BE MY BABY ! - T1 - #campus #...

By JordaneCassidy

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Salut ! Moi, c'est Sasha, beau gosse de 21 ans, étudiant en fac. J'aime le basket, ma drogue... et les gros s... More

Message de l'auteur
PROLOGUE
🏀 1 - LA BEAUTÉ N'A PAS DE PRIX ! (PART 1) 🏀
🏀 1 - LA BEAUTÉ N'A PAS DE PRIX ! (PART 2) 🏀
🏀 2 - LA JOURNÉE DE MERDE ! 🏀
🏀 3 - SEINS PETITS OU GROS, TELLE EST LA QUESTION ! 🏀
🏀 4 - LE PARI DE TOUS LES RISQUES 🏀
🏀 5 - ÇA ME COUTERA COMBIEN ? 🏀
🏀 6 - ALORS, ÇA FAIT QUOI ? 🏀
🏀 7 - UN GOÛT DE REVIENS-Y 🏀
🏀 8 - C'EST PLUS FORT QUE MOI ! 🏀
🏀 9 - D'UNE TENTATION À UNE AUTRE 🏀
🏀 10 - ET PUIS ÇA DÉRAPE ! 🏀
🏀 11 - TOUT POUR PLAIRE. 🏀
🏀 12 - CELA N'A JAMAIS DE FIN ! 🏀
🏀 13 - IL SUFFIT D'UN RIEN... 🏀
🏀 14 - DE L'INDIFFÉRENCE NAÎT L'ESPOIR D'UNE RÉCONCILIATION. 🏀
🏀 15 - CERTAINES VÉRITÉS SONT DIFFICILES À ENTENDRE 🏀
🏀 16 - C'EST LA MERDE ! 🏀
🏀 17 - UNE SOIRÉE BIZARRE 🏀
🏀 18 - IL SUFFIT DE PEU DE CHOSES POUR QU'ARRIVE UN DANGER ! 🏀
🏀 19 - NE RIEN DIRE EST PRÉFÉRABLE 🏀
🏀 20 - Il y a des détails que l'on ne maîtrise pas. 🏀
🏀 21 - SOULAGER SA CONSCIENCE 🏀
🏀 22 - FAIRE LE POINT. 🏀
🏀 23 - CE N'EST PAS BIEN DE MATER ! 🏀
🏀 24 - LA GUERRE DES NERFS 🏀
🏀 25 - L'INVASION DES ENNEMIS 🏀
🏀 26 - CE QU'ON SOUHAITERAIT... 🏀
🏀 28 - C'EST QUOI, ÊTRE ROMANTIQUE ? 🏀
🏀 29 - À DEUX, SOUS LA PLUIE 🏀
NOTE DE L'AUTEUR

🏀 27 - EST-CE VRAIMENT MAL ? 🏀

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By JordaneCassidy

Je baisse les yeux. Il est vrai qu'il ne peut pas vraiment aller contre les envies de Gauthier, sans révéler ce qu'il y a eu entre nous.

— Merci de n'avoir rien dit.

Il me fixe alors.

— Cela te gêne tant que ça que tout le monde puisse apprendre qu'on a couché ensemble ?

— Disons que je préfère la discrétion. Écoute, on ne va pas revenir dessus une nouvelle fois ! On a peut-être couché ensemble, mais cela ne justifie rien de concret entre nous.

— Vraiment ?

Sa réponse rapide me désarçonne. Pense-t-il le contraire ?

— Que veux-tu dire par là ?

— On l'a fait deux fois ! Une fois, je veux bien croire à un accident. Deux fois, cela a de quoi interroger, tu ne crois pas ? Et honnêtement, si tu me dis « on le fait, là, maintenant », je ne pense pas que j'aurais une conscience pour me dire qu'il faut absolument refuser.

Je m'attrape la tête. Sa façon de me fixer avec son air coquin tout en essayant de soudoyer ma propre conscience avec cette invitation implicite à remettre le couvert me rend folle. Il n'a pas le droit de me faire ça !

Il s'approche alors de moi et m'entoure le cou de ses bras pour un câlin. Ça y est ! C'est parti ! L'offensive câline est lancée, et je sais que je suis mal barrée.

— Sasha...

— Depuis ce qu'on a fait dans les toilettes, tu m'évites. Tu esquives le sujet. Tu mets une distance qui me rend fou. Pourquoi tu cherches tant que ça a oublié ? À chaque fois, tu réfutes fermement ce que tu as pu ressentir en le faisant avec moi. Est-ce vraiment mal, ce que nous faisons ?

Ses aveux me touchent. Je me rends compte que je ne cesse de le blesser depuis ce fameux soir. Entre mon attitude distante, Élio Tamar, et maintenant Gauthier, je dois reconnaître que j'esquive ce qu'il se passe avec Sasha.

— Elley, je ne te demande pas de te positionner sur le plan des sentiments, ou concernant ce qui nous arrive. Je veux juste que tu l'acceptes comme telle et que tu ne fasses pas comme s'il n'y avait rien eu. OK, on l'a fait. OK, on l'a même refait...

Il esquisse un sourire, je fronce les sourcils.

— ...mais est-ce que cela doit vraiment devenir un sujet tabou entre nous ?

Je comprends son ressenti. C'est vrai, j'ai tout fait pour nier, minimiser ou oublier ce qu'il y a eu entre nous. Il y a de quoi se sentir vexé, blessé. Je me défais de ses bras, abattue.

— Je suis désolée.

Je soupire. Je n'aime pas me sentir ainsi.

— Elley, je ne veux pas t'accabler, seulement tu dis que tu ne veux pas que tout cela entraîne une dispute entre nous, mais actuellement, je suis davantage blessé et en colère par le fait que tu le renies plutôt que par le fait qu'on l'ait fait et que ça puisse se passer mal.

— J'ai compris ! je lui réponds, un poil agacée.

Ses mots à la fois sincères et réprobateurs me renvoient à ma propre naïveté de croire qu'il suffit de faire abstraction de quelque chose pour que cela règle le problème. En vérité, cela ne règle rien. Rien ne s'oublie lorsque cela est couplé à la peur de l'avenir. C'est sournois, insidieux. La mauvaise graine germé, puis elle grandit et nous dévore.

— Sasha... c'est juste que... j'ai peur !

Je relève ma tête vers lui. Mes yeux s'embuent.

— Je suis terrifiée...

— Elley, de quoi as-tu peur ? De moi ? me demande-t-il d'une voix penaude. Depuis quand ? Qu'est-ce que j'ai fait pour que tu en viennes à me craindre ?

Mes paroles le choquent. Je le vois clairement dans l'expression de son visage. Il est déboussolé.

— En quoi ce que je t'ai fait te fait peur ? me demande-t-il alors, inquiet de ce terrible aveu. Je sais que tu as peur pour notre amitié. Je t'assure, je le comprends, mais ne sommes-nous pas suffisamment amis et adultes pour ne pas être capables de gérer si cela venait à tourner au vinaigre ? Je ne suis tout de même pas du genre à devenir violent ou colérique si tu t'opposes à moi !

Je secoue la tête négativement. Il ne comprend pas ma peur. Il semble perdu.

— Sasha, j'ai peur de trop aimer ce qu'il se passe entre nous et... de ne pas pouvoir gérer !

Les larmes finissent par couler le long de mes joues. Sasha reste silencieux, mais sérieux. Il me fixe gravement. J'essaye de calmer le flot de larmes qui submergent mes yeux et de me détendre, mais je suis épuisée. Épuisée de lutter contre cette peur constante de devenir avide de ce qu'il me donne... Je ne peux pas dire que c'est de l'amour, mais le réconfort qu'il me procure me fait vibrer le ventre. Je me sens tellement bien dans ses bras que je me dis que si je reste trop longtemps, je ne supporterais pas de les quitter. Malheureusement, je suis là, devant lui, et aucune de ces pensées n'arrive à sortir de ma bouche. Par peur, par honte, par sécurité. Parce que je ne veux plus m'infliger de souffrances inutiles avec de faux espoirs. Parce que le déni est un confort plus acceptable que de prendre des risques dans les bras de Sasha.

Il s'approche de moi à nouveau et me ramène contre lui. Encore une fois, je ne trouve pas le courage de le repousser alors que tout mon corps crie au danger. Ma crainte ne fait que se confirmer sur les dégâts que cette intimité nouvelle peut avoir sur moi si cela venait à capoter. Je ne comprends pas pourquoi il ne m'accable pas plus. Je pleure, certes, mais c'est moi qui ne suis pas claire avec lui. C'est moi, la méchante dans l'histoire ! On ne console pas la méchante !

— Calme-toi, Elley...

Je l'entends soupirer contre mon oreille.

— Tu sais... je crois que j'ai la même peur que toi ! Sans dec, pour notre seconde fois, je me suis dit : « Bon, Sasha, tu as juste une envie passagère, le besoin peut-être de rendre notre première nuit moins incroyable qu'elle ne le paraissait en le confirmant par une seconde fois. » Je me trouvais des excuses pour oublier comme toi, puis la seconde suivante pour recommencer avec toi afin de faire taire ce sentiment de bonheur à chaque fois que je repensais à cette putain de nuit ensemble ! Au final, on la refait et je suis toujours dans le même état de sidération quand je repense à nos peaux qui se touchent, nos gémissements ou nos corps qui s'échauffent contre l'autre...

Mes larmes se calment. M'avouer ressentir ce même sentiment de sidération, de questionnement et d'inquiétude me soulage. Bizarrement, je me sens moins démunie. Sa voix posée et douce me berce. L'effluve de son parfum qui chatouille mes narines achève mes dernières résistances, et je ferme les yeux.

— Peut-être devrions-nous simplement cesser de nous poser des questions, tu ne crois pas ? Arrêtons de nous prendre la tête sur ce qui est, sur ce qui a été ou sur ce qui sera. On bouffe nos neurones pour rien.

— Et c'est tout ? lui dis-je, sceptique, contre lui.

— Ben, écoute... puisque tu demandes... on le refait une troisième fois, parce qu'on dit jamais deux sans trois, et on en reparle !

Le ton badin qui accompagne sa suggestion m'oblige à me décoller à nouveau de lui pour lui faire face. Mon regard peu dupe finit par le faire rire jaune.

— Quoi ?! me dit-il d'un air désolé, tout en levant ses paumes de mains de chaque côté de son corps. OK, ça fait peur, mais est-ce une raison pour se priver et reculer ? Tu sais ce qu'on dit : « à la guerre comme à la guerre ! ».

— Je me demande pourquoi je discute avec toi ! T'es bien un mec ! Tu ne penses qu'avec ton... ton...

Je montre son entrejambe tout en rougissant. Le revoir dans ma tête ne m'aide pas !

— Bordel ! J'en ai marre ! Je rentre !

— Pénis ? Sexe ? Attribut divin ? me crie-t-il presque pour finir ma phrase. Hey ! Elley, attends-moi !

⌈Jade⌋

Voilà deux heures que je rase les murs pour ne pas croiser Côme. Il m'a clairement dit qu'il allait refaire ma réputation si je ne lui payais pas le cinéma. Autant dire que je ne compte pas lui donner l'opportunité de me ridiculiser en me tenant près de lui. Hors de question qu'il obtienne satisfaction !

— Tu es vraiment bizarre, Jade ! me dit Rachel.

— Je ne veux pas voir Côme !

Je l'ai soigneusement évité durant le match en m'arrangeant de prendre le siège le plus loin de lui dans les gradins. Plus il y a de personnes entre nous, mieux ce sera. Rachel grimace.

— Tu lui en veux toujours ? Je sais que toute cette histoire de baiser avec lui est particulièrement gênante, mais tu devrais lui parler et faire table rase. Il nous a aidé à te chercher hier dans le campus. Il voulait s'excuser.

Cette fois-ci, c'est moi qui grimace. Comme si j'allais croire à cette blague de l'excuse alors qu'il veut me faire chanter !

— Heureusement, nous t'avons retrouvé avec Éliott, mais Côme n'a pas pu te parler.

Si elle savait qu'on s'est vus à la cafet'...

— Rachel, tu connais ce proverbe ? On dit « jamais deux sans trois " ! Hors de question que j'aide à ce qu'une troisième fois se profile ! Laisse Côme loin de mes lèvres, je te prie !

Rachel souffle.

— Et donc, tu vas l'éviter jusqu'à quand ? Cela reste notre ami !

— Jusqu'à ce que je le vois avec une autre bouche que la mienne contre la sienne !

— Et tu vas l'aider à se caser, pour que ça aille plus vite ? s'en amuse mon amie.

— Cela pourrait être une bonne idée ! je lui réponds en levant mon index vers elle, pleine de défis.

— C'est quoi cette bonne idée ? dit alors une voix masculine dans mon dos.

Une voix que je connais tellement bien que les frissons me traversent l'échine ! Merde ! Non ! Pas lui ! Quand on parle du loup... Je me fige et tourne lentement la tête derrière moi. Son regard me transperce. Son sourire suffisant est le pire affront qu'il pouvait me faire.

— Oh ! On se demandait si on ne pourrait pas essayer de te caser ! déclare alors Rachel, de but en blanc.

Je tourne la tête lentement en direction de mon amie et lui fais de gros yeux. Mais qu'est-ce qu'elle me fait, là ? Qu'est-ce qui lui prend de tout dire ?

— Ah oui !? répond Côme, amusé. Pourquoi voulez-vous me caser ?

— Pour soulager la conscience de...

Je fonce mettre mes mains sur la bouche trop bavarde de Rachel. Je vois bien que ça l'amuse. Pas moi ! J'ai des envies de meurtre.

— Soulager la conscience de ? répète Côme, tout en me fixant de façon amusée. Qu'est-ce qu'il se passe, Jade ? Pourquoi l'empêches-tu de parler ?

Le sournois ! Il m'énerve ! Rachel sourit contre ma bouche. Je finis par la libérer de mon entrave et me tourne vers Côme.

— J'ai effectivement une solution ! lui dis-je, fièrement.

Plus je serais droite dans mes bottes, plus je serais crédible.

— Je te trouve une girlfriend et mes lèvres ne tomberont plus malencontreusement contre les tiennes !

— Oooh ! C'est donc ça, ta solution ? Pfff !

Comment ça, «Pfff !»? C'est quoi cette tête désabusée ?

— Je te sauve la vie ! Tu devrais m'en être reconnaissante.

Il me fixe alors. Son air sournois est toujours bien présent. Bon sang ! C'est louche ! Il va contrecarrer mon plan ! Je le sens !

— Et avec quel type de fille souhaites-tu me caser ?

Je regarde la salle autour de nous. Ça boit, ça rit, ça drague. Il doit bien y avoir une groupie de l'équipe qui peut faire l'affaire. Je montre la première que je vois.

— Elle !

Une fille assez quelconque, j'avoue ! Mais à la guerre comme à la guerre ! Il hausse les sourcils, surpris. Bon, OK, je suis vache. Mais bon, il n'a qu'à m'oublier !

— Et tu crois que ça va régler ce que tu me dois ?

Ouverture ! Je souris. Mon mode machiavélique se réveille.

— OK ! Alors, dis-moi avec quelle fille tu veux que je te branche pour qu'on soit quitte.

Il se met à réfléchir... J'ai peut-être mon ticket pour la paix si j'arrive à lui trouver une nana.

— J'ai beau réfléchir..., je n'ai pas besoin de toi pour obtenir un rencard. Si j'en veux une, je claque des doigts. Je préfère un cinéma et mon milk-shake. Crâneur prétentieux !

— C'est quoi cette histoire ? demande Rachel.

— Ce n'est rien ! je crie presque.

Je passe mon bras sous celui de Côme et nous éloigne de Rachel.

— Tu as décidé de vraiment me pourrir la vie, c'est ça ?

Si je pouvais le tuer avec ma voix, il serait mort. Il se contente de sourire.

— Tu as voulu jouer, avoues ta défaite !

— Ce n'est qu'un baiser, bordel !

Cette fois, je crie. Je suis remontée comme un coucou !

— Deux baisers ! rectifie-t-il avec ses doigts.

Une veine sur la tempe tambourine mon crâne. Je vais vraiment le tuer !

— Ce n'est qu'un baiser, tu dis ? Hum... Ce n'est qu'un cinéma et milk-shake également ! rajoute-t-il pour me contredire. Ce n'est peut-être pas assez cher payé finalement ! Je rajoute le popcorn !

Je le fusille du regard. Son air amusé ne fait qu'amplifier mon agacement. Je croise les bras, mais il semble indifférent à cela.

— Rendez-vous demain à 14 heures ! me répète-t-il de ses yeux de serpent. Et sois à l'heure ! Je n'aime pas attendre !

⌈Sasha⌋

Je n'ai pas fermé l'œil de la nuit. J'ai rêvé de la poitrine d'Elley. Elle venait se coller contre mon visage et j'ai eu la béquille toute la nuit. J'ai même hésité un long moment pour venir m'incruster dans son lit, mais j'ai rongé mon frein comme j'ai pu. Je sais qu'Elley m'aurait envoyé bouler direct si j'avais tenté quoi que ce soit. En attendant, mon slip est tendu ! Je suis frustré comme jamais ! La femme que je désire vit chez moi, avec moi, près de moi ! Qui a pu penser à une telle torture ?! Ça me blase... je pense que mes insinuations étaient claires, mais Elley n'a pas voulu les entendre. Ou du moins, elle n'a pas voulu y répondre favorablement. J'avoue, je suis paumé entre ce que je désire et la dure réalité. Quand je repense à ce que m'a dit Mélody, j'ai juste envie de lui dire de garder ses conseils. Rien n'a été vraiment résolu, je lui dis de laisser venir les choses, en mode "carpe diem", elle a même pleuré contre mon torse, et au final, on en est tous toujours au même point. J'espère juste que de son côté, elle y réfléchit toutefois et ne va pas nier aussi cette discussion...

Je rejoins Côme et Éliott au self. Ils m'attendent depuis 20 minutes. Je suis en retard.

— Désolé du retard !

— Un problème ? me demande Côme.

— Non... juste la flemme...

— Ne tardons pas. J'ai un rendez-vous à 14 heures ! nous déclare Côme qui s'empresse de rentrer dans la salle.

— Tu as rendez-vous avec qui ? demande Éliott.

— Avec une nana ! Ça va de soi !

Il nous sort son clin d'œil de tombeur et nous sourions de façon blasée.

— Je la plains ! déclare Éliott. Encore une qui va avoir son cœur brisé dans une semaine !

Nous prenons notre plateau-repas, puis nous nous asseyons une table.

— Qui sait ?! nous répond Côme de façon énigmatique, comme à son habitude.

— Tu es parti tôt, Sasha ! déclare Côme. Tu fuis les soirées de gagne ou quoi ?

— Hmmm...

Éliott et Côme me fixent ; ma réponse ne semble pas les satisfaire.

— Tu t'es trouvé une nana avec qui tu as fini la nuit ? se penche Côme par-dessus la table, d'un ton entendu. Quelle taille elle faisait, cette fois ?

Je le vois mimer avec ses mains la pesée d'une potentielle paire de seins.

— Nan... Pas de seins...

À mon grand désespoir ! Je n'ai même pas pu toucher les seins d'Elley ! Ça me fait repenser au rêve de cette nuit. Mon entrejambe souffre à nouveau.

— J'ai trop bu, Elley m'a ramené...

— Petit joueur ! s'exclame Côme.

— C'est vrai qu'il y avait beaucoup de groupies, hier soir ! commente Éliott. Toi aussi, ton rendez-vous d'aujourd'hui est la résultante d'une fille que tu as chopée hier, Côme ?

Côme se réinstalle correctement sur son siège.

— Non, pas cette fois. C'est... une vieille connaissance...

Côme regarde par la fenêtre et sourit d'un air songeur. Éliott se met à rire.

— Toi alors ! Je me demande comment tu fais pour les draguer avec autant de facilité. Nouvelles ou ex, c'est toujours tellement simple pour toi !

Côme se penche vers Éliott.

— Tu veux un cours, mon petit Éliott ? Tu veux que je t'aide pour séduire Elley ?

J'écarquille les yeux. Malgré moi, je crois que j'ai envie d'avoir aussi ses astuces de drague pour mon propre compte. Éliott rougit.

— Je ne sais pas si Elley est le genre de fille à tomber dans tes stratagèmes.

Côme rigole.

— Elle est comme toutes les filles ! Elles veulent des mâles alpha, qui puissent les protéger et qui soient hyper romantiques !

Romantiques ? Encore ce mot auquel Elley a tiqué l'autre jour au petit-déjeuner...

— Et comment tu fais pour être romantique ? je lui demande alors, vraiment intrigué par la question.

Côme et Éliott me dévisagent.

—Pfff ! Comme si tu avais besoin de cours ! me raille Éliott. Tu claques des doigts et elles tombent comme des mouches ! Surtout depuis que le championnat a commencé !

Ouais, mais pas Elley ! J'insiste !

— Je suis curieux. C'est quoi, pour vous, être romantique ?

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