Le lit d'à côté (Newtmas)

By eNowheregirl

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D'un côté, un jeune homme, Thomas, qui avait tout pour être heureux. Un avenir assuré, une passion dévorante... More

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Epilogue

Chapitre 6

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By eNowheregirl

Hey les petits poulets !! (oui oui bon, j'avais envie) 


Mais ... Vous êtes fous un peu? Dans mon autre "oeuvre" on en est à 1.1 K vues !! Et ici à plus de 500 vues !! C'est plus grand que le nombres de personnes quand j'étais au collège xD ! (la comparaisooonnn...) 

Bref MERCI de tout mon coeur <3 j'en espérais tellement pas tant en commençant cette fiction !! (surtout vus le sujet)

J'ai adoré écrire ce chapitre, je ne sais pas pourquoi... Sans doute parce qu'il y a Chuck et... Encore un petit moments entre nos deux garçons ? 

Bonne lecture, et merci encore !

NG qui vous adore <3

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La sonnerie de son téléphone, qui était par ailleurs un morceau de Metallica , autant dire qu'il était plutôt violent au réveil, fit poussé un gémissement à son propriétaire.

-Thomas, merde ! fait taire ton truc, là !

Fit la voix endormie d'un Newt assommé de fatigue. Non sans mal,Thomas abattit sa main sur la table de nuit à côté de lui en grognant et saisit son portable. Entrouvrant un œil, il fit glisser son pouce sur l'écran. Un appel. Bordel ! Thomas se redressa vivement, manquant de se cogner une fois de plus contre la commode. Il décrocha :

« Minho ! »

« Quoi, Thomas ? »

« Tu vient de me réveillé, là ! »

« Tu dormais encore ? Il est onze heure passé ! »

« Ah ouais ?! »

Thomas jura. Il était vraiment plus de onze heure ? Il avait dormit tout ce temps ?

La veille, Newt et lui avaient rejoint en silence leur chambre, manquant plus d'une fois de se faire griller. Avant de passer par la vitre du service, ils avaient entendus le roulement familier d'un chariot qu'on poussait. Tout deux eurent une exclamation de surprise et Newt enfonça Tommy dans le coin de la porte, une main sur sa bouche. Il avait finit par le lâcher lorsque le chariot s'était éloigné et, s'engouffra dans le service, tirant Thomas par la manche. Ils avaient rejoins leur chambre tant bien que mal, le souffle court et le corps meurtrit. Les deux garçons s'étaient littéralement écroulés sur leur lit et s'étaient endormis sans demander leur reste, toujours habillés. Thomas sortit de ses pensées en entendant des paroles d'une autre voix que celle de Minho.

- Tommy ! Vas parler ailleurs, je veux dormiiiiir !!

Thomas jura de plus belle et s'arracha à ses draps pour se rendre dans le couloir, toujours habillé comme un voleur, normal. Sans le faire exprès, il claqua la porte de la chambre et reçus une bordée d'injures de la part du leucémique. Heureusement pour lui, le couloir était vide et il put connecter deux neurones pour parler avec son ami :

« Alors, Minho, tu veux quoi ? »

« Sympas l'accueil, mon pote! Non, je voulais juste avoir de tes nouvelles... »

« Désolé, je suis juste un peu... mort. Hier avec Newt... »

« Qui ça ?! »

Thomas se frappa le front. Bien sûr, Minho ne savait pas le nom de son voisin puisqu'il avait dû lui raccrocher au nez !

« Euh, c'est le nom du gars qui partage la chambre avec moi. »

« On dirais un surnom ! »

Le brun déglutit. C'était peut être vrai, finalement.

« Oui, enfin bref... On est allés dehors pendant la nuit et en plus avec les médocs là je suis... complètement cuit ! »

« Ahah mon pauvre ! Bon, dit moi, c'est pas que tu me manques mais ta tête à claque un peu quand même ! Je peux venir te voir quand ? »

Thomas sourit. Il aimait beaucoup Minho, et son sarcasme lui avait terriblement manqué. Les deux amis n'étaient pas doués pour exprimer ce qu'ils ressentaient l'un pour l'autre mais la voix vibrante de Minho suffisait à elle seule pour savoir que Thomas lui manquait. Ils parlèrent ensuite de tout et de rien, comme ils le faisaient d'habitude, discutant de toutes les nouvelles rumeurs du lycée (alors c'est vrai qu'Aris s'est pris un seau entier de boue sur la tête quand il s'est moqué d'Harriet ?!) vues et revisitées. Ils débattirent sur l'entrée en fac de Thomas et celle de Minho puis de la possible visite de ce dernier à l'hôpital. Thomas passa sous silence les détails de son traitement, pour ne pas inquiété son ami, qui ne cessait de lui demander comment ça se passait. Et non, Minho, pas de piqûres dans les fesses tous les jours, ça ne guérit pas du cancer, désolé !

Thomas passa près d'une heure au téléphone, trop heureux de pouvoir parler à son ami d'enfance. Il ne vit même pas Brenda passer près de lui et lui adresser un signe de la main. Quand la conversation se termina enfin (quelles pipelettes ces deux, là ! Pire que les filles), Thomas entra dans la chambre sans frapper et sans faire de bruit, tirant sa perche derrière lui. Il leva les yeux vers le lit voisin et sa mâchoire se décrocha, tombant à ses pieds (oui, oui). Il détourna le regard, gêné, et sentit ses joues d'empourprer. Newt se tenait devant la fenêtre qui avait les rideau ouverts. Et...Il était en caleçon, un jean à la main. Le blondinet n'avait pas entendu Thomas rentrer dans la chambre et était en train de s'habiller... Dieu qu'il était ... sexy ? Thomas, décida quand même de le regarder, par curiosité bien sûr (ne t'inquiète pas,Thomas, on te crois), et la bouche entrouverte, il détailla le dos de Newt, observant les courbes de ses muscles sur sa peau fine et laiteuse, les veines un peu bleutées par le manque d'oxygène. Ses clavicules délicates, sa colonne vertébrale, sa fine taille. Puis son regard dévia vers le bas, vers le seul habit que Newt portait...

- Ne baves pas sur le sol, Tommy !

Thomas balbutia quelque chose d'incompréhensible et se retourna vivement vers la porte, comme un idiot.

- T'inquiète, tocard ! De toute façon on vas bien devoir cohabiter pendant un petit temps donc tant pis, ça me dérange pas que tu me vois !

Newt enfila précipitamment son jean avant de rire et de se rapprocher de Thomas.

- Ohoh ! Tommy ! Le mur est vraiment si passionnant que ça ?!

Le brun se retourna vers Newt et repris un peu contenance en lui rendant son sourire.

- Il manque un peu de dessins dans ce coin, non ? Fit-il, histoire de meubler le silence. Et de faire genre il n'était pas le moins du monde dérangé.

- Ouais, mais l'inspiration c'est pas mon fort...Tu peux m'aider s'il te plaît ?

Newt tourna le dos à Thomas, toujours torse nu, un t-shirt à présent dans la main tandis qu'il désignait de l'autre le morceau de plastique sur sa nuque.

- B-Bien sûr, répondit-il, Euh, il faut faire quoi ?

- Tire juste sur le bord de ma canule et glisse-la sur ma tête jusqu'à ce qu'elle s'enlève. Je crois qu'il y a un nœud, elle a dû s'emmêler.

Thomas s'exécuta, un peu gêné. Bon, même carrément gêné. Il se rapprocha du blondinet, enfreignant le peu d'espace entre les deux garçon. Lentement, il déposa ses mains sur le tuyau, à la base de la nuque de Newt. Ses mains, imprécises, tremblaient alors qu'il défaisait le nœud et relevait peu à peu le tube de plastique tandis qu'il tentait de se retirer de la contemplation de sa nuque et de ses cheveux. La peau du blondinet fut parcourut de petits frissons lorsque ses mains se posèrent dessus, sans doute à cause de la froideur de celles-ci. Il arriva jusqu'aux oreilles de Newt qu'il effleura brièvement pour retirer la canule coincée puis une de ses mains quitta le tuyau pour monter sur la joue du blondinet, timidement, afin d'enlever la canule de ses narines. Thomas tremblait encore plus, frémissant au contact de la peau douce de son voisin. Et il ne savait pas quelle était la raison, trop occupé à paraître normal devant le blondinet. Mais son souffle rauque ne trompait personne. Il passa enfin la canule par dessus la tête blonde et ce qui parut lui durer des heures avait pris seulement quelques secondes. Newt saisit une de ses mains près de son visage et la plaça devant sa bouche et son nez, sans doute pour ne pas suffoquer. Brusquement, il se tourna vers Thomas et lui fit signe de sa main libre de lui passer le t-shirt sur la tête. Le brun s'en saisit et plaça la tête de Newt dans l'ouverture lentement. Ce dernier se débrouilla pour enfiler ses manches puis passer la totalité de son vêtement, au plus grand damne de Thomas. Le blond saisit sa canule qui traînait dans la main du brun et la remis en place, dans son nez. Il adressa un timide sourire à Thomas en inspirant profondément.

- Merci, Tommy ! Je galère un peu quand ma canule se coince... L'autre jour, j'ai dû appeler Brenda au secours ce qui m'a valu une super grosse honte puisqu'elle a rameuté tout le service tant elle jurait!

- Bah heureusement que je suis là, alors !

- Tout à fait! Avoir un Tommy sous le bras est plus que nécessaire ! Plaisanta-t-il tandis que Thomas lui refilait un coup de coude dans les côtes en protestant.




X


Thomas reçus dans l'après-midi la visite de Chuck qui n'avait pas cours ce jour là. (Dieu bénisse les emplois du temps de collège!) Les deux frères firent un tour dans le service,Thomas voulant montrer son nouveau lieu de vie à son petit frère aux yeux exorbités. En effet, Chuck avait une passion pour le domaine médical et voulait exercer un métier dans cette branche. Ravi de l'entrain du plus jeune, Thomas expliqua à Chuck l'utilité de certaines machines, du personnel et de tout ce qu'il avait appris ces deux premiers jours. Il dû quand même le surveillé, Chuck ayant fuis discrètement son aîné pour aller parler avec Teresa, tranquillement installée dans la salle de repos et il dû le tirer par la main pour éviter de dévisager les gens. Chuck était jeune et innocent mais ses regards insistants sur les jeunes malades pouvait les gênés, ce qui était compréhensible. Ils visitèrent la petite boutique de l'établissement, remplis de magazines en tout genre destiné autant aux malades qu'aux visiteurs. Arrivé au guichet,Thomas acheta un chocolat à son frère et pris un café. Ils s'installèrent à une table.

- Alors Chuck, commença Thomas, Quoi de neuf ?

Le concerné observa son frère d'un œil inquiet avant de parler.

- Et bien... Papa et Maman s'inquiètent beaucoup pour toi. Je crois que Papa vas venir te voir bientôt , Maman aussi mais pas le même jour évidemment...

Thomas regarda le jeune garçon, il le connaissait trop bien.

- Dit moi ce qui ne vas pas, Chucky...

Ce dernier inspira profondément, les larmes aux yeux.

- Je... Je crois que c'est encore pire entre les deux. Je ne veux pas te rendre anxieux, maman m'a dit de surtout ne pas te le dire. Mais ils sont un peu à crans, ils s'engueulent au téléphone tout le temps ! Ils disent qu'ils ne sont pas assez présents pour toi, rejetant toujours la faute sur l'autre, et c'est insupportable...

Thomas se rendit compte qu'il ne pouvait pas aider son frère. A cause de cette putain de maladie, il délaissait le plus jeune, seul, perdu autour de ces histoires d'adultes. Thomas se promis de guérir le plus vite possible pour soutenir son cadet.

- Tu sais, Chuck, laisse-les dans leurs histoires. On a jetés l'éponge depuis longtemps, tu te souvient ?

Chuck fut secouer d'un petit rire, à travers ses sanglots dévalant ses joues joufflues. Son grand frère posa sa main sur la sienne, pour le rassurer.

- Alors ne t'inquiètes pas, hein ? Tu vient me voir dès que tu veux, dès que tu as besoin... Et surtout, téléphone moi quand tu veux parler, même pour tes théories les plus fumeuses, j'en ai vus d'autre. Même si je ne suis pas à la maison, je serais là pour toi, okay ?

Son petit frère s'essuya furtivement les joues et reniflant.

- D'accord... Mais ménage toi quand même ! Tu n'es pas ici pour rien...

Attendris, son aîné lui souri en retirant sa main. Il était temps pour le jeune garçon de rentrer chez lui, sans quoi l'un des parents verrai sans doute son absence un peu trop longue. Ils se levèrent de la table et Thomas lui dit au revoir en l'enlaçant et lui promettant de guérir vite puis rentra, la gorge serrée, dans sa chambre. Il fut d'ailleurs surprit de ne pas voir Newt dedans. Thomas haussa les épaules, peut être avait-il un examen. Allongé sur son lit, il tenta de contrôler le fil de ses pensées défilants devant ses yeux, en vain. Le divorce de ses parents n'avait jamais été facile pour lui et Chuck, mais de voir les deux adultes continué de s'engueuler alors qu'ils mettaient le plus possible de distance entre eux était intolérable. Finalement, Thomas trouvait que ses parents ne s'étaient pas remit pleinement de leur séparation et que c'était loin d'être réglé. Alors à chaque obstacle, comme un voyage scolaire ou quelque chose dans le genre, les deux géniteurs de Thomas avaient une session de conflit constant. Et là, la maladie de leur aîné les mettaient dans un état tel que leur seul moyen de communication était la dispute, peut être pour oublier l'abandon du jeune homme à l'hôpital. Lassé de se prendre la tête pour ses parents et à cause de son hyperactivité qui commençait à se faire sentir, Thomas décida de se lever. De toute façon, rester seul ne changerait rien et cogiter non plus. Il se dirigea inconsciemment vers la porte et sortit dans le couloir bondé en cette heure tardive de l'après-midi. Au font de lui, Thomas savait pertinemment ce qu'il cherchait. Qui, il cherchait.  


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