un.

- Génial, maugréa le jeune homme.

Il furent interrompus par la porte de la chambre qui s'ouvrit brusquement, faisant sursauter les deux ados. Newt se tenait dans l'encadrement de la porte, méfiant.

- Vous parliez de quoi ? Dit-il d'un ton neutre mais qui faisait apparaître une certaine colère.

- Rien, répondit précipitammentTeresa, je m'en vais de toute façon, Brenda m'attend.

Elle se dirigea vers Newt, qui se décala pour laisser le fauteuil de son amie passer, sans daigner lui accorder un regard. Thomas remarqua le contact de la main de Teresa sur la hanche du blond, comme si elle le soutenait, lui aussi. Newt ferma un instant les yeux, puis soupira. Sans regarder Thomas, toujours inerte sur son lit, il marcha jusqu'au sien et s'y affala.Thomas l'observa. Il ne s'arrêtait pas, comptant un à un ses cils même s'il connaissait leur forme, leur nombre, leur couleur par cœur. Sa respiration s'accéléra. C'était trop bête. Quel gâchis.Teresa avait raison, il ne pouvait pas rester ainsi.

- N-Newt... Demanda-t-il timidement.

Toujours plongé dans ses papiers, le leucémique marmonna un « mhh ? » léger.

- Newt... Je-je suis désolé...Réussit-il a dire. Mais qu'est ce qu'il aurait aimé dire plus.Tellement plus... Il voulait lui dire qu'il l'aimait, qu'il se fichait du reste, qu'il aimait quand le blond faisait des petites conneries, quand il boudait, quand il se comportait comme un idiot, quand il souriait, quand il le charriait... Mais là encore, c'était impossible. Newt ne quitta pas des yeux son travail.

- Je sais Thomas. J'ai pas envie d'en parler.

Le ton était froid, rude, mais un tremblotement troubla sa phrase.

- M-Mais...

- Thomas, s'il te plaît... le coupa-t-il.

Cette fois, il regarda droit dans les yeux de son voisin, pendant deux secondes, deux mois, deux siècles avant que curieusement, ce ne soit le brun qui y mette fin. Il se mordit les joues avant de se retourner dans son lit pour ne pas que le blondinet ne vois ses larmes commencé à couler. Teresa mentait, Newt n'en avait rien à foutre de lui. Il s'en fichait, et lui en voulait toujours par dessus le marché. Il chassa brutalement ses larmes trop honteuses à son goût. Au moins, il avait essayé.

X

La visite de Minho fut peut être le seul rayon qui illumina les quelques jours qui suivirent l'opération de Thomas. Et Dieu savait à quel point il était désespéré au point que son ami, si chiant soit-il, fut tenu pour « rayon qui illumine ». Un mardi donc, Minho débarqua dans sa chambre, où il était d'ailleurs seul , les bras levés vers le ciel et la mine réjouie.

- Bah alors mais c'est quoi ça Thomas !! ça vas plus, hein ! Faut se reprendre ! C'est quoi cette tête ? Il était temps que j'arrive bordel !

Devant tant d'énergie en une seconde qui rivalisait avec celle de Thomas de cette semaine, le brun ouvrit grand les yeux d'ébahissement. Décidément ce mec était pire que chiant mais bien nécessaire.

Thomas grommela et baissa la tête tandis que Minho s'asseyait à côté de lui.

- Hey... Murmura ce dernier, soudain beaucoup plus sérieux et concerné.

Thomas tourna la tête, il ne voulait pas de sa pitié. Pas de pitié même. C'était son meilleur ami après tout, il ne devait pas faire ça. Le brun sentit Minho bouger puis dire :

- Tu sais... J'ai parlé avec Teresa.

Il se retourna vers son ami au quart de tours.

- Quoi ?!

- Oui tu sais... La fille en fauteuil, brune, avec les yeux super bleu et carrément belle.

Thomas se rassit dans son lit.

- Nan , mais je vois très bien qui c'est mais juste... Quoi ?!

- Bah quand je suis arrivé, j'ai vus ton coloc' là eh... Newt, c'est ça ?

Le brun acquiesça.

- Et bien il parlait avec la fille et quand je suis arrivé pour lui dire bonjour, ben il est partit d'un coup et l'a laissé en plan. Tu te rends compte ?! Une fille comme ça ? ! Je ne pouvais qu'aller lui parler tel un chevalier servant et... Et après qu'elle m'ai recalé, je sais pas comment elle a fait vus mon charme inné d'ailleurs, et ben on a parlé un peu ...

- De quoi ? Questionna Thomas toujours aussi éberlué.

- Bah de toi, idiot ! Enfin, de ce qui se passe quoi...

- Il se passe quoi ? Dit Thomas, niant éhontément en revenant de sa surprise. Ça se voyait tant que ça ? La vache... Bon, tout le monde pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert mais quand même !

- Ne fait pas l'imbécile, Thomas !Je sais que tu vas mal parce que tu t'es engueulé avec Newt et que Gally vous harcèlent depuis cinq jours !

Cinq jours... Il ne les avait pas vu passer. Mais cinq... Tant que ça ! Il fit un rapide calcul dans sa tête. Il ne lui restait plus que quatre jours seulement. Quatre jours avant d'abandonner l'homme qu'il aimait à son sort et de rejoindre sa vie d'avant. Thomas dévisagea longuement l'asiatique, dont les traits anxieux étaient fixés sur lui. Il ne bougeaient pas. Seul le tremblement involontaire de la lèvre inférieure du brun donnait un tempo du temps qui s'écoulait. Ce fut Minho qui brisa le silence en murmurant.

- T'es complètement fou de lui, hein ?

Il esquissa un sourire taquin au jeune malade qui regardait toujours ses manches. Le brun lui rendit son sourire en fixant ses yeux noirs en relevant d'un coup la tête.

- Complètement.

L'asiatique eu un sourire satisfait et entendu avec son vis-à-vis.

- Je me disais bien que c'était la première fois que tu me parlais de quelqu'un comme ça.

Intérieurement, Thomas était heureux que son meilleur ami ne le juge pas comme beaucoup d'autre personnes sans doute le ferait. Mais il restait un truc, qui le taraudait un peu. Et puis, comme après tout, Minho était son meilleur ami, il ne pouvait que se confier.

- Mais, ça veux dire que je suis...Gay ? Dit-il d'une petite voix.

C'était vrai, est-ce que définitivement, il préférait les hommes aux femmes, ou était-ce juste pour Newt ? Est-ce qu'il aimait les deux genres ? Il n'en avait absolument aucune idée.

Minho se racla la gorge et mis ses coudes sur ses genoux, se rapprochant ainsi du lit de Thomas.

- Ben... Jusqu'à preuve du contraire, Newt est un garçon. Mais si tu ne sais pas toi même ce que tu es, laisses les choses se faire et concentre-toi sur l'essentiel.

- L'essentiel ?

- Tu aimes Newt, point barre.

Des fois, mais juste des fois, hein,Minho était intelligent et de bons conseils. Et ces fois là, Thomas comprenait vraiment pourquoi le jeune homme était son meilleur ami.

X

Lorsque son ami partit pour se rendre à son entraînement, Thomas se sentit de nouveau seul. De nouveau livré au monde. Dans un soupir las qui en disait long sur son état, il se rendit à la douche, se déshabilla, et laissa l'eau chaude détendre un peu ses muscles. Il ne s'agissait pas de s'évanouir cette fois-ci. Il n'aurait plus personne pour l'aider. Est-ce que, malgré tout, Newt l'aiderait s'il se retrouverait dans une situation similaire ? Mais la question qui demeurait était : Est-ce qu'il parviendra un jour à me pardonner ? Bien avant : Est-ce qu'il pourra vivre le reste de sa vie aux côtés de quelqu'un qui enfonçait sans arrêt le couteau dans la plaie ? L'amour rendait égoïste, et Thomas le savait, mais il savait également que la perte du blond pouvait très bien entraîner la sienne. Quoi qu'il se passe, celle de Newt resterait la plus douloureuse et la plus insurmontable. Mais inévitable. Il n'avait pas le choix, il fallait lui reparler encore et encore. Même si Newt ne voulait pas de lui, même s'il le rejetait sans cesse, il fallait que Thomas lui dise tout. Car il ne supporterait pas de perdre le blondinet sans avoir tout fait pour lui. Le jeune homme ne se rendit pas compte du temps qu'il mettait dans la douche, plonger dans ses pensées, et lorsqu'il sortit, le long bandage de sa cicatrice était détrempé et bosselé. Ah oui, il y avait ça aussi : le cancer. Et puis il y avait ses parents, et son frère qu'il délaissait, et l'impression encore decontenir une pourriture, une tare, un terrible défaut qui le bouffait de l'intérieur. Un bout du pansement était défait. Jorge lui avait dit, quand tu sera prêt. Thomas ne serait jamais prêt pour ça, il le savait, néanmoins, il tripota du bout des doigts le tissus tombant et le décolla au fur et à mesure de sa peau détruite. Les larmes coulaient, il ne savait pourquoi. La peau s'étirait peu à peu, dévoilant la marque longue et rouge d'une cicatrice encore fraîche. Dans un souffle, il retira tout le bandage, et se tourna vers le miroir pour regarder son nouveau corps, sa nouvelle façon d'être. Les perles salées dans le coin de ses yeux refusèrent de s'arrêter, tandis qu'il prenait appui sur la vasque et détaillait avec soin la marque rouge de son ventre. Un long trait, du côté gauche, dévalait son ventre, traçant ainsi une barrière. Des fils réguliers et droits s'étendait tout du long. Il avait mal, un peu, mais il n'en avait rien à faire. C'était là, ça le resterait. Ça y était, le cancer faisait partit de sa vie, tout en étant partit.

Alors qu'il revenait sur cette conclusion, quelqu'un entra dans la pièce. Ils furent tout deux surpris. Tout deux sous le choc. Tout deux laissant les larmes dévaler lentement leurs joues.  

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