J'écoute mes amis parler du prochain exposé oral d'un air distrait. Assis au sol, dos au mur, Gabriel est assoupie dans mes bras. Il est venus me rejoindre pendant que je parlais à mes amis pour simplement venir se coller. Il a du trouver notre sujet de conversation ennuyeux, car il a déposer sa tête sur mon torse et à fermer les yeux. J'ai donc passer mes bras autour de lui, ignorant le malaise de mes amis qui ont finit par reprendre la discussion. C'est drôle, mais j'ai l'impression d'entendre son petit coeur battre. Il sent bon en plus mon ange. Il à les cheveux tout soyeux, une peau douce et un poid léger qui fait en sorte que l'avoir sur moi ne me gêne pas.
Merde. J'ai oublier d'écouter ce que mes amis me disait. Je relève la tête, mais resserre ma prise sur mon amoureux. S'il te plait, ne me brise pas le coeur. Ne m'abandonne jamais. C'est comme une peur qui m'habite depuis un certain temps. Ça me donne envie de vomir parfois. Ça doit être l'anxiété. Je colle ma tête à la sienne pour tenter d'entendre sa respiration et aussitôt il frotte sa chevelure sur ma joue comme le ferait un chat heureux. Je vois c'est bouton d'or ouvrir et me regarder avec un doux sourire. Ah bah il dormait pas.
"Bon allez on va au magasin avant que les cours recommence. J'ai grave envie de bonbon." Informe l'un de mes amis.
Gabriel quitte alors mes bras pour me permettre de me relever. J'ai mal au trapèze et une fois debout de peine et misère je fais aller mon épaule pour dégourdir le muscle. Je vois mon petit-ami me devisager inquiet.
"Théo, est-ce que tu veux venir manger chez moi ce soir?"
"Euh... ouais, ok."
"Parfait. Je pourrais te présenter mon père." M'indique-t-il heureux avant de partir pour me laisser seul avec mes amis.
Son père? J'avais pas prévu que c'était un souper de cette envergure! Est-ce que j'ai seulement quelque chose de potable à me mettre dans ma garde-robe?
Le soir venu je trouve une chemise pas trop fripé et verte et je mets un pantalon noir que j'ignorais possédé. Je me dirige vers la sortie quand ma mère m'intercepte.
"Tu vas où habiller comme ça?"
"Je... j'ai un rencard." Je lui dit en espérant qu'elle ne pose pas trop de question.
Elle vient m'ébourrifer les cheveux et m'embrasser sur la joue.
"Oh, alors bonne chance. N'oublie pas d'utiliser des condoms et si ça marche bien avec elle, présente là moi aussi." Me dit-elle d'un sourire avant de partir vers le salon.
Oui, bon, non, j'ai pas encore dit a ma mère que je sortais avec un gars. Je veux dire, elle est pas homophobe ni rien, mais je trouvais pas que ça pressait de lui dire.
Je sais! Je vais rencontrer les parents de Gabriel en temps que petit-ami et ma propre mère ne sait même pas que ce gars existe, mais je ne suis pas autant presser de discuter de relation amoureuse avec ma mère que Gabriel l'ai visiblement avec ses parents. Adoptif. Important de le préciser, car en temps qu'ange il a été obliger de ce faire adopter par un couple de mortel.
Non, je décroche pas, j'aurais cru que vous l'auriez compris.
Peut-importe. Je vais prendre l'autobus jusqu'à son quartier et mes mains moite trahisse mon stress. Ce n'est quand sortant de l'autobus que je remarque le gars au cheveux bleu qui sors au même arrêt que moi. Merde son voisin, il va me penser creepy de voir que je le suit et tourner au même coin de rue que lui. Qu'est-ce que je fais? Il est présentement en train de texter, mais devrais-je le depasser pour lui montrer que c'est lui qui me suit et non l'inverse ou alléger mon pas en espérant qu'il ne me remarque pas?
"Vous avez un problème?"
Je redresse ma tête paniquer pour croiser son regard qu'il pose vers moi. Il ma remarquer. En même temps je le fixait.
"Pas du tout, on va juste... dans la même direction."
Il fait tourner l'anneau qu'il a dans son nez avant de me regarder inquiet.
"Je vous jure que je vous suit pas! Je vais chez votre voisin en fait."
Il me regarde maintenant à moitié apeuré. Oui, bon, c'était pas ma meilleur, comment j'explique que je ne le stalk pas, mais que je l'ai simplement vu une fois sortir de la maison voisine avec l'un de ses potes.
"Je suis ami avec Gabriel. Vous le connaissez? En allant chez lui l'autre jour je vous ai vu parlez à... votre mère."
Je vais peut-être arrêter de parler, je crois que je m'enfonce. Par chance le gars à choisit de m'ignorer et continuer son chemin. Que je suis malheureusement prit pour suivre, car on se dirige au même endroit. J'aime pas ce silence maladroit qu'il y a entre nous deux. En arrivant au abord des maisons je pointe la maison de mon petit-ami.
"Vous voyez j'allais là. Je vous suivais pas."
Il me devisage visiblement agacé par ma personne et je ne peux pas lui en vouloir, je me cognerai bien contre un mur pour que mon cerveau recommence à fonctionner.
"Bah félicitation, tu es arriver." Me dit-il sarcastiquement avant de se diriger vers la demeure de sa mère.
Pas sympa. En vrai, je dis ça, j'aurais réagit pareil si un type 10 ans plus jeune me suivait en essayant d'engager la conversation.
Je cogne à la porte de la maison de Gabriel et un homme avec les tempes grissonnante viens m'ouvrir.
"Tu dois être Théodore. Entre mon garçon."
Il me laisse entrer et pendant que j'enlève mes souliers, il appelle son fils.
"Gabriel, ton petit copain est arriver." Puis il se tourne vers moi. "Je vous conduis au salon?"
J'hoche timidement la tête pendant que nous traversons dans une autre pièce.
"Vous désirez quelque chose à boire, Théodore?"
"Non, pas nécessairement." Je répond la gorge un peu sèche. "Peut-être de l'eau finalement."
Il me fait signe de tête et quitte la pièce pendant que Gabriel arrive le visage heureux.
"Ta chemise est très belle Théo."
"Merci." Je bafouille.
Lui porte un sweet trop grand et des jeans tout ce qu'il y a de plus basique. Son père aussi était habiller normalement. J'en ai peut-être trop fait sur le coup de la panique. Mon ange vient s'asseoir à mes côtés pour me prendre la main. Il rit doucement et je fond.
"Ta main est moite. Tu stresse? Mes parents ne vont pas te manger tu sais. Ils sont vegan." Me dit mon copain tentant l'humour pour me rassurer.
Moi je viens de réaliser une chose. J'avais oublier que je vais goûter à des produits nouveau aujourd'hui. Ne pas faire la fine bouche sera donc mon mot d'ordre pour le souper de famille.
Au final, c'est pas plus mal. La texture est parfois étrange, mais bien apprêter. Durant le repas, j'ai du esquiver des questions que je ne connaissait pas la réponse, des compliments que je n'étais pas prêt à recevoir et écouter des anecdotes de famille qui sont entièrement dédier au peuple angélique. Je vous donne des exemples:
"Gabriel a un grand coeur, il ne sait pas encore en quoi il veut aller étudier, mais il sait qu'il veut aider les gens. Nous mettons donc beaucoup d'argent de côté pour ses études de médecine, psychologie ou de droit. Et toi Théodore, as-tu une idée dans quel domaine aller?"
"Pas vraiment..."
"Tu as encore du temps pour te décider, ne stresse pas avec ça."
Ou bien des:
"Vous avez aimer votre voyage, monsieur?"
"Je n'aurais pas appeler ça un voyage. Je ne visitais pas la région et j'avais beaucoup de travail, mais si tu voulait savoir si j'avais apprécié mon expérience, oui. J'ai adorer. Il y avait ce petit garçon que sa mère souffrait de la bactérie mangeuse de chair et pendant que lui adminsitrait les soins, il..."
"Chérie, nous sommes à la table. Peut-être n'est-ce pas le bon moment pour partager les maladies de tes patients."
"Navré. Je me laisse souvent emporter par le moment quand je parle de mon métier. Changeons de sujet."
Et des:
"Comment vous vous êtes rencontrez?"
"Nous sommes dans la même classe."
"Oh, mais c'est excellent, vous pourrez donc reviser et préparer vos examens ensemble ou échanger vos notes de cours."
Vous voyez le genre? Je voulais mourir. Du coup, j'étais très heureux quand à la fin du repas, Gabriel ma proposer de le suivre dans sa chambre. Tout pour fuir ses parent trop parfait. Je veux dire, soyons clair. Gabriel est parfait. Ses parents le son peut-être un peu trop pour être normal. Quoique, les anges adultents ont peut-être plus de difficulté que les anges enfants à s'adapter à leur rôle d'humain. Je vous jure que j'avais l'impression d'être dans un mauvais feuilleton américain. Un peu plus et les parents riait discrètement, une main devant leur bouche de leur propre parole.
"Vous allez dans la chambre?" Nous arrête sont père en nous dévisageant. "Je croyais que..."
Sa femme dépose sa main sur son bras.
"Théodore est un garçon spécial. Ils ont déjà dormit ensemble, tu sais." Informe la mère.
"Oh. Et bien, si Gabriel est parfaitement à l'aise avec ça, je n'y vois pas d'inconvénient." Nous dit-il en nous donnant sa bénédiction.
Nous disparaissons alors des radars et je dois avouer que je suis quand même mal à l'aise d'être dans ce lieu.
"J'espère que mon père ne t'a pas trop importuné. Il a été surpris d'apprendre que pendant son voyage, il avait rater ma rupture et le début de mon nouveau couple. Il voulait absolument que je t'invite à manger." Me dit mon ange avec un petit sourire. "Tu peux t'asseoir sur le lit si tu veux." Me propose-t-il en remarquant que je suis figer sur place.
Je m'asseois donc et je le vois grimper sur le lit pour aller dans mon dos. Ses mains se dépose sur mes épaules et alors que je tourne ma tête pour essayer de comprendre, il me demande gentiment la permission.
"Tu permets?"
"Permet quoi?"
"Tantôt à l'école tu a sembler éprouver de la douleur à tes omoplates. Ou bien c'était tes trapèzes. J'aimerais la permission pour te faire un massage."
"Tu sais faire des massages?"
"Oui et non. Je n'ai pas de diplôme dans le domaine, mais je comprend le principe de base."
J'hoche la tête et ses doigt se font aller sur mes épaules et mon cou. Deviner quoi? Il a des doigts d'ange! Ça fait du bien et il laisse une trainer chaude là où ils passent.
"Tu as des noeuds. Beaucoup de noeuds. Tu veux bien te coucher sur le ventre?"
"Ouais, ok."
Je m'allonge donc dans son lit heureux d'avoir un massage gratuit de la part d'un ange. La réalisation de ce qui se passe ne m'apparait à l'esprit que lorsque je le sens s'asseoir sur mes fesses et que je sens ses doigts glisser sur la peau de mon dos en relevant mon chandail. Le sang me monte au visage en moins de deux. C'est pas un peu érotique ce qui se passe là? Il est ace, mais à quel point? C'est large comme spectre l'asexualité, mais le pire est que mon corps aime ça! Bien sûr qu'il aime ça. Qui n'aimerait pas ce faire tripoter par un ange! Devrais-je...
"Outch! Merde ça fait mal!" Je hurle alors qu'une douleur me transperce le trapèze.
Je me retourne d'un coup sec désiquilibrant Gabriel qui tombe sur le lit surpris.
"Qu'est-ce que tu fais!"
"J'essayais de défaire le noeud." Me dit-il simplement surpris.
"Ça fait méga mal ton truc."
"Oui, c'est normal."
"Je croyais que les massages était amusant! Relaxant!" Je lui signale. Qu'il ne devient jamais masso, il est visiblement très mauvais.
"Tout dépend le type de massage. Moi je voulais t'aider avec tes muscles tendu. Ça doit être le stresse."
"Oui, bah on va arrêter là." Je l'informe en me rasseoyant et rebaissant mon chandail.
"Tu as raison. Ça te prend un professionnel. Je sais quel activité nous allons faire cette semaine!"
Je le dévisage en attendant qu'il m'en informe.
"Nous irons au spa!" Dit-il rayonnant.
"Je suis jamais aller, mais annule le plan, ça coûte une fortune ça."
"Pas de problème. Je paierai pour nous deux. En échange tu me paiera une sortie qui sera dans ton budget. Un resto pourquoi pas?"
"Tu veux me payer un spa en échange d'un mcdo?" Je répète pour être sur qu'il comprenne qu'il se fait arnaquer.
"Je veux t'aider, Théo. Je crois que tu vis beaucoup de stresse depuis cette histoire et sa se répercute sur ta santé. Si tu prend une journée entière à relaxer avec moi, je suis sur que tu te portera beaucoup mieux après et que ton corps te fera moins souffrir."
"Du mcdo à 8$ en échange d'une journée compléte au spa qui ne va pas en bas de 50$." Je répète, car il semble pas avoir compris la première fois. Ma faute j'avais pas énumérer les prix.
"C'est exact, mais il n'y a rien de vegan au mcdo. Pourquoi ne pas choisir un restaurant un peu plus romantique? On pourrait allez à un de ses endroits où il y a un bar à pain ou à salade et qu'ils vendent des pâtes!"
Il se fait arnaquer et il s'en fou. C'est même lui qui propose de se faire arnaquer pour mon plaisir. Un ange je vous dit. Comment vous pouvez encore douter de lui.