BE MY BABY ! - T1 - #campus #...

By JordaneCassidy

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Salut ! Moi, c'est Sasha, beau gosse de 21 ans, étudiant en fac. J'aime le basket, ma drogue... et les gros s... More

Message de l'auteur
PROLOGUE
🏀 1 - LA BEAUTÉ N'A PAS DE PRIX ! (PART 2) 🏀
🏀 2 - LA JOURNÉE DE MERDE ! 🏀
🏀 3 - SEINS PETITS OU GROS, TELLE EST LA QUESTION ! 🏀
🏀 4 - LE PARI DE TOUS LES RISQUES 🏀
🏀 5 - ÇA ME COUTERA COMBIEN ? 🏀
🏀 6 - ALORS, ÇA FAIT QUOI ? 🏀
🏀 7 - UN GOÛT DE REVIENS-Y 🏀
🏀 8 - C'EST PLUS FORT QUE MOI ! 🏀
🏀 9 - D'UNE TENTATION À UNE AUTRE 🏀
🏀 10 - ET PUIS ÇA DÉRAPE ! 🏀
🏀 11 - TOUT POUR PLAIRE. 🏀
🏀 12 - CELA N'A JAMAIS DE FIN ! 🏀
🏀 13 - IL SUFFIT D'UN RIEN... 🏀
🏀 14 - DE L'INDIFFÉRENCE NAÎT L'ESPOIR D'UNE RÉCONCILIATION. 🏀
🏀 15 - CERTAINES VÉRITÉS SONT DIFFICILES À ENTENDRE 🏀
🏀 16 - C'EST LA MERDE ! 🏀
🏀 17 - UNE SOIRÉE BIZARRE 🏀
🏀 18 - IL SUFFIT DE PEU DE CHOSES POUR QU'ARRIVE UN DANGER ! 🏀
🏀 19 - NE RIEN DIRE EST PRÉFÉRABLE 🏀
🏀 20 - Il y a des détails que l'on ne maîtrise pas. 🏀
🏀 21 - SOULAGER SA CONSCIENCE 🏀
🏀 22 - FAIRE LE POINT. 🏀
🏀 23 - CE N'EST PAS BIEN DE MATER ! 🏀
🏀 24 - LA GUERRE DES NERFS 🏀
🏀 25 - L'INVASION DES ENNEMIS 🏀
🏀 26 - CE QU'ON SOUHAITERAIT... 🏀
🏀 27 - EST-CE VRAIMENT MAL ? 🏀
🏀 28 - C'EST QUOI, ÊTRE ROMANTIQUE ? 🏀
🏀 29 - À DEUX, SOUS LA PLUIE 🏀
NOTE DE L'AUTEUR

🏀 1 - LA BEAUTÉ N'A PAS DE PRIX ! (PART 1) 🏀

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By JordaneCassidy

⌈Sasha⌋

— Et voilà ! Elle est en retard ! Comme d'hab !

J'ai beau adorer Elley, sa coquetterie me dépasse ! Si je m'attendais à cela lorsqu'elle a emménagé avec moi. C'est bien pour rassurer sa mère que j'accepte de l'accompagner le plus souvent possible entre la maison et la fac, sinon cela aurait fait bien longtemps que je l'aurais laissé se débrouiller avec ses retards. Enfin bon... Elle est enfin prête et nous pouvons, comme tous les matins, nous rendre au pas de course à la fac. En général, nos chemins se séparent assez rapidement, chacun allant dans nos salles de cours respectifs dans un coin de l'université. Le midi, nous mangeons ensemble si nos emplois du temps le permettent. On se retrouve sinon le soir lorsque les fins de cours correspondent. Autrement, le reste du temps, chacun fait sa vie de son côté jusqu'à ce que nous nous retrouvions le soir à l'appartement. Notre quotidien est simple. Nous préparons la bouffe à tour de rôle, nous avons des tournées concernant le linge et le ménage et nous avons un compte commun pour le loyer, les charges et les courses. Mes parents ont un peu plus de thunes que ceux d'Elley. même s'ils vivent dans un quartier huppé et qu'ils sont voisins. Mon père a tout simplement un plus gros revenu, ce qui me permet de ne pas avoir un job étudiant et de nous assurer des mois confortables dans notre vie estudiantine. J'ai droit à un plus gros pécule qu'Elley et je paie donc plus de charges pour qu'elle ne soit pas trop à la rue, niveau argent.

— Salut Sasha !

— Salut Côme.

— Salut Sasha !

Je fais un signe à Eliott qui s'assoit à côté de moi tandis que Côme prend la place dans la rangée derrière, dans l'amphithéâtre.

— Tu as révisé les partiels, Sasha ? me demande Côme, un brin inquiet.

— Ouais, ouais... Je n'avais pas le choix ! Elley m'a fait chier pour que je lui cède la télé hier soir, car elle avait un « immanquable » à mater.

Je fais des guillemets avec mes doigts d'un air blasé tandis qu'Elliot me sourit.

— Un truc à l'eau de rose, quoi !

— Hein ? Tu rigoles ?! Elley ? Des histoires d'amour ? Ce n'est pas du tout, mais alors pas du tout son truc ! Elle voulait voir un film d'horreur qu'elle avait repéré depuis un moment. J'ai raté un coche quelque part dans son éducation. Je pensais la traumatiser avec mes vers de terre disséquant sa poupée, mais finalement, elle est devenue plus gore que moi. Je ne supporte pas les films d'horreur et elle, elle kiffe tout ce qui est rouge ! Plus ça gicle, plus elle jubile ! Complètement tarée !

Côme se marre tandis qu'Eliott fait une triste mine tout à coup.

— Sasha ? Dis-moi, si tu découvrais quelque chose concernant quelqu'un de proche de toi, mais que tu sais que ça va le blesser s'il vient à le savoir, est-ce que tu le dirais quand même à cette personne ?

Je regarde Elliot, à côté de moi, sans doute d'un air dubitatif. Il est tout recroquevillé sur lui-même et peiné. Je regarde Côme derrière moi, sans comprendre. Il soulève ses épaules, me signifiant qu'il ne sait pas de quoi il parle.

— Je n'en sais rien, moi ! lui dis-je, perplexe. C'est délicat. Ça dépend de quoi ça traite.

— Sasha, j'ai découvert un truc sur Elley...

Le nom d'Elley m'oblige à l'écouter plus attentivement. Non pas que cela m'inquiète, mais il m'intrigue, le bougre !

— Vas-y ! Crache le morceau ! C'est moi qui dois être blessé si je venais à apprendre quelque chose sur elle ? Comme si elle pouvait me blesser ! Je te rappelle que je la connais depuis tout petit, donc tous les coups bas et autres vacheries, c'est devenu routine entre nous. Encore hier soir, j'ai secoué la bouteille de coca dans son dos avant de lui tendre pour qu'elle se verse un verre. Tu aurais vu sa tête quand elle a pris la giclée de coca une fois le bouchon retiré ! Rien à voir avec ses films à l'hémoglobine !

J'éclate de rire.

— Elle en avait partout sur la tronche. Trempée de chez trempée !

Je ne peux m'empêcher de rire. Côme me rejoint en imaginant la scène.

— J'étais plié en deux. Elle secouait ses mains, tout en gardant sa bouche ouverte de stupéfaction.

Je mime sa posture et même Elliot finit par rire.

— Elle m'a pourri, me traitant de tous les noms, arguant la pire vengeance qui soit, mais je n'en ai rien à foutre ! C'est toujours la même rengaine qu'elle me sort ! Franchement, c'était un moment d'anthologie !

Je sèche mes larmes au coin des yeux, tant j'en pleure de rire. J'en ai même mal au ventre en repensant à la scène.

— Elle tenait la bouteille comme si elle avait une mitraillette qui venait de s'enclencher dans les mains et qu'elle ne savait pas par quel bout la prendre ni comment faire pour arrêter le naufrage. Le coca se déversait partout et elle ne savait pas comment l'arrêter ! Son cerveau a complètement court-circuité !

Je repars de plus belle dans mon fou rire et tape la table, à m'en tordre le bide.

— Bon sang, un jour, elle va me tuer !

Je tente de me calmer à coup de grandes inspirations.

— Ce n'est pas toi qui pourrais être blessé, mais elle..., finit par corriger Elliot.

Mon fou rire disparaît immédiatement et je suis tout ouïe.

— Qu'est-ce que tu me chantes ? Va droit au but au lieu de tourner autour du pot.

Je vois Elliot hésiter. Côme est comme moi, à attendre le verdict, mais il tarde.

— Bon sang, Elliot ! Crache ta guimauve ! s'agace Côme à côté de moi.

— J'ai vu Julian l'autre jour, avec une autre fille...

— Et alors, je sors avec Mélody, et ce n'est pas parce que je suis avec une autre fille à parler que je la trompe !

Je me mets à rire.

— Dans ce cas, je trompe Mélody avec Elley, car je suis même plus souvent avec Elley qu'avec elle !

— Il l'embrassait ! me coupe alors Elliot.

Je manque de m'étrangler en réalisant que la situation devenait tout à coup plus corsée.

— Quoi ? Tu es sûr de toi ? Tu as peut-être mal vu ? Je ne sais pas moi, le coup de la poussière dans l'œil vu d'un angle qui pourrait prêter à confusion ou autre...

— Non, je peux t'assurer que c'était chaud ! Il y avait même plus que deux langues qui s'entremêlaient ! Il pelotait cette fille très franchement. Je les ai surpris aux vestiaires du gymnase. J'avais oublié mes clés dans le vestiaire... Du coup, je n'ai même pas osé entrer pour les récupérer.

Elliot marmonne devant moi, contrarié de s'être retrouvé à la porte de chez lui tout ça à cause d'une affaire de cul.

— Et c'est qui la nana avec qui il trompe Elley ? demande alors Côme.

— Mérédith Sovey.

— Hein ? je dis en chœur avec Côme, tant l'annonce de la maîtresse nous semblait improbable.

— Ouais, moi aussi, j'ai cru rêver, mais pourtant...

— Attends, on parle bien de Mérédith, la pouilleuse ? dit Côme, atterré.

Je dois dire que moi-même, j'ai du mal à comprendre.

— Elle a des petits seins ! fais-je, écœuré. Comment peut-il préférer la poitrine de Mérédith à peloter plutôt que celle d'Elley ?

Côme et Elliot me fixent d'un air ahuri. Je tente de comprendre le problème.

— On sait que tu adores les fortes poitrines, mais c'est bien la première fois que tu nous parles de la poitrine d'Elley.

Je réfléchis. Ce que dit Côme n'est pas faux, mais ce n'est pas non plus mon sujet de dissertation préféré. Il n'y a pas non plus de quoi épiloguer dessus pendant des heures.

— Il n'y a pas de mystère autour de ce sujet ! réponds-je de façon laconique. On sait tous qu'elle a des seins d'une taille confortable. Pas une éééénorme poitrine comme je les aime, mais ça reste potable. Je ne comprends pas pourquoi il se tourne vers plus petits alors qu'il a des air bags sympas dans les mains.

Je sous-pèse mon idée en la mimant, tout en gardant ma perplexité. Je ne me contenterai jamais de moins alors que je peux avoir plus. C'est rédhibitoire chez moi ! J'ai toujours préféré les gros seins. D'ailleurs, c'est simple, c'est mon critère numéro un dans le choix des nanas avec qui je sors. Tout le monde le sait. Si une nana se déclare à moi et qu'elle a des œufs au plat en guise de seins, c'est next direct. C'est comme ça. On peut crier à la discrimination, ça reste mes préférences.

— Sérieux, continué-je, il faut être fou ! Si encore c'était pour la remplacer par un calibre équivalent ou pour plus grand, ça pourrait à la limite se justifier, mais là, je ne comprends pas... Surtout que, comme l'a signifié Côme, c'est la pouilleuse ! Elle fait sale sur elle ! Qu'est-ce qui a bien pu lui passer par la tête ?

— J'avoue que je ne pige pas, au-delà des détails de poitrine... ajoute Côme tout en réfléchissant à cette nouvelle surprenante. Elley est bien plus jolie qu'elle.

— En attendant, Elley est cocue... rétorque Elliott tristement.

Je me fige tout à coup. Effectivement, je m'étais arrêté sur la folie de Julian sans penser à ce qu'allait ressentir Elley. Je dévisage Elliot, comprenant à présent le coup qu'il venait de me faire.

— Enfoiré ! Tu t'es déchargé sur moi ! En me disant cela, tu m'impliques dans ta merde et tu comptes sur moi pour lui dire !

— Noon... Enfin, si elle doit l'apprendre, il vaut mieux que tu prépares le terrain.

Je jette ma tête en arrière contre le siège, les mains sur le visage.

— La belle merde ! Si je ne lui dis rien, je passe pour un complice, si je lui dis, je passe pour le fouteur de merde ! Putain ! Tu ne pouvais pas te taire ! Et c'est sans parler de l'état d'épave que je vais me trimbaler durant des jours quand elle va savoir ! Quel con, ce fils de pute de Julian ! Je me retrouve dans une belle merde à cause de ses couilles baladeuses !

— Que vas-tu faire, Sasha ? me demande alors Côme, plus sérieusement.

— Je n'en ai aucune idée. Ça fait un moment qu'elle traîne avec lui... ça va lui faire mal, c'est certain.

— Elle ne mérite pas ça... fait Eliott, déçu.

Je le regarde avec intérêt. Elliot a toujours éprouvé une attirance pour Elley. Il ne nous a jamais caché son intérêt pour elle et je pense même qu'il m'envie d'être son ami pour le fait de la connaître mieux que personne.

Je pense alors à Elley quand elle va apprendre la nouvelle. Qui sait depuis combien de temps il la trompe, cet enfoiré ? Il n'a même pas le courage de lui dire que c'est fini. Je serre les poings. J'ai envie de lui coller un pain dans sa tronche de queutard. Ça m'agace, car je vais ramasser Elley à la petite cuillère une nouvelle fois. Ce n'est pas sa première déception amoureuse. Malgré tout, je sais que chaque relation qu'elle vit avec un mec est une grande histoire d'amour pour elle, genre les papillons dans le ventre, les chansons d'amour toute la journée, les petits cœurs dessinés partout. J'appuie le coude contre la table et pose ma tête dans ma main. Je suis dépité. Je suis dans la pire position qui soit. Lui dire ou se taire ? Quel ami je dois être dans une telle situation ? Si je reconnais collectionner les aventures, je n'ai jamais trompé une fille pour autant. Je romps et passe à la suivante. Question de principe... sans doute née du fait de voir Elley souffrir bien trop souvent par ces mecs qui la trompent. Rompre parce que ça ne va pas est plus acceptable que de rompre parce qu'on jongle avec deux personnes en même temps. Je soupire d'agacement. Ça me gave. Comment vais-je faire face à Elley ?


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