BE MY BABY ! - T1 - #campus #...

Bởi JordaneCassidy

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Salut ! Moi, c'est Sasha, beau gosse de 21 ans, étudiant en fac. J'aime le basket, ma drogue... et les gros s... Xem Thêm

Message de l'auteur
PROLOGUE
🏀 1 - LA BEAUTÉ N'A PAS DE PRIX ! (PART 1) 🏀
🏀 1 - LA BEAUTÉ N'A PAS DE PRIX ! (PART 2) 🏀
🏀 2 - LA JOURNÉE DE MERDE ! 🏀
🏀 3 - SEINS PETITS OU GROS, TELLE EST LA QUESTION ! 🏀
🏀 4 - LE PARI DE TOUS LES RISQUES 🏀
🏀 5 - ÇA ME COUTERA COMBIEN ? 🏀
🏀 6 - ALORS, ÇA FAIT QUOI ? 🏀
🏀 7 - UN GOÛT DE REVIENS-Y 🏀
🏀 8 - C'EST PLUS FORT QUE MOI ! 🏀
🏀 10 - ET PUIS ÇA DÉRAPE ! 🏀
🏀 11 - TOUT POUR PLAIRE. 🏀
🏀 12 - CELA N'A JAMAIS DE FIN ! 🏀
🏀 13 - IL SUFFIT D'UN RIEN... 🏀
🏀 14 - DE L'INDIFFÉRENCE NAÎT L'ESPOIR D'UNE RÉCONCILIATION. 🏀
🏀 15 - CERTAINES VÉRITÉS SONT DIFFICILES À ENTENDRE 🏀
🏀 16 - C'EST LA MERDE ! 🏀
🏀 17 - UNE SOIRÉE BIZARRE 🏀
🏀 18 - IL SUFFIT DE PEU DE CHOSES POUR QU'ARRIVE UN DANGER ! 🏀
🏀 19 - NE RIEN DIRE EST PRÉFÉRABLE 🏀
🏀 20 - Il y a des détails que l'on ne maîtrise pas. 🏀
🏀 21 - SOULAGER SA CONSCIENCE 🏀
🏀 22 - FAIRE LE POINT. 🏀
🏀 23 - CE N'EST PAS BIEN DE MATER ! 🏀
🏀 24 - LA GUERRE DES NERFS 🏀
🏀 25 - L'INVASION DES ENNEMIS 🏀
🏀 26 - CE QU'ON SOUHAITERAIT... 🏀
🏀 27 - EST-CE VRAIMENT MAL ? 🏀
🏀 28 - C'EST QUOI, ÊTRE ROMANTIQUE ? 🏀
🏀 29 - À DEUX, SOUS LA PLUIE 🏀
NOTE DE L'AUTEUR

🏀 9 - D'UNE TENTATION À UNE AUTRE 🏀

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Bởi JordaneCassidy

⌈Elley⌋

Il écarte les yeux de surprise à ma réponse positive, puis esquisse un petit sourire, avant de m'en offrir un autre, plus grand. C'est ce que j'aime entre nous, cette complicité qui nous permet toujours d'arranger l'autre. Si nos regards reconnaissants et nos sourires complices sont mignons, très vite le malaise revient à nous pour nous mettre en situation. Je dévie le regard, il cherche à poser ses mains sur lui entre les poches, les fesses, et puis finalement les laisser pendre le long de ses hanches.

— Tu... veux faire ça où ? me demande-t-il alors.

Je repars au quart de tour niveau panique, cœur qui bat et bouffées de chaleur.

— Dans... la chambre, ce serait pas mal, je pense..., dis-je d'une petite voix tout en triturant mes doigts.

Il m'ouvre le passage et je me sens de plus en plus mal à l'aise.

— La mienne ou la tienne ?

Je le dévisage d'un air hébété. Je perds la notion de réalité, je crois. Pourquoi ai-je proposé la chambre ?! Merde ! Que va-t-il croire ? Non ! Il ne faut pas que je montre des arrière-pensées plus... équivoques.

— Co... comme tu veux !

Il me fixe. Il doit voir que je n'en mène pas large. Finalement, on va au plus près de la salle de bain : donc la sienne. Cette chambre, je la connais par cœur. Ça a beau être celle de Sasha, j'en connais les moindres recoins pour y avoir mis les pieds un nombre incalculable de fois. Mais là..., j'ai l'impression de m'engouffrer dans l'antre d'un animal sauvage qui va jouer avec mon corps. Il manquerait plus qu'il me dévore ! Je bifurque rapidement mon regard vers Sasha qui me suit et je rougis. J'ai extrêmement chaud. Si j'ai des idées libidineuses, sans avoir encore rien fait, je peux effectivement m'inquiéter de la suite. Il me propose le lit et je m'exécute en m'asseyant, les deux mains sagement sur mes cuisses. J'ai l'impression d'être à ma première fois avec un mec, entre stress et peur de faire mal les choses. Je sais que c'est ridicule de réagir avec autant d'inquiétude, mais oui, j'appréhende cette « séance ». La seule chose qui me rassure, c'est que Sasha, lui-même, ne semble pas non plus à 100 % confiant.

— Tu veux qu'on mette de la musique, la télé, pendant que...

Il s'essuie les mains sur son short long en coton noir. A-t-il les mains moites ? Je regarde l'écran TV en face du lit...

— La télé, c'est bien...

Oui, je dois garder un objectif de concentration pour paraître impassible pendant qu'il... se... régale ? Faux-cul ! Toi aussi, tu vas te régaler, Elley ! Tu le sais, et c'est pour ça que tu te sens si paniquée ! Je me passe les mains sur mon visage pour effacer tout ce qui traverse ma caboche.

— Ça va ? me demande-t-il soudain.

— Euh... Oui, oui !

Il allume la télé. Il met une émission de divertissement. Parfait ! Puis, il se rapproche. Là, ce n'est plus parfait !

— Je m'assois derrière toi...

Il passe derrière moi et glisse ses jambes de part et d'autre de mon postérieur. Je suis tendue. Je redoute son souffle dans mon cou, ses regards sur moi me jugeant, ses mains contre moi... Ma poitrine se soulève et se rabaisse sans que je n'arrive à contrôler son rythme et son amplitude.

— Tu... veux que je commence comme ça, me demande-t-il dans mon dos, ou souhaites-tu qu'on aille directement à l'essentiel ?

— À l'essentiel ?

Je me retourne, catastrophée à l'idée de me mettre complètement à poil devant lui, avant de réaliser qu'il parlait simplement du maintien du soutif sur ma poitrine ou non.

— Euh... Je veux dire... Oui... Euh, non !

Pfff ! Je dois faire pitié à voir.

— Elley, si tu ne veux pas, ne te force pas. Tu es... bizarre.

Oui, je sais, merci ! J'essaie de me contrôler, mais tout se bouscule dans ma tête. Là, il ne m'aide pas.

— Ça va. Pose tes mains d'abord comme ça...

— OK...

Je vois ses mains se lever pour aller à la rencontre de mon débardeur. Je retiens mon souffle et, au contact de ses mains sur ma poitrine, je sens Sasha sourire dans mon dos.

— C'est bon ! Respire ! s'amuse-t-il de mes réactions. Ce n'est pas un massage cardiaque que je veux faire !

Je lui lance un regard torve par-dessus l'épaule, mais j'admets que son trait d'humour est plutôt efficace et je m'apaise. Il reste ainsi, sans bouger ses doigts, malgré ses mains posées sur mes seins.

— Tu as peur ? me demande-t-il alors.

Je perds ma salive. Que lui répondre ?

— Si je fais quelque chose qui te déplaît, dis-le-moi !

Je hoche la tête.

— Sasha...

— Mmh...

— Tu n'as pas peur que cela te conduise vers... une excitation plus... franche ?

— C'est... ce dont tu as peur ?

J'ai très chaud. Même mes oreilles doivent être rouges à l'heure qu'il est !

— Un peu... Oui. Tu ne te moques pas de moi si je te repousse parce que les choses prennent une tournure trop... sexuelle, hein ?

— Elley, j'ai déjà une demie-gaule juste en posant mes mains, comme ça, par-dessus ton T-shirt ! Je suis mal placé pour avoir un quelconque jugement sur quoi que ce soit...


⌈Sasha⌋

Mais qu'est-ce que je raconte ? Comment rassurer une femme : lui dire tout ce qu'elle ne veut pas entendre ! Ouais, si je veux la faire fuir, j'ai tout gagné ! Quel crétin ! Je dis tout le contraire de ce qu'il devrait être : un truc sans arrière-pensée. Elle se tourne vers moi, pour vérifier si je plaisante, à la fois dubitative et choquée.

— Peu importe ! Reste concentrée sur la télé !

Je la force à me tourner le dos. Je dois être rouge de honte. Il ne faut pas qu'elle regarde mon érection !

— Mais... même si on a des réactions physiologiques à caractère... sexuel, cela ne veut pas dire qu'on veut en arriver là, hein ? Donc, no soucy !

Je tente de nous rassurer, mais putain ! Plus je parle pour clarifier les choses, moins je parais crédible. Je suis tellement content et en même temps, j'ai tellement peur qu'elle fasse machine arrière que je ne sais plus ce que je fabrique, hormis m'empêtrer dans des explications foireuses. Au point que j'en ai même la bouche pâteuse ! Je dois me calmer et garder la tête froide, même si mon bas-ventre bouillonne, signe évident que mes mots perdent en crédibilité. Elle acquiesce malgré tout devant mes propos peu convaincants, même si nous avons tous les deux du mal à prendre de la distance. Je commence alors à presser ses seins...

Bordel ! Que c'est grisant ! Je crois que je n'ai jamais été aussi heureux de pouvoir faire ça. J'ai l'impression d'être un puceau qui découvre sa première paire de loches de nana dans ses mains. J'en ai pourtant eu pas mal, mais là, je me sens à la fois fier, heureux et stressé, là où d'ordinaire, je ne me pose aucune question et j'y vais franco. Avec Elley, j'ai l'impression de marcher sur des œufs à longueur de temps. Elle a beau être ma meilleure amie, sur ce coup-là, je suis incapable d'anticiper ses réactions. D'ailleurs son silence m'angoisse. J'ignore ce qu'elle ressent.

Le dos tourné, elle tente de rester droite, immobile et de fixer la télé. Est-ce une façon de montrer une façade inflexible alors qu'elle est en panique, ou est-ce que vraiment cela le ne lui fait aucun effet et que ce qui passe à la télé est plus intéressant que ce que je lui fais ? Non ! Je sais qu'elle appréhende et pourtant je ne cesse de douter de moi. Pourtant, mes doutes s'estompent quand je la vois se relever soudain et chercher à enlever son soutif sous son débardeur. Devant mon air ébahi, elle s'explique.

— Finalement, j'ai changé d'avis. Allons à l'essentiel !

Elle se débat toute seule avec les bretelles de soutien-gorge pour le retirer tout en gardant son débardeur et, au bout de quelques acrobaties, je vois la lingerie sortir de sous son haut noir. Elle le laisse tomber au sol, puis se rassit. Bon sang ! Elle portait ce soutif à fleurs mauves ? Je l'ai vu un paquet de fois étendu avec le linge nettoyé et ce soir, pour la première fois, je crois que je regrette de ne pas l'avoir vu sur elle. Je trouve cet effeuillage hyper sexy, même s'il est un peu maladroit.

En reprenant sa place entre mes jambes, ses fesses frottent mon sexe déjà au garde-à-vous. Autant dire que c'est une torture supplémentaire. Car, oui, à ce stade, je suis l'homme le plus frustré de la Terre, même si je dois déjà m'estimer chanceux de ce qu'elle m'offre. Mais tout va déjà trop vite. Voir son soutien-gorge au sol me laisse dériver vers l'idée d'une pile de nos vêtements au sol. Je divague et ce n'est pas bon. À vrai dire, sa poitrine ne me suffit plus. Je l'ai à peine touchée que déjà j'ai envie de laisser balader mes mains ailleurs sur son corps. Explorer de nouvelles contrées inconnues. Découvrir une Elley que je ne soupçonnais pas jusque-là. L'échantillon qu'elle me donne en cet instant me conduit à une insatiable curiosité qui s'est transformée en un appétit vorace. Je sais que c'est insensé, que je dois me ressaisir, mais la tentation est tellement grande. Elley est tellement attirante, sans qu'aucun de nous deux ne le soupçonne, sauf moi depuis quelques jours. J'éprouve de plus en plus de mal à mettre des freins à mon envie.

Je repose mes mains sur ses seins et commence à les caresser sur le tissu de son haut. Bon sang ! Sans le soutien-gorge, ça n'a pas du tout le même effet dans mes mains. Je peux à présent mesurer la grosseur, la fermeté, leur tonicité. Elley a raison : ils ne tombent pas ! Je souris à cette évidence. Ils sont parfaits pour mes mains ! Je n'en reviens pas ! Si Côme savait que j'ai changé d'avis à ce sujet, il serait fou. Je pouffe sans m'en rendre compte, ce qui attire l'attention d'Elley qui tourne sa tête vers moi. Immédiatement, ce qui me frappe sont ses yeux brillants et son teint légèrement rosé.

— Pourquoi tu rigoles ? me demande-t-elle, méfiante.

Je lui souris.

— Tu gagnes tous les paris !

Elle écarquille les yeux, plutôt étonnée de mon aveu. Je sens dans mes mains sa poitrine se soulever avec sa respiration. J'ai l'impression d'avoir le poids de ses émotions entre mes doigts. C'est assez grisant. Je jette un œil à son débardeur au-dessus de son épaule. Le galbe de ses seins ressort au niveau de l'encolure. J'y attarde mes mains. J'ai envie de faire dévaler lentement mes doigts sur ces deux collines voluptueuses. Je veux toucher sa peau.

— Tu veux dire que... ma poitrine te plaît ? me demande-t-elle alors ,d'une voix un peu aiguë tandis que je n'ai d'yeux que pour cette vue imprenable sur le haut de sa poitrine.

Je vais mourir. Au-delà de sa question à laquelle j'hésite à répondre, ma libido s'excite un peu plus en imaginant la pulpe de mes doigts glissant dans le creux entre ses seins ou sous son débardeur. Je fixe ses seins en contre-plongée comme le plus bel objet de convoitise sur Terre. La frustration gagne du terrain au point que mon entrejambe me fasse souffrir. Je me bouge légèrement et me colle davantage contre son dos. La chaleur monte en moi, c'est un truc de dingue. Mon sexe la touche, son dos plaqué par mes mains sur ses seins écrase mon torse et j'ai envie d'encore plus de frottements. J'ai envie de tout. Je me penche davantage sur elle. Je peux déjà effleurer sa joue de mes lèvres. Nos bouches sont à quelques centimètres l'une de l'autre. Elley panique en me sentant si engageant et tourne la tête vers la télé. Tant pis ! Je me contenterai de son oreille.

— Tu en penses quoi, toi ? Mes mains l'enveloppent plutôt bien, non ?

Je presse alors ses seins à pleines mains et j'entends alors un léger gémissement sortir de sa bouche. Ça échauffe davantage mon désir. Merde ! Je n'en peux plus. Je la veux encore plus contre moi. Mon désir est tel que je reprends mon entreprise sur sa poitrine avec encore plus d'entrain. Mes doigts s'infiltrent de temps à autre sous le tissu du col de son débardeur pour toucher les deux collines. Je veux sentir ses tétons sous la pulpe de mes doigts. Un passage, deux passages... Mes doigts avancent toujours un peu plus dans leur escapade sous le tissu et bientôt les frôlent. Mon excitation semble se répercuter sur elle. Sa poitrine se soulève davantage à chaque respiration. Je sens son trouble. Je sens qu'elle lutte pour ne pas se laisser envahir par les sensations que je lui procure. Et plus elle lutte, plus je veux la voir craquer.

Mon index finit par effleurer un de ses tétons au passage de ma main sur son sein. Je sens qu'elle s'arrête de respirer un instant. Je ne veux pas qu'elle me repousse. Elle ne doit pas réfléchir... Et moi non plus ! J'enfonce un peu plus mes doigts sous l'encolure du débardeur. Un de ses tétons durcit au fur et à mesure que la pulpe de mes doigts le caresse. Je la plaque de mon bras autour de sa taille un peu plus encore contre moi. Son odeur de shampooing chatouille mes narines tandis que je ferme les yeux en sentant mon sexe contre ses fesses. Ce ne sont pas des préliminaires avant une partie de jambes en l'air et pourtant, je n'ai jamais été aussi excité de toute ma vie !

Ma poitrine se calque sur la sienne. Mon rythme cardiaque s'accélère avec le sien et dans un élan de témérité folle, je glisse ma main entière sous son débardeur. Ce n'est pas une jouissance, mais c'est tout comme ! J'ai l'impression d'avoir enfin pu attraper mon trésor. Son sein entier est sous ma coupe et je ne peux m'empêcher d'entrouvrir ma bouche pour lâcher un souffle léger d'extase. Je presse son téton entre mon pouce et mon index et le fais rouler entre mes doigts. Elley baisse la tête en réaction. Je la vois serrer ses poings en silence. Elle est en lutte, mais j'ignore si c'est dans l'idée de me repousser ou non. Qu'importe ! J'en profite et glisse ma seconde main en passant par le bas du débardeur et fonce direct sur son second sein. Je n'en peux plus de me restreindre ! Tant qu'elle ne dit rien, c'est que la voie est libre.

J'inspire un grand coup en réalisant que ses deux seins sont entre mes mains et que mon sexe frotte ses fesses. C'est le truc le plus dingue qu'il soit. Je suis excité, frustré, heureux, mais aussi insatisfait. Je veux plus. Encore. Toujours.

J'imagine son dos nu contre moi. La peau nue de ses fesses contre mon sexe... c'est un tourment sans fin. J'accède enfin à la fin d'une quête qu'une autre se profile dans ma tête. Je dois me calmer. Elley n'est peut-être pas dans le même trip que moi. J'observe sa nuque. J'ai envie de l'embrasser... C'est là que je vois que je dois vraiment me calmer. Si je l'embrasse, c'est fini. Je ne pourrai plus revenir en arrière. Si je pose mes lèvres sur sa peau, nous passons au point de non-retour. Pourtant, je la sens frémir. Parce que j'ai franchi un nouveau cap en passant mes mains sous son débardeur ? Ou est-ce mon souffle dans son cou ? C'est trop mignon ! J'ai encore plus envie de la taquiner. Mais si je le fais, je redoute aussi bien ses réactions que les miennes en voyant les siennes. Mes mains restent logées fermement contre sa poitrine. Je ne souhaite pas les retirer, même s'il semble que j'ai carte blanche pour l'instant. Elle n'a pas bronché une réprimande à mon égard. Dois-je m'enthousiasmer à l'idée que ça lui convienne ?

Elle relève la tête et pose ses mains au-dessus de son débardeur tandis que mes mains sont dessous. Je stoppe mes caresses immédiatement. Un flot d'inquiétude me parcourt alors. Je reste pendu à ses lèvres.

— Sasha... me dit-elle soudain.

Je déglutis.

— Tu vas agrandir mon débardeur en plongeant tes mains de la sorte pour atteindre mes seins...

Est-ce un avertissement sur le fait que je vais trop loin ou est-ce juste un vrai constat pratique et, en l'occurrence, pécuniaire si je viens à déformer son vêtement ? Je ne sais pas comment l'interpréter. Je n'ai pas envie que ça s'arrête. Mais en attendant, je ne sais plus quoi faire. Si ! Juste envie d'arracher son débardeur, mais ça, je ne lui dirai pas !

— Par... Pardon ! je me contente simplement de lui répondre, tout penaud.

Je n'ose plus bouger mes mains sous les siennes.

— Je peux alors... le soulever ?

Ma requête est très audacieuse. J'en suis conscient. Mais qui ne tente rien, n'a rien ! Elle tourne la tête vers moi. Je crois que c'est la première fois que je vois une telle expression sur son visage : à la fois déchirée et pleine d'attente. Nous sommes tous les deux conscients que tout va trop loin, mais devons-nous obligatoirement nous arrêter pour autant ? Si j'ai pu éprouver quelques hésitations au début, Elley n'en reste pas moins une femme qui m'attire grave en cet instant. Elle est certes ma meilleure amie, mais pas ma petite sœur ou un membre de ma famille comme j'avais pu le penser jusque-là. Je le réalise vraiment ce soir. Je réalise que le sanctuaire que nous avons créé par le biais de cette amitié au fur et à mesure des années n'était qu'un subterfuge. Rien ne nous interdit concrètement d'aller plus loin.

J'attends sa réponse avec angoisse. En fait, je crois que je préfère ce moment suspendu à une réponse négative de sa part. Je décide donc de jouer ce temps de réflexion à mon avantage. Lentement, je me défais de ses mains et de son débardeur. Elle me regarde faire avec indécision. Puis délicatement, de chaque côté, je saisis le tissu de son haut et le soulève pour le faire passer par-dessus sa tête. Elle en bloque soudain sa progression vers le haut de ses bras. Merde ! Non ! Elley ! Ne me repousse pas ! Je dois dire quelque chose qui la fasse capituler, mais quoi ?

— Quitte à aller jusqu'au bout, Elley..., autant me laisser tout voir, tu ne crois pas ?

Voilà ! Je l'ai dit ! Oui, je veux les voir. Je veux les contempler en plus de les toucher. Je passe pour l'insatisfait chronique, mais tant pis ! Je suis prêt à trouver toutes les excuses inimaginables pour rester dans cette ambiance.  

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