La Reine des Glaces

ElishadowSan által

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Anna Falioni, bientôt 18 ans, voit sa vie changer du tout au tout. Suite à la mort de sa mère, elle est contr... Több

Chapitre 1 : Un nouveau départ
Chapitre 2 : Explosion
Chapitre 3 : Les erreurs du passé
Chapitre 4 : Cent balles et un Mars
Chapitre 5 : Coup dur
Chapitre 6 : Déception
Chapitre 7 : Révélations
Chapitre 8 : "Surprise"
Chapitre 9 : Amis ?
Chapitre 10 : L'ouverture
Chapitre 11 : L'art
Chapitre 13 : Dis la vérité
Chapitre 14 : Dialogue
Chapitre 15 : Décision
Chapitre 16 : Une bonne mère
Chapitre 17 : Nouveauté
Chapitre 18 : Réconciliations ?
Chapitre 19 : Le temps de la réflexion
Chapitre 20 : Déception
Chapitre 21 : L'importance de la musique
Chapitre 22 : La fin d'un cycle et le début d'un nouveau
Chapitre 23 : Changer le plus amer des citrons en parfaite citronnade
Chapitre 24 : La communication (même sous alcool)
Chapitre 25 : Sortir pour tromper l'ennui
Chapitre 26 : Le temps passe et beaucoup de choses ont changées
Chapitre 27 : Nuit de folie
Chapitre 28 : Le torrent
Chapitre 29 : Tous les autres sauf moi
Chapitre 30 : Sage décision ?
Chapitre 31 : J'adore l'eau
Chapitre 32 : + 1
Chapitre 33 : Overwhelmed
Chapitre 34 : Délivrer le colis
Chapitre 35 : To be, or not to be
Chapitre 36 : Carton plein
Chapitre 37 : Un nouveau départ
Chapitre 38 : L'école c'est très important
Chapitre 39 : Retour au bercail
Chapitre 40 : Trop d'informations
Chapitre 41 : Montagne russe
Chapitre 42 : THE day
Chapitre 43 : Le monde de la mode
Chapitre 44 : Mommy issues
Chapitre 45 : Brotherhood
Chapitre 46 : Sortir de sa chrysalide
Chapitre 47 : Moment de vérité
Chapitre 48 : The Final Countdown
Chapitre 49 : Les paillettes
Chapitre 50 : La chevelure
Chapitre 51 : Lendemain de fête

Chapitre 12 : Party night

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ElishadowSan által

     J'ai passé la journée avec Laura aujourd'hui. Nous avons joué du piano, cuisiné ensemble, fait un tour dans la piscine. Bref une journée bien remplie. Alors qu'elle est partie se doucher, j'ai décidé de me repencher sur la mélodie que j'ai composée hier soir.

     Je n'ai jamais fait ça, mais au fur et à mesure que les notes filaient sous mes doigts, des phrases me venaient en tête. J'ai donc entrepris de noter tout ce qui me venait en tête. J'ai cependant décidé de faire une pause pour me doucher et m'habiller pour ce soir. Il est 18h, et le rendez-vous chez Soraya est à 19h30.

     En me lavant les cheveux, j'ai eu l'impression que les mots que j'avais couché sur papier se démêlaient pour créer des versés. A peine m'être séchée, maquillée légèrement et avoir coiffé ma tignasse, je me suis précipité sur mes gribouillis. J'ai écrit à toute vitesse sur le papier. Alors que j'arrivais la dernière phrase, Laura entra dans ma chambre.


– Anna, tu as vu l'heure ?! Tu n'es même pas habillée ! s'exclame-t-elle.

– Oh merde, dis-je en m'apercevant qu'il était déjà 19h40.


     J'ai donc attrapé ma jupe noire et un débardeur blanc. Le temps pour moi de saisir le sac à dos que j'avais préparé et d'enfiler mes sandalettes, j'étais prête à 19h45. J'embrasse Laura sur la joue, et quitte la maison. Qu'est-ce que c'est quinze minutes de retard au final ? Je toque à la porte de mon amie, et celle-ci m'ouvre directement.


– Bah dis donc Anna, tu habites le plus près, mais tu es l'une des dernières, rit-elle

– Je suis désolée je n'avais pas vu l'heure, avouais-je.

– En tout cas, tu es très jolie. Rien que pour le fait de te voir en jupe, ton retard est excusé, s'amuse-t-elle.


     J'entre, alors qu'elle referme la porte derrière moi. Soraya porte une grande combinaison noire, très élégante. Elle a aussi mis des talons, quel courage ! Je n'ai jamais su porter ce genre de truc. Ça fait mal aux pieds, et ce n'est pas naturel de marcher avec ces choses-là. J'avance donc tout en lui retournant le compliment sur ses habits.

     Sur la terrasse, se trouvent déjà Ines et Karl, il n'a pas vraiment fait d'effort sur la tenue, alors qu'Ines a une robe blanche avec des motifs cerise. J'aperçois également Zac qui est affublé d'une chemisette noire et d'un pantacourt de la même couleur. Je les salue. Je ne vois pas Louka cependant.

     Soudain, comme si mes pensées étaient prémonitoires, Louka sort de la salle de bain. Il a un short en jean et un petit polo blanc. Bien coiffé, il sourit dès qu'il me voit et lance.


– Ah, tu arrives enfin Anna ! J'étais à deux doigts de venir te chercher !

– Désolée, je faisais un truc, riais-je.

– D'ailleurs, je ne regrette pas d'avoir attendu, me chuchote-t-il en passant à mes côtés.


     Je ne réponds rien mais je suis persuadé que mon fameux coup de soleil sur les joues est revenu aussitôt. Soraya ajoute qu'Arthur et Chloé n'arriveraient pas avant 21 heures, et que nous allons commencer à boire sans eux. Sur ce, elle se dirige vers la cuisine. Je la suis pour l'aider à sortir les boissons.

     Nous ramenons un peu de tout à table, et je décide de commencer doucement, avec un simple verre de limonade. Je ne sais pas exactement comment me comporter dans une soirée, donc je préfère commencer doucement. L'ambiance est tranquille, et nous discutons de tout et de rien en riant. Je parle beaucoup avec Zac, d'art en général et lui fait remarquer qu'il a une tâche de peinture sur son bras. Louka et moi parlons beaucoup aussi, il a toujours des histoires drôles à raconter.

     Lorsque les derniers invités arrivent, je décide de passer à la bière. Ça détendra l'atmosphère qui est devenu légèrement pesante avec l'arrivée d'Arthur. On ne s'est pas revu depuis notre altercation. Tant mieux. Au bout de quelques minutes assez lourdes, Karl a une merveilleuse idée.


– Bon, et si on faisait un « je n'ai jamais », comme quand on était ado ? Ça permet de découvrir, ou redécouvrir, des anecdotes sur les autres.

– Très bonne idée ! s'exclame sa copine. Tout le monde connait les règles ?

– Si tu peux me les rappeler ça m'arrange, affirme Soraya en s'asseyant à côté de moi.

– Ok, les règles sont simples. Le jeu donne une affirmation, si on est dans le cas de l'affirmation on ne fait rien, si on a fait le contraire, on boit. Donc si l'affirmation est « je n'ai jamais fait quelque chose », si je l'ai déjà fait je bois, et inversement. C'est ok pour tout le monde ? ajoute Ines.


     Tout le monde hoche la tête et le jeu commence. Les premières questions sont assez nulles, mais on trouve quand même le moyen de rire. Les questions sont de plus en plus intéressantes, Soraya pose à haute voix la question suivante.


– Je n'ai jamais été collé.


     Arthur, Karl, Louka et moi-même buvons une gorgée.


– Oula, bande de délinquants ! s'exclame notre hôte. Celui qui a le plus d'heures de colle distribue dix gorgées aux personnes qu'elle veut. Qui est l'heureux élu ?

– Bon, impossible que je gagne, je pense que la médaille revient de loin à Arthur, je n'en ai eu que deux personnellement, abdique Louka.

– Moi six, donc oui Arthur est sûrement le « plus fort », ajoute Karl.

– Ouais, j'en ai eu vingt, pour une fois que ça va me servir, ri-t-il grassement. Alors, ça sera pour Anna les dix gorgées.

– Je ne crois pas... le défiais-je.

– Bah c'est le jeu Anna, t'es obligée ! Sinon t'es vraiment une gamine, s'énerve-t-il un peu.

– Non, je ne boirais pas, parce que tu n'es pas celui qui a eu le plus d'heures de colles... je continue, suite aux regards interrogateurs de la bande. Cinquante-deux à mon actif.

– Pardon ?! s'exclame Soraya. Mais t'as fait comment ?

– J'ai eu une scolarité mouvementée, répliquais-je en me frottant le cou. Donc les dix gorgés sont pour toi Arthur, repris-je confiante.

– Ok, ok, dit-il en finissant sa bière cul sec.


     Le jeu continu, on en apprend de plus en plus sur chacun. Enfin surtout moi, parce qu'ils semblent connaitre la plupart des anecdotes des autres. C'est normal ils se connaissent depuis le collège. Ils ont vécu beaucoup de choses ensemble.

     Bien que j'apprécie très peu parler de moi, j'essaie de faire des efforts. Je ne veux pas passer pour le rabat joie qui ne dit jamais rien. Je me livre donc de façon la plus concise possible.

     La soirée continue, les conversations vont bon train. Je quitte le groupe aller aux toilettes. En sortant, je me dirige vers la salle de bain pour me laver les mains. Soraya s'y trouve en train de faire une petite retouche de son rouge à lèvre.


– Je n'ai pas l'habitude de te voir avec du rouge à lèvre. Ça te va bien, ajoutais-je avec un sourire timide.

– Merci, sourit-elle de toute ses dents. Je pourrais te retourner le compliment, tu es toute en beauté aujourd'hui. D'ailleurs... Y a-t-il une raison à ces jolis vêtements ? ajoute-t-elle malicieuse. Genre, un garçon... Dont le prénom commencerait par Lou, et finirait par Ka ?

– Crois-tu vraiment que l'on ait besoin de se faire belle juste pour un garçon ? lui demandais-je faussement offensée. Moi qui croyais que tu étais l'amie la plus féministe que je possède ?!

– Non, ce n'est pas... Mais y a un truc entre vous, je ne rêve pas ? se justifie-t-elle précipitamment. Mais, non non non ! Tu ne vas pas réussir à détourner le sujet comme ça Anna ! se reprend-elle.

– Je ne vois pas de quoi tu parles, dis-je en m'essuyant les mains.

– Tu ne peux pas nier que tu l'aimes bien non ? me questionne-t-elle.

– Je ne dirais pas ça comme ça, affirmais-je le regard fuyant.

– Mouais... dit-elle sans être convaincue. Je ne vois pas pourquoi tu voudrais me le cacher, il n'y a rien de honteux, c'est un très gentil garçon, drôle, et très beau...

– Oula, t'as un truc à me dire ? C'est toi qui veux sortir avec Louka en fait ? dis-je pleine de malice.

– Mais non, t'es bête, rit-elle.

– Oui, j'oubliais que tu avais déjà quelqu'un... dis-je innocemment.

– Pardon ? Nan, mais je n'ai personne tu le sais bien ! s'exclame-t-elle.

– Je ne vois pas pourquoi tu veux me le cacher, répliquais-je avec un clin d'œil en lui faisant un bisou sur la joue.


     Sur ce je m'en vais. J'aime quand une sortie est spectaculaire... Je pense avoir bien réussi à lui faire comprendre que je rigolais, je ne voudrais pas qu'elle se méprenne.

     Je retourne sur la terrasse mais un frisson me parcourt le corps. Je ne pensais pas que j'aurais besoin de mettre ma veste vu les chaleurs du moment. Pourtant, je dois avouer qu'un petit gilet ne me ferait pas de mal. Je rentre donc dans la maison et fouille mon sac à la recherche de ma veste. Je m'en affuble et Louka me rejoins avant que je ne puisse retourner dehors.


– J'allais vous rejoindre dehors, je prenais juste mon gilet, le rassurais-je.

– Je ne voulais pas rester dehors, ils fument leur clope et je ne supporte pas l'odeur... affirme-t-il.

– Oh je vois...

– Tu fumes ? On peut les rejoindre si tu veux, ajoute-t-il précipitamment.

– Non non, je ne fume pas non plus.

– Viens, je vais te montrer la salle de musique de la famille.

– Y a une salle de musique ici ? demandais-je surprise.


     Je suis donc Louka au travers de la grande maison. Nous montons au premier étage. Nous atteignons la pièce la plus au fond de la propriété. En ouvrant la porte, je découvre que Louka ne se moquait pas de moi en parlant d'une salle de musique. On y trouve un grand piano droit, une guitare sèche, une guitare électrique, une basse, un violon et même un saxophone.


– Les parents de Sora sont musiciens ou ça se passe comment ? demandais-je.

– C'est un peu ça, le père de Soraya est un grand saxophoniste, sa mère était chanteuse dans son pays d'origine, et aujourd'hui elle est professeur de musique. D'où les nombreux instruments ici, me montre-t-il.


     Pour seule réponse, j'entame un tour de la pièce. Je laisse trainer mes mains sur les instruments lors de mon passage. Une caresse musicale qui me donne des frissons. J'attrape l'une des guitares sèches, et gratte quelques notes. Je commence à jouer un instant une chanson populaire. Cependant assez triste, on ne change pas sa nature.

     Mais je suis rappelée à l'ordre par mon cerveau qui me rappelle que je ne suis pas seule... Je repose donc la guitare sur son support assez vite. Comme si elle m'avait brûlé. Je me dirige vers la sortie de la pièce en indiquant à mon ami.


– Bien sympa comme pièce en tout cas.


     En passant à côté de lui, sans que je m'y attende, il m'attrape le bras, et de toute sa hauteur, il me toise. Il penche sa tête vers la mienne. Oh putain je sais très bien ce qu'il essaye de faire. J'en ai envie, je crois. En fait je ne le sais pas. Je l'adore, c'est un super ami. Mais est-ce que j'en ai envie ? C'est vrai que j'attends ses messages, que c'est un garçon adorable, et objectivement beau... Je...

     Pourtant au moment où ses lèvres vont toucher les miennes, un terrible sentiment de peur et d'angoisse m'envahi. Je recule. Un regard ahuri de sa part, me fait comprendre que ce n'était surement pas la réaction qu'il attendait. Putain, faut que je me casse d'ici. Je descends rapidement les escaliers, et retourne sur la terrasse. L'ambiance est bien moins pesante qu'à l'étage. Tout le monde semble s'amuser et rire.

      Il faut que j'adopte un comportement normal. Normal. Je me dirige donc vers la table où se trouvent les boissons. Je saisi un verre à shot, et me verse de la vodka en quantité. Je l'avale d'une traite. Mauvaise idée putain. Ma gorge me brûle. Tant et si bien que je tousse un peu. Pourquoi dans les films quand ils prennent un shot, tout va mieux, et ils arrivent à s'amuser directement après ? Tout ce que je ressens là maintenant, c'est de la douleur.

– Bah alors ? Faut pas boire aussi rapidement que ça, t'avais soif ? ricane Karl en venant à mes côtés.

– C'était un peu fort, j'avais mal jugé... dis-je penaude.

– Je vais te préparer un verre qui passera bien mieux, fais-moi confiance.


      Sur ces dires, il verse l'alcool qui m'a brûlé l'œsophage et le mélange à d'autres boissons non alcoolisées. En goutant le mélange, pas sûre de moi, je découvre un gout délicieux. Ça ne me brûle absolument pas.


– C'est mieux, pas vrai ? rit-il.

– Bien mieux, affirmais-je en portant le gobelet à mes lèvres.

– Evite de le boire d'une traite, ça peut être traitre, s'amuse-t-il.


     Il retourne vers sa copine, alors que j'aperçois Louka descendre les escaliers, le visage fermé. Je me dépêche donc de m'enfoncer dans la pénombre du jardin. Je ne veux surtout pas me confronter à lui, pas maintenant. Je marche donc vers la plage, et m'assoie dans le sable toujours avec mon verre.

     Est-ce que je viens de gâcher la seule fête à laquelle j'ai été invitée ? C'est bien possible. Louka va sûrement leur dire que je suis nulle et ils ne voudront plus m'adresser la parole c'est sûr... Ca me soule un peu, je les aimais bien n'empêche... Et puis merde t'as vécu toute ta vie sans amis. Tu ne peux pas les appeler « amis », ça ne fait pas assez longtemps que tu les connais. Et puis à quoi bon s'ils te rejettent ?

     J'entends des pas derrière moi. Un bruit de sable doucement écrasé. J'ai bien peur que ce soit Louka... Mon corps commence à se tendre. Cependant, lorsque la main de mon visiteur se pose sur mon épaule, mon corps se détend instantanément. Cette main est bien plus fine et plus douce. J'ose lever les yeux, et croise le regard de Soraya. Je souris timidement.


– Qu'est-ce que tu fais là Anna ? s'inquiète-t-elle en s'asseyant à mes côtés.

– Je regarde la mer, il fait bon ici.

– Je vais faire comme si je te croyais va, sourit-elle.


     Nous restons en silence à regarder la mer. Je ne sais pas si c'est l'alcool qui fait son effet, mais j'ai une immense envie de me confier. Je me retiens. Je n'ai jamais été du genre à partager mes pensées, et encore moins mes soucis. Mais là, je dois avouer que la bouche me démange. Et puis tant pis !


– Louka a essayé de m'embrasser.

– Oh, mais c'est trop bien ! s'exclame-t-elle.

– Ouais.

– Ou pas... se corrige-t-elle. J'ai l'impression que ce n'était pas un « ouais » de joie ça. Qu'est-ce qu'il s'est passé ?


     Je lui explique donc ce qu'il s'est passé dans la salle de musique. Et tous les doutes qui m'assaillaient. Je lui explique que je n'ai jamais été en couple, et que je ne sais pas du tout comment je me sens face à lui. Et surtout, si ce que je ressens, c'est de l'amour ou de l'amitié.


– Ce n'est pas facile comme situation... réfléchi-t-elle. Il n'y a que toi qui peut faire ce choix. Je ne sais pas ce que tu ressens à l'intérieur, je ne peux pas te dire quoi faire. Prends ton temps, laisse le temps faire les choses et tu verras bien comment ça évolue.

– Si ça évolue... J'ai peur qu'il me fasse la gueule là... dis-je.

– C'est un garçon compréhensif, si tu lui explique ce que tu viens de me dire, je ne pense pas qu'il t'en veuille, me rassure-t-elle.

– T'as déjà été amoureuse ? demandais-je précipitamment

– Oh, euh... Ouais, une fois, mais ça n'a pas duré longtemps...

– Et tu ressens quoi ? m'intéressais-je.

– Je dirais que c'est des papillons constants dans le ventre quand tu es avec la personne. Un bien être quand vous êtes ensemble... L'impression d'être à ta place, aimée, et considérée. Comme si la personne te comprenait d'un simple regard... m'explique-t-elle le regard dans le vide.

– Ca a l'air bien, avouais-je.

– Ouais, ça l'est. Sauf quand ça s'arrête, sourit-elle tristement.


     Ni une ni deux, mon corps agit avant mon cerveau. J'enlace mon amie. Je la serre fort, et je me sens bien. Je n'ai même pas de gêne à le faire. Elle répond à mon étreinte. Je me redresse doucement et regarde Soraya droit dans les yeux.


– T'es une fille géniale, et une amie géniale, ajoutais-je. Alors tu trouveras forcément quelqu'un qui te mérite et te fait sentir comme une princesse.

– Anna, t'es bourrée ? me demande-t-elle en riant.

– Mais non ! On ne peut plus dire de compliments à ses amis ?! demandais-je en me relevant.


     En faisant cette action cependant, j'ai eu l'impression que tout l'alcool que j'avais bu dans la soirée, est remonté d'un coup directement dans mon cerveau. Je titube un peu et me ressaisie.


– Bon peut être un peu finalement, riais-je.

– J'ai un bon remède pour ça, me chuchote mon amie. Tu me fais confiance ?

– Bien sûr ! affirmais-je un poing en l'air.

– Alors mets-toi en sous-vêtements, dit-elle simplement en se déshabillant.

Olvasás folytatása

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