Nous sommes tout les deux assit dans la salle d'attente du psy que Gabriel ma trouver. Selon lui, elle est la meilleure. Il l'avait trouver il y a plusieurs mois et tentait de convaincre Joey d'aller la voir sans succès, mais était bien heureux de savoir que moi j'acceptait de la rencontrer.
Selon Gabriel, elle se spécialise dans les hommes à comportement violent. Elle aurait un diplôme en psychiatrie, aurait travailler dix ans dans une prison pour détenus violent, avant de chercher un peu plus de calme et moins de danger de mort en allant au privé et devenant psychologue. Gabriel est persuader que c'est cette femme qu'il me faut et j'ose pas le contredire. Mon ange gardien doit mieux savoir que moi ce que j'ai besoin.
Un châtain clair sors alors d'un bureau en colère. Tout ceux de la salle ce retourne vers lui en l'attendant crier.
"Je veux pas parler de mon père. Je l'emmerde!"
Il claque ensuite la porte de l'endroit laissant un malaise dans la salle d'attente. Je me retourne vers Gabriel qui me sourit.
"Je suis sûr qu'elle va t'aider. Si tu ne veux pas parler de l'autre incident, parle au moins de celui-ci." Me dit-il faisait référence à celui qui a fait que Joey était suspendu de l'école.
"Je crois pas que..."
Il dépose sa main sur ma cuisse pour me faire taire.
"Elle ne te charge pas la première scéance. Ça coûte rien d'essayer. Tu auras 15 minutes pour lui expliquer ton problème et si elle juge être la personne pour te venir en aide, alors tant mieux. Selon son parcours, elle ne peut qu'être la meilleure!"
"Théodore."
On se retourne vers une femme noir qui envoie un regard discret dans notre direction. Elle se tient dans le même cadre de porte que celui que le châtain vient de quitter. La meilleure? Laisser moi en douter, l'autre gars semblant encore enrager. Je me lève néanmoins et me dirige vers elle. Elle m'invite à m'asseoir et se place devant moi prenant un calepin.
"Bonjour Théodore. J'aimerais que tu m'explique pourquoi tu crois que je suis la meilleure personne pour t'aider. Qu'est-ce qui t'amène ici?"
Je la fixe en silence. Elle doit ce dire qu'elle perd son temps avec moi.
Tout le monde perd son temps avec moi.
"Mettons les choses au clair, tu veux. Tu es encore au collège. Ton école doit donc te fournir un service de psychologue gratuitement? Alors si tu es venus ici au lieu d'aller les voirs c'est que ça doit être grave."
Grave? À oui, mon cas est très grave.
"Je..."
Elle me lance un sourire encourageant. Sans doute elle se retient de me rappeler qu'elle ne m'offre que 15 minutes pour expliquer mon problème et qu'après elle jugera de mon cas. Je lui dit quoi pour attirer son attention? Je me suis battus? Elle voit passer des hommes violent à tout les jours, je suis pas le premier à c'être battus. Alors pourquoi je suis là.
"J'ai peut-être tuer un gars." Je dis de but en blanc sentant une larme sur ma joue.
Son visage reste impassible en me fixant. Elle ne semble même pas surprise.
"Vous allez pas le dire à la police, hein?" Je demande en essuyant la nouvelle larme qui coule sur ma joue.
Elle m'observe silencieuse un moment avant de m'offrir un sourire.
"Non. Pas si je ne juge pas la vie de qui que ce soit en jeu. Mais si tu m'expliquait pourquoi tu dis avoir "peut-être" tuer un gars?"
Je me tord les mains et je me lance. Anyway, c'est une psychiatre qui a déjà travailler dans une prison avec des meurtriers. Ce que je vais lui dire ne dois pas être aussi grave que ce qu'elle a déjà entendu dans le passé.
"Je... ma mère n'est pas doué en amour. Elle ne reste jamais plus d'un an avec ses petits-copains et encore là, quelque mois lui suffit pour passer à autres chose. Elle aime la passion, mais la passion meurt vite.
Un jour elle c'est fait un copain, qui avait un gars de mon âge. D'ailleur lui et moi on se connaissait déjà, car on allait à la même école. Au début tout était parfait. Le père était gentil, je m'entendais bien avec mon beau-frère. On faisait souvent des trucs à quatres. Puis, au bout de cinq mois, ma mère... elle la tromper et a rompu avec.
Disons que l'homme a eu de la difficulté à gérer la rupture. Il aimait vraiment ma mère et était prêt à tout pour la ravoir, du coup, pour ce débarasser de lui elle l'a comme... humilier en public et c'est là que les choses ont dégénérer, car je vais à la même école que son fils. Il a donc decider de venger son père en s'en prenant à moi.
Il a commencer à dire à tout le monde que ma mère était une pute, puis qu'elle avais la chlamédia et des trucs horrible comme ça. J'y ai dit d'arrêter. Que c'était faux et il a commencer à dire que moi j'avais le sida et... je me souviens plus. J'ai vu rouge. Il m'emmerdait et je voulais qu'il se taise, alors... j'y ai dit d'arrêter! De me laisser tranquille, il m'a pas écouter! Je... je voulais pas le tuer, je voulais juste qu'il me lâche. Je....
Je l'ai pousser dans les escaliers à l'école. Je l'ai regarder les déboule et tomber en bas sur le carrelage. Et quand j'ai vu qu'il ne se relevait pas et le sang, j'ai paniquer et j'ai fuit. C'est quelqu'un d'autre qui a appeler l'ambulance. Il est présentement à l'hôpital, dans le coma depuis deux mois et s'il ne se réveille jamais, alors ça veut dire que je l'aurais tuer.
Mais je vous jure que c'était pas mon but! Je voulais juste qu'il me laisse tranquille! J'y avais dit d'arrêter, mais..."
Mais rien du tout. En vrai j'ai mentit. Une part de moi voulait qu'il souffre. Qu'il disparaisse à tout jamais. Et ça me fait peur. Car je sais que penser ça est mal. Les larmes se remette à couler de plus en plus. La psy, elle me regarde. M'analyse plutôt.
"Si nous décidons de mettre cette histoire de côté pour le moment. Avez-vous eu d'autre expérience similaire dans le passé ou après cette évènement?"
Je soupire. Non pas d'ennui, mais de soulagement. Je crois qu'elle ne me juge pas. Je crois qu'elle va pas appeler la police. J'aime qu'elle ne me pose pas de question et de détails sur l'accident, car c'était déjà assez douloureux de le dire une fois.
"Je me suis rebattus cette semaine. Le gars m'insultait, alors je l'ai frapper. Je me bats pas souvent, c'est juste que régler ses problèmes à coup de poing semble être ce dans quoi je suis bon."
Elle hoche la tête en réfléchissant.
"Vous devez m'aidez. J'ai peur de tuer quelqu'un à un moment donner."
Les chutes niagara sur mon visage, je vous jure. En 15 ans de vie, j'ai du pleurer six ou sept fois si on exclus la période ou je faisais encore dans mes couches et là en deux mois je fais juste ça on dirait. J'ai battut mon record.
"Voilà ce que je propose. Je veux bien vous aidez. Vous n'êtes pas quelqu'un de mauvais. Vous avez seulement de la difficulté à contrôler votre colère. Je vais vous donner un devoir d'ici notre prochaine rencontre. J'aimerais que vous preniez le temps d'analyser vos geste et vos mouvement. Vous devez sentir cette haine naitre en vous n'est-ce pas? Avant de donner le premier coup, vous devez sentir l'envie et la rage."
"Je crois, oui."
"Et bien prenez le temps de la voir venir et éloignez-vous pour l'adoucir. D'accord?"
Je hoche la tête. Oui je comprend, mais je garantie pas que ça va marcher.
Finalement ça fait du bien de parler à un adulte qui veut m'aidez.
Révélation!
On sait enfin ce qui c'est passer avec notre Théo pour qu'il se charge à se point un ange pour le protéger de l'enfer 😃
Donc, votre opinion sur ses actions commise?
On a reconnu la psy? 👀