Devinez qui vient de rentrer des Etats-Unis rien que pour vous?!
Donc voilà je reprend le tome deux de ma fiction, par contre j'ai pas beaucoup internet dans mon village de vacances et je travaille (Si, si je vous assure ça m'arrive... ) donc j'essayerai de faire au mieux! Au pire si vous voulez des infos hésitez pas à me demander par messages privés!
Bon ce premier chapitre est un peu court je vous l'accorde mais je l'ai écrit dans l'avion et un vieux louchait sur ce que j'écrivais j'étais pas trop à l'aise donc... Désolé! J'avais l'impression qu'il voulait me corriger ou m'en faire une version en anglais je sais pas trop...
Bref j'espère que vos vacances se passent bien!
Maman : Ton adaptateur ?
Moi : C'est bon!
Maman : Ta trousse de toilette?
Moi : Aussi.
Maman : Et ta trousse de secours?!
Moi : Maman, je crois que tu en fais un peu trop là...
Maman : Excuse moi mais bon, je vois mon dernier bébé quitter la maison ça me rend nerveuse.
Moi : Mais enfin je ne pars pas dans une yourte au fin fond de la Bolivie on va s'appeler maman.
Maman : Je sais bien, mais c'est juste que je n'arrive toujours pas à me faire à l'idée que tu ne seras plus là les week end, que je ne te ferais plus de chocolat chaud avant tes heures de soutien de maths, que tu ne seras plus attablée au bureau du salon pour tes version d'anglais...
Et dieu seul sait que je ne revivrais cette époque pour rien au monde, mais alors vraiment rien!
Moi : Tu sais ce qu'il te reste à faire avec papa? Un dernier bébé.
Maman : (riant) Avec André en Afghanistan je peux toujours attendre...
Moi : (la serrant contre moi) Il reviendra bientôt maman, j'en suis certaine.
Maman : En tout cas je sais qu'il serait très fier de te voir réussir à intégrer Lyon et à partir gérer la carrière de Mika !
Et oui, vous aurez surement compris. De un, ma mère était maniac des valises, et de deux, j'avais accepté la proposition de Mika de devenir assistante de direction artistique. Un sourire se dessina lentement sur mes lèvres en glissant mon ordinateur dans mon sac. J'allais passer trois ans dans mon élément, et en prime, j'avais enfin réussi à monter une troupe de professeurs pour mon projet : « Et-tant-d'art » avec 8 professionnels qui avaient répondus présent. J'en avais bavé pendant l'été pour tout mettre en place, mais heureusement Antonio avait été d'une aide précieuse.
Maman : Et ton ordinateur, rassure-moi tu prends ton ordinateur hein ?
Moi : Ah non désolée, je pensais faire les budgets sur un boulier chinois.
Je soupirais. Une mère reste une mère, je n'allais pas m'en plaindre. Je saisis alors mes billets d'avion pour revérifier l'horaire avant que ma mère ne me les redemande. Je partais demain à Paris rejoindre Mika et son équipe, mais ça faisait déjà plus d'une semaine que j'essayais de finaliser ma valise. Je suis telle une enfant, morte d'impatience. L'été aura quand même été magique, j'ai alterné entre ma maison familiale en Bretagne, la plage du littoral de Bordeaux avec les filles, des journées entières de discussions avec Mathieu et Shana, du shopping à Paris avec Dénitsa et Antonio entre deux auditions pour mon association... J'avais aussi tenté de prendre le plus de soleil possible pour célébrer mes dernières vacances d'été et aussi pour rattraper mon manque de vitamine C accumulé pendant 2 ans.
Maman : Bon, et ton sac bleu, tu le prendras aussi ?
Moi : (riant) Maman détends toi j'ai 20 ans, et jusqu'à nouvel ordre je suis encore capable de faire ma valise.
Maman : Oui, c'est vrai excuse-moi. (Me souriant) J'ai toute confiance en toi, et en Mika aussi. C'est un bon garçon, je suis ravie qu'il t'ait autant aidée.
Moi : (rougissant) Oui, il m'a beaucoup aidée c'est vrai.
Je savais très bien que c'était grâce à mon travail que j'en étais là, mais je savais aussi très bien que Mika m'avais énormément aidée dans ma prise de confiance en moi, et ça, je lui dirai surement un jour.
Maman : Bon, allez, je vais te chercher des draps.
Je ris et ne cherchais pas à contre argumenter. J'envisageais même presque de faire une fausse valise pour que ma mère puisse y accumuler toutes ces choses inutiles. Je n'avais pas revu Mika depuis Juillet, et il ne s'était rien passé de nouveaux entre nous d'ailleurs. Nous nous contentions (enfin surtout moi...) de nos rituels en se voyant dans la journée, mangeant souvent dans un restaurant le soir, et de blablater toute la nuit allongés, dans le même lit, fusionnel au possible. J'avais donc hâte de le revoir, même si je tentais de me protéger en prenant de la distance, je devais avouer fondre en lui à chaque fois que je ne voyais. Il me manque, c'était viscérale et rien ne pourrait changer ça. Quand je repris mes esprits et sortis de mes pensées, ma mère courrait partout, les bras plein, et la valise prête à déborder. Bon il va falloir que je calme le jeu là.
Moi : Bon maman ça suffit si je te laisse faire je pourrais bientôt plus fermer ma valise.
Maman : Mais non fais-moi confiance !
Mon téléphone sonna et je m'écartais un peu pour répondre. Mon Mika, pile à l'heure.
Mika : Alors toujours en train d'éloigner ta mère de ta valise?
Moi : Pas vraiment, et toi toujours en train de pourrir la vie de Thomas?
Thomas : (De derrière) Je confirme!
Mika : C'est un vrai fragile ce Thomas ces derniers temps, il dort à 4h du matin quand je l'appelle avec une nouvelle idée de chanson, tu te rends compte?
Moi : (Riant) T'es un tyran je ne vais plus vouloir bosse avec toi à ce rythme.
Mika : Mais non, dis pas ça! Comment se passent les préparatifs pour venir me rejoindre d'ailleurs?
Moi : Bah écoute à part que ma mère est à deux doigts de mettre le frigo dans ma valise tout se passe bien.
Maman : (derrière) Tu voudras que je te mette à manger dans ton sac pour le voyage d'ailleurs ?
Moi : Sauve-moi.
Mika : (riant) Arrête ses lasagnes étaient délicieuses.
Moi : La question n'est pas là, et ut ne diras pas la même chose quand tu verras ma note de supplément bagage que je vais passer en note de frais en arrivant!
Mika : Madame déjà le sens des affaires, c'est bien... Bon sinon, à part que ta mère va faire du tétris dans ta valise pour faire rentrer la baignoire à côté du grille-pain, toujours partante pour être dans mon assistante de direction artistique ?
Moi : Plus que jamais! Et toi ? Toujours d'accords pour m'accepter au sein de ton équipe ?
Mika : Justement, j'ai renvoyé tous les papiers à ton école avant hier, tu es officiellement élève à Lyon et en même temps employée par moi ! Je me suis sentis très fier de dire que j'étais un autoentrepreneur d'ailleurs...
Moi : Ça sonne encore mieux dans ta bouche je te jure, un vrai délice!
Mika : (Chuchotant) J'ai vraiment hâte de t'attraper à l'aéroport et de ne plus te lâcher...
Adjugé vendu, je signe où?
Maman : (De loin) Jade je t'ai mis du papier toilette au cas où !
Moi : Bon, je vais te laisser je crois que je vais devoir aller enlever tous les trucs inutiles de ma valise que ma mère à du mettre en cachette.
Mika : Oui j'entends ça, et rassure là, le Bristol n'est pas connu pour ses pénuries de papier toilette.
Moi : Super je suis rassurée... A demain Mika.
Mika : Oui, à demain Baby blues !
Je raccrochais et souriais. Quand je me retournais, je découvris ma mère en train de dissimuler une énorme boîte à couture dans ma valise.
Moi : Mais qu'est-ce que tu fais ?
Maman : Après tout tu es directrice artistique ça peut te servir pour raccommoder un costume !
Moi : Assistant maman, assistante...
Ok maman, tu sais quoi ? Je t'aime hein mais je vais me débrouiller. Je dormis peu cette nuit, mélange de nostalgie et d'impatience. C'est partit, je rentre officiellement dans la vie active avec un projet concret, j'allais voyager , faire ce que j'aimais, et être avec lui. J'arrivais à l'aéroport avec 3h d'avance (faute à ma mère qui avait peur que, je la cite, « l'avion arrive en avance et décide de partir en avance aussi »). Aller, il n'y a qu'une heure d'avion, ça passera vite, et bientôt je serais dans ses bras. A peine étions-nous dans les airs que les heures de sommeils que j'avais loupées depuis une semaine me rattrapèrent et je sombrais dans un profond coma. Bon, après tout je peux me le permettre, je descends au terminus.