Le présent est à vivre

De Ramdametbump

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Ancien titre : L'Alpha : Loki Suite au Ragnarök Thor et Loki rejoignent Midgard. Mais ce dernier se retrouve... Mais

Prologue
Chapitre 1 - Une Arrivée à la Base
Chapitre 2 - Un prisonnier libéré
Chapitre 3 - Un voyage instructif
Chapitre 4 - Le Royaume des Loups
Chapitre 5 - Deux mystères de résolu.
Chapitre 6 - Une journée sur Midgard
Chapitre 7 - Le testament d'Odin.
Chapitre 8 - Une Nuit De Cauchemar.
Chapitre 9 - Jeanne Longinaud / Une dimanche qui avait si bien commencé
Chapitre 10 - L'ennemi à abattre
Chapitre 11 - Le monastère des Carpates
Chapitre 12 - Difficile retour au château.
Chapitre 13 - Une matinée bien chargée
Chapitre 14 - Une matinée bien chargée 2/2
Chapitre 15 - Une Fin De Journée Compliquée 1/2
Chapitre 16 - Une Fin De Journée Compliquée 2/2
Chapitre 17 - Le Retour de Murtagh
Chapitre 18 - Les Funérailles
Chapitre 19 - L'alpha et l'oméga.
Chapitre 20 - Base de magie.
Chapitre 21 - Des Règles.
Chapitre 22 - Décodage et Attirance
Chapitre 23 - Debrief Alpha/Oméga.
Chapitre 24 - Révélations.
Chapitre 25 - Foutu Caractère
Chapitre 26 - Analyses
Chapitre 27 - Origines
Chapitre 28 - Résultats et Départ.
Chapitre 29 - Entraînements et Adieux.
Chapitre 30 - Déclaration
Chapitre 31 - Le jour de la justice
Chapitre 32 - Thomas, Carnel, Jeanne et Loki.
Chapitre 33 - Une Dernière Affaire
Chapitre 34 - Veille de pleine lune
Intermède.
Chapitre 35 - La chasse
Chapitre 36 - Pleine Lune.
Chapitre 37 - Conséquences
Chapitre 38 - Etrangers
Chapitre 39 - Sentiments Divergents
Chapitre 40 - Comment faire ?
Chapitre 41 - Opération Jeanne
Chapitre 42 - Mise au point.
Chapitre 43 - Crise
Chapitre 44 - Départ
Chapitre 45 - Meurtre en Ecosse
Chapitre 46 - Enquête.
Chapitre 47 - Les Jumeaux.
Chapitre 48 - La Promesse.
Chapitre 49 - Sur les traces du passé.
Chapitre 50 - Recommencement.
Chapitre 51 - Evidence.
Chapitre 52 - Retour à la normale.
Chapitre 53 - Laisser le passé.
Chapitre 54 - Nouveau Départ.
Chapitre 55 - Le Droit D'Aimer
Chapitre 56 - Mo Neoc Ran.
Chapitre 57 - Après-midi déplaisante.
Chapitre 58 - Un nouveau pari ?
Chapitre 59 - Jour de fête
Chapitre 60 - Amour Eternel.
Chapitre 61 - Bal Royal 1/2
Chapitre 62 - Bal Royal 2/2
Chapitre 63 - Départ pour la Norvège.
Chapitre 64 - Le début d'une longue semaine.
Chapitre 65 - Un visiteur impromptu.
Chapitre 66 - Pas si désagréable que ça !
Chapitre 67 - Reflets
Chapitre 68 - Te voilà !
Chapitre 70 - Le Troisième Jour De La justice 1/2.
Chapitre 71 - Le troisième Jour de la Justice 2/2.
Chapitre 72 - Je t'aime !
Chapitre 73 - Sceagugengan
Chapitre 74 - Le pardon est-il possible ?
Chapitre 75 - Il n'y aura que toi !
Chapitre 76 - Retour de bâton.
Chapitre 77 - Le jour des foins.
Chapitre 78 - Jeu de mains, jeu de ...
Chapitre 79 - Souvenirs.
Chapitre 80 - Une perle rare !
Chapitre 81 - Alicia
Intermède 2.
Chapitre 83 - Première Attaque.
Chapitre 84 - Délire ou Réalité ?
Chapitre 85 - Préparatifs.
Chapitre 86 - Des cadeaux particuliers.
Chapitre 87 - Complétion d'un raté.
Chapitre 88 - L'adoubement.
Chapitre 89 - Retrouvailles !
Chapitre 90 - La bataille ! (Chapitre inachevé)
Chapitre 91 - Snap et Conséquences
Chapitre 93 - Retour de mission
Chapitre 94 - Retour au Royaume
Chapitre 95 - Est-ce la fin ?
Chapitre 96 - Non ! Pas encore !
Epilogue 1
Epilogue 2

Chapitre 69 - Sacrum Venenum.

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De Ramdametbump

Le premier jour, l'alpha et l'oméga tinrent facilement leur résolution d'être loin de l'autre. Ce ne fut pas une partie de plaisir mais avec le traitement Jeanne n'eut aucune crise donc Loki ne ressentit pas le besoin d'être au près d'elle.

Le lendemain fut bien différent. Malgré les mises en garde de sa cousine, Alicia avait décidé de faire le sacrum venenum. Jeanne et tous les habitants du château avaient donc été conviés à cette cérémonie rarissime. Depuis sa mise en place, il y avait six siècles, Alicia serait la vingt-deuxième personne à en bénéficier, la vingt-et-unième étant Murtagh. Cette cérémonie n'avait lieu que lorsque le postulant était sain de corps. La plupart des mordus, dont faisait partie la nourrice Madeleine, étaient des dommages collatéraux de jeunes lycans ne maîtrisant pas leur conscious lupus. Les autres, comme Caroline Jordan, avaient été gravement blessés, la médecine ne pouvant plus rien et un lycan passant pas très loin, les avait sauvés d'une mort certaine.

Pour tester la volonté du postulant, la famille royale avait repris les bases de l'adoubement chevaleresque du Moyen-Âge et les avaient rendus plus ardues. Pour éprouver sa volonté, le postulant devait passer une journée et une nuit à genoux au milieu de la cour, suppliant pour qu'on lui accorde la grâce de le transformer. Il n'avait pas le droit de dormir, de boire, ni de manger. Chaque heure, un membre de la famille venait se tenir sur le parvis du Château et écoutait la requête du postulant. Si celui-ci ne flanchait pas, il était ensuite emmené dans une chambre où il était dévêtu. Il était ensuite lavé et habillé d'une unique chemise de lin grise. Suivant sa confession religieuse, l'aumônier venait ensuite laver l'âme du postulant de tous ses pêchers. C'était purement symbolique, mais le postulant devait se repentir de ses fautes passées pour apparaître vierge devant le peuple qui l'accueillait.

Alicia avait passé ces étapes avec succès et tout le monde se tenait à présent dans le temple. Jeanne était au premier rang, près des colonnes. À ses côtés, se tenaient William, Wellan, Lucian et Céliane. De l'autre côté de l'allée centrale, Shin, Isabelle, les jumeaux et Loki à l'extrême opposé avaient pris place. Malgré la prise de son dernier inhibiteur, Jeanne était en manque. Elle se sentait fébrile et était prise de bouffées de chaleur. Son corps était en ébullition tout en étant parcouru de frisson qui la refroidissait. William lui adressa un regard sévère quand elle poussa un gémissement étouffé qu'elle tenta de contenir.

Ça va ! maugréa-t-elle en lui retournant son œillade.

Le chœur se mit à chanter et les portes s'ouvrirent pour laisser passer une Alicia resplendissante malgré la fatigue. Elle remonta l'allée, la tête haute, un sourire jusqu'aux oreilles. Jeanne comprit à quel point elle s'était fourvoyé. Dans les yeux de sa cousine, la détermination était intacte, la joie réelle.

Quand elle passa entre les deux premiers rangs, les yeux de l'alpha et de l'oméga s'accrochèrent. Jeanne eut une bouffée de chaleur quand elle vit l'intensité avec laquelle Loki la dévisageait. Détournant le regard un instant, pour tenter de respirer, ses iris revinrent inévitablement vers lui. Il lui adressa un sourire resplendissant avant de s'humecter les lèvres dans un geste que Jeanne trouva désespérément sensuel. Elle poussa un second gémissement et tapa du pied pour essayer de faire revenir son esprit à des émotions plus calme.

Ils s'assirent avant que le prêtre chrétien ne fasse son sermon. Wellan se pencha vers sa cousine l'interrogeant silencieusement. Celle-ci lui répondit par un petit hochement de tête, essayant de le tranquilliser. Alicia se tenait à genoux devant le roi écoutant le prêche.

Mère, tu devrais reprendre un cachet, lui murmura William.

Déglutissant avec difficulté, Jeanne acquiesça. Trouvant sa boite dans ses poches, elle s'empressa d'avaler un comprimé.

Tout va bien, min tid ulv ? chantonna langoureusement la voix de son alpha à l'intérieur de sa tête.

Ses mots avaient coulé sur elle avec douceur. Ils l'avaient fait frissonner des pieds à la tête, lui apportant une grande sérénité. Mais une fois disparu, ils laissaient un vide bien plus grand encore. Sa voix grave lui paraissait encore plus ensorcelante qu'à l'accoutumée. Elle se pinça l'intérieur de la cuisse pour se reconcentrer sur ce que disait le prêtre. Les yeux fermés, elle cherchait la pleine conscience de son corps grâce à une respiration calme et mesurée.

Je vais bien, envoya-t-elle au dieu.

Jeanne sentait sa présence presque écrasante sur elle. Ses sens s'enflammaient malgré son contrôle. La résistance qu'elle mettait pour ne pas le lorgner fondait comme neige au soleil.

Loki, il faut que tu arrêtes de me regarder ainsi.

Pourquoi ? lui répondit-il immédiatement. Nous sommes loin et pourtant si proche. Si l'un de nous bouge ...

Ne joue pas avec le feu ! le tança-t-elle, son sang-froid mis à mal.

Malgré la quinzaine de mètres qui les séparaient, elle l'entendit glousser.

Tu sais que j'aime jouer avec le feu.

Il avait murmuré mais la petite note taquine avait fait soupirer l'oméga.

Sauf que si on se brûle à ce feu, la conséquence nous accompagnera pendant plusieurs centaines d'années.

La lycane croisa le regard glacial du dieu. Pas refroidi d'un iota, il continuait d'incarner l'innocent tentateur. Elle s'agaça de sa petite manœuvre. Un sale gosse ! Voilà ce qu'était son alpha.

Loki !... Ça suffit maintenant !

N'ai-je pas le droit de t'observer ? demanda-t-il candidement.

Jeanne inspira brusquement, contrôlant le désir qui s'insinuait par tous les pores de sa peau.

J'ignorai que ton visage était aussi ensorcelant. Tu es d'une beauté rare en ce jour merveilleux. Que ne donnerai-je pas pour adorer cette peau si douce, soupira-t-il affectueusement.

Ses joues s'enflammèrent immédiatement en réponse. Comment voulait-il qu'elle reste calme ?

Veux-tu perdre ta liberté nouvellement acquise ? gronda-t-elle en lui envoyant un regard noir avec les images de toutes les responsabilités qu'incomberait un enfant.

Elle le vit s'étrangler en prenant un air pincé. Le dieu avait trop soif de liberté pour se retrouver à nouveau enchaîné. Un frisson frôlant l'horreur parcourut sa colonne alors qu'il tressaillait.

Bien répliqué, petite louve ! lui répondit-il toujours un peu coincé malgré le ton narquois.

Il se tenait droit et lui avait jeté un regard en biais, son sourire tranquille camouflait à la perfection ses sentiments troublés.

Je pensais que c'est TOI qui résisterais pour nous deux ?

Et c'est ce que je fais en me tenant aussi loin de toi. Si je ne me contrôlais pas, il y a bien longtemps qu'on aurait disparu de cette interminable cérémonie... Qu'est-ce qu'on risquerait si je te volais à tes gardiens et que je te possédais dans la coursive du temple ?

Le dieu avait posé sa question avec son ton badin. Jeanne gloussa grossièrement, ce qui lui attira un regard noir de son grand-père et fit étendre le sourire de son alpha. Mais l'idée la tentait terriblement.

Je pense que le prochain jour de la justice ne serait pas très agréable pour nous deux, ironisa-t-elle.

Une idée lui traversa l'esprit. Loki, supporterait-il que des membres du royaume la voit dans cette ... position ?

Tout compte fait, c'est une mauvaise idée, résonna la voix renfrognée de son alpha. Tu as raison, nous devrions déplorer beaucoup trop de mort à ton goût.

Leurs regards s'accrochèrent à nouveau, mais cette fois-ci l'attraction fut bien plus forte. Leurs esprits entrèrent violemment en collision. Loki était totalement hypnotisé. Son corps tendu à l'extrême trahissait le magnétisme qui les parcourait. La respiration de Jeanne se coupa et elle baissa les yeux au prix d'un énorme effort. Sa tête se mit à tourner et elle sentit son corps se mettre à bouillir littéralement. Elle ferma ses paupières et se mordit la lèvre inférieure sous les contorsions de son bas-ventre. Une déferlante de passion l'inondant violemment juste après.

Ne fais pas ça ! supplia Loki.

Difficilement, elle osa braver son regard. Son attitude rigide et sa poitrine qui se soulevait de plus en plus rapidement lui fit comprendre que le dieu perdait lui aussi le contrôle de ses sens. Son expression, arrogante et joueuse l'instant d'avant, était devenu douloureuse et sombre. Le voir aussi transi de désir lui refit mordiller sa lèvre. La poitrine de son alpha se gonfla brusquement avant de se bloquer. Il la dévorait littéralement des yeux et la lycane se sentit fondre.

Jeanne, ne fais pas ça ! l'implora-t-il à nouveau... S'il te plait !

Je ...

Le corps de la lycane ne bouillonnait plus à présent, il était devenu un véritable brasier. La petite douleur lancinante au creux de son ventre se fit subitement plus forte. Elle le voulait près d'elle. Elle vouait que ses mains glacées la parcourent et éteignent le feu en elle. Les émotions de son alpha lui répondaient et l'encourageaient dans ce sens. Loki allait craquer, elle le voyait à son attitude, à son visage crispé, à ses pupilles dilatées.

Isabelle sembla s'apercevoir de leurs états. Sans déranger le prêtre toujours en sermon, elle contourna les jumeaux et Loki. Posant ses mains sur les épaules de l'alpha, Isabelle le fit brusquement pivoter vers les colonnes qui donnaient sur le collatérale sud. Jeanne vit sa deuxième mère toucher le visage de son partenaire. Une puissante vague de jalousie parcourut ses veines et elle fit un pas dans leur direction. William la stoppa nette en lui attrapant le poignet. Discrètement, Jeanne tenta de se dégager. Elle vit, du coin de l'œil, son alpha essayer de se retourner vers elle mais Isabelle le maintenait sans le contraindre. Ce manège dura un certain temps. L'alpha et l'oméga inlassablement attirés l'un vers l'autre, et pourtant retenus à cette distance insoutenable.

Mère, ce n'est pas le moment, murmura William les dents serrées.

Wellan la contourna discrètement et lui attrapa doucement l'autre poignet.

Doucement cousine, lui dit-il. Concentre-toi sur ma voix, je vais t'aider comme tu l'as fait pour moi.

Jeanne leva un visage malheureux vers son cousin qui l'enlaça discrètement. Il poussa un léger couinement quand elle s'appuya contre son torse.

Respire, ça va passer.

Elle ressentit la vague de possessivité de Loki. Inspirant profondément, elle ressentit immédiatement l'odeur musqué de Wellan. Celle-ci lui prit légèrement la gorge, faisant redescendre un peu sa crise. Son cousin se pencha un peu et lui murmura de douces paroles apaisantes. Les mêmes qu'elle avait utilisé lors de son arrivée. Les mêmes qu'elle utilisait quand elle devait accompagner un jeune lycan lors des nuits de pleine lune. Elle ferma les yeux et se laissa porter par la voix douce de son cousin. Petit à petit, la paix revint dans son esprit et enfin dans son corps. Elle osa un effleurement de la conscience de son alpha. Il ne lui répondit pas par des mots, mais par un sentiment de reconnaissance. Elle comprit que sa reprise de contrôle était encore fragile. Isabelle lui parlait sans discontinuer, ne lui lâchant pas le bras. Loki répondait par des hochements de tête chancelants.

Le prêtre ayant enfin fini, Schran était descendu d'une marche. Alicia avait relevé la tête vers le roi.

Qui accompagne cette femme ? avait-il demandé.

La voix de son grand-père avait résonné dans tout le temple. Jeanne eut inspiré fébrilement et vint poser une main sur l'épaule de sa cousine.

Moi, Votre Majesté, répondit-t-elle.

As-tu conscience que tu devras répondre de ses actes dans le cas où elle violerait nos lois ?

Oui, Votre Majesté.

Le roi reporta son attention sur Alicia et clama de sa voix pénétrante :

Alicia Longinaud, nous t'avons éprouvé et jugé digne de rejoindre les rangs du Royaume des Loups. Hier, tu étais dans la lumière, dans le monde béni des hommes. Demain, tu seras dans les ténèbres, rejoignant celui déchus des loups. Aujourd'hui, en suspension entre ces deux mondes, tu as encore la possibilité de renoncer et de repartir telle que tu es. Nous sommes ici pour témoigner de ta volonté. Alors mon enfant, que choisis-tu ?

Alicia inspira profondément et se tourna vers Jeanne. La lycane lui sourit en inclinant légèrement la tête pour lui faire comprendre qu'elle était avec elle.

Je réitère mon vœu, je souhaite vous rejoindre, prononça solennellement la blonde.

Schran embrassa l'assemblée avant de continuer.

Tous, aujourd'hui témoignerez de la résolution de cette femme à nous rejoindre. Par votre présence, vous acceptez qu'elle intègre notre peuple. Par votre présence, vous l'entendez prêter serment et êtes les garants de son choix si elle venait à le renier.

Baissant à nouveau son attention sur Alicia, il fit une pause.

Alicia Longinaud, en nous rejoignant aujourd'hui jures-tu d'abandonner ton nom ?

Je le jure.

Jures-tu de renier ceux qui ont été tiens ?

Je les renie.

Jures-tu de renoncer à toutes tes possessions matériels ?

J'y renonce.

Jures-tu d'abjurer la loi des hommes et de te soumettre entièrement à celles des loups ?

J'abjure.

Alicia, jures-tu solennellement d'obéir à la puissance suprême de ce monde ? Jures-tu fidélité à ton nouveau roi ?

Je fais le vœu d'obéissance et je jure d'être fidèle en toutes circonstances.

Jures-tu de vouer ta vie à ce royaume ? À ce peuple qui t'accueille en son sein ? À cette nouvelle communauté qui sera tienne ?

Je m'y dévoue intégralement.

Jures-tu de protéger, au péril de ta vie, cette famille dont tu feras partie intégrante ?

Je la protégerai de tout mon corps et de toute mon âme.

Alors je te fais enfant du royaume et te promets en retour de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour te protéger, subvenir à tes besoins et te conduire sur un chemin aussi long que prospère. Je te jure, moi, Schran, ainsi que mes enfants et les enfants de mes enfants, de ne jamais souhaiter ton malheur. Si ta vie devait t'être enlevée, nous t'honorerons dans la mort et dans la mémoire de notre peuple. Si un jour, nous venons à te faire défaut, nous subirons ton juste courroux.

Il y eut une nouvelle pose. Chaque lycan présent fit la même promesse que le roi. Le prêtre prit le coussin où était déposée une seringue qu'il venait de bénir. Schran se retourna et attrapa l'objet.

Alicia, aujourd'hui, nous te faisons le don du loup pour que demain tu renaisses. Aujourd'hui, tu reçois le sacrum venenum.

Jeanne attrapa délicatement le bras de sa cousine et lui remonta la chemise de lin. Alicia le tendit vers le roi et celui-ci lui injecta le contenue. Loki trouva cela étrange. Sentant le trouble de son alpha, elle lui demanda s'il s'était attendu à ce qu'un lycan furieux lui saute dessus. Devant l'absence de réponse, elle en déduisit que c'était exactement ce qu'il s'était imaginé. Elle l'informa que non, ils n'étaient pas des sauvages et qu'une injection de venin suffisait. Le dieu lui demanda si le venin était le sien. La lycane lui répondit qu'en temps normal cela aurait dû être le cas. C'était elle qui prenait les responsabilités de mordeur mais à la vue du souhait d'Alicia d'être avec Murtagh, cela avait été impossible. Son propre père étant le mordeur de l'écossais.

Relève-toi Alicia Eriondóttir ! Relève-toi fille du royaume des loups ! célébra Schran.

Un éclat de joie parcourut la foule qui applaudit, siffla, loua la nouvelle venue. Alicia se releva avec un immense sourire et sauta dans les bras de Jeanne qui l'embrassa en retour.

Cousine, merci, dit Alicia les larmes aux yeux.

Je suis désolé de ne pas avoir compris plus tôt, ajouta Jeanne en collant son front contre celui de la blonde. Nous sommes comme des sœurs à présent. Je serai avec toi à ta première transformation. Je t'accompagnerai.

Je l'espérais, lui répondit la blonde dans un grand sourire.

Celle-ci se retrouva rapidement accaparé par les nouveaux membres qui la félicitèrent. Jeanne se retrouva éloignée de sa cousine et encore plus de son alpha qui l'observait discrètement.

Nous pourrions nous éclipser ? lui envoya-t-elle l'air de rien.

Loki plissa les yeux, petit sourire désapprobateur au coin des lèvres mais séduit par l'idée.

Soyons sage, lui répondit-il.

Depuis quand êtes-tu aussi sensé ?

Depuis une petite heure.

Dans cette ambiance emplie d'allégresse, la porte du temple s'ouvrit lourdement pour laisser passer un Murtagh à bout de souffle. L'assemblée au complet s'immobilisa en observant le nouveau venu. Jeanne vit son ancien amant se stopper net. Son visage impassible se décomposant à la seconde où il comprit qu'il arrivait trop tard. La lycane surprit William se tourner vers son père puis vers leur cousine.

Tu ne lui as rien dit ? s'énerva le jeune homme.

Alicia ne répondit pas et baissa la tête d'un air contrit. La lycane contourna la foule pour tenter de raisonner la colère qu'elle voyait s'emparer de l'écossais. Elle l'atteignit bien avant Alicia.

Murtagh, c'était son choix, tu ne dois pas lui en vouloir.

Le regard de l'écossais la transperça tant elle y lut de la similitude avec celui de son alpha. Murtagh se sentait horriblement trahi. Jeanne se recula quand Alicia arriva.

Hello Honey ! lui dit-elle avec en train.

Pourquoi ne m'as-tu rien dis ? cracha Murtagh.

Jeanne chercha Loki du regard, celui-ci se tenait à l'ombre d'une colonne très en retrait tout en observant. Elle fit un pas dans sa direction, mais le visage du dieu s'assombrit et se dirigea vers la gauche de la lycane. William l'intercepta avant qu'elle ne puisse aller plus loin.

Tu crois que je ne t'ai pas vu ? lui murmura-t-il à l'oreille. Tu n'échapperas pas à ma surveillance aujourd'hui. On va régler le problème avec père ensemble.

Ce n'est pas à nous ...

Le regard polaire, qu'il lui adressa, la rendit soudainement lasse. Elle n'avait pas envie de batailler avec lui aujourd'hui. Elle le suivit à contre cœur rejoignant Murtagh et Alicia qui s'étaient dirigées dans le hall.

Écoute Murtagh, je ne l'ai pas fait que pour toi. Je t'en avais parlé à plusieurs reprises, s'expliqua Alicia.

Le père de William ne dit rien mais Jeanne savait ce qu'il pensait. Son visage renfrogné parlait pour lui.

Ne me fais pas cette tête ! s'agaça la blonde qui semblait avoir elle aussi compris.

Que veux-tu que je dise ? ... Maintenant c'est fait.

La lycane se sentait de trop dans cette conversation qui ne la regardait pas, ni William d'ailleurs.

Père, comment as-tu été au courant ? Alicia m'avait certifié qu'elle te l'avait dit.

Jeanne jura. Murtagh se braqua et Alicia s'offusqua. Son fils aîné venait de jeter de l'huile sur le feu, et volontairement, d'après le petit sourire rapidement esquissé.

Par ta grand-mère, répondit hargneusement l'écossais. Isabelle m'a envoyé le mail par erreur.

La lycane arqua un sourcil, dubitative. Isabelle était loin d'être maladroite, si elle l'avait fait, c'est qu'elle savait parfaitement que Murtagh n'était pas au courant.

Honey, commença mielleusement Alicia. On en avait discuté, tu n'as jamais été formellement contre. Tu sais que je t'aime et ce que je voudrais pour nous.

Le visage de Murtagh se fit froid. Il y avait longtemps que Jeanne ne l'avait pas vu ainsi.

Il n'y a plus de nous.

Les mots avaient claqué dans l'air, résonnant contre les pierres grises des murs nus.

Murtagh ... , implora Alicia.

En acceptant le venin, tu as jeté aux orties le peu qu'on avait.

Je n'ai rien fait de tel... Je l'ai fait pour qu'on puisse avoir un avenir ensemble.

Eh bien, tout comme ta cousine, tu as fait le contraire !

Le visage d'Alicia devint subitement rouge. Des larmes lui montèrent aux yeux. Jeanne se sentit en colère contre son ancien amant, ne comprenant pas ce qu'elle faisait dans l'histoire. Elle voulut prendre sa cousine dans ses bras mais celle-ci se recula.

M'as-tu aimé ou voulais-tu simplement m'avoir dans ton lit car ma cousine t'était inaccessible ?

Le ton d'Alicia avait été acide.

Ne confonds pas mon affection à ton encontre à l'amour que j'ai pour Jeanne.

Murtagh ! intervint Jeanne, outrée qu'il tienne de tels propos.

Elle allait lui dire sa façon de penser quand Alicia leva la main pour la faire taire.

Alors j'ai bien fait de devenir une lycane, cracha-t-elle rouge de colère. J'espère que tu as bien pris ton pied en Australie parce que c'était la dernière fois que tu m'avais dans ton lit.

Murtagh se retrouvant coi, Jeanne pouffa de rire. Le tempérament de Longinaud venait parfaitement de s'exprimer. Sur ces paroles, Alicia avait tourné les talons et rejoignait le temple en se drapant de toute la dignité dont elle était capable, les laissant entre eux. Murtagh, le regard sombre se tourna vers William et, avant que Jeanne ne puisse intervenir, lui balança son poing dans la figure. Sous la surprise, son fils ainé chuta lourdement au sol.

— Toi, amadan beag ! Is tusa mo mhac agus tha mi an dùil gun giùlan thu mar aon .

— Nì mi nuair a bhios tu airidh air a bhith na athair dhomh a-rithist, répliqua-t-il en s'essuyant son nez saignant.

Jeanne avait compris les grandes lignes de l'échange. Murtagh remis William sur pied et allait le rouster quand elle s'interposa.

Arrêtez, l'un comme l'autre, cria-t-elle.

Elle les sépara tout en les fusillant du regard. Ce dernier recula d'un pas avant de lâcher un « borb » méprisant. Murtagh inspira brusquement en s'approchant violemment de William tout en l'injuriant dans des propos que Jeanne ne comprenait pas. Elle lui barra la route tout en fulminant contre son fils aîné.

— Dh' fhaodadh tu a bhith air fhaighinn air ais nuair a bha e comasach fhathast, cria William en réponse à la réaction de son père. Dh'fhàg tu e aig cuideigin eile .

Jeanne avait compris ce qu'insinuait son fils aîné avec ses mots. Cela la percuta avec violence, la laissant pantelante. Les épaules de Murtagh s'affaissèrent et il arrêta de lutter contre elle. Au milieu des deux hommes qu'elle aimerait jusqu'à son dernier souffle, elle était déboussolée. Pour Murtagh comme pour elle, leur histoire avait trouvé une fin quand ils s'étaient retrouvés. Mais pour William, cela avait été le début d'un espoir secret. L'écossais la poussa délicatement et attrapa son fils par les épaules. Il lui parlait avec une douceur qui étonna la lycane. Les traits de William s'affaissaient au fur et à mesure que les mots de son père l'atteignaient. Jeanne n'en comprit que quelques bribes. Elle était la simple spectatrice de la tristesse de son fils, de ses rêves d'enfants brisés par des non-dits. Quelqu'un de trop dans une relation dont elle n'avait jamais fait partie et dont elle ne ferait jamais partie. Elle avait cru que le semblant de relation mère-fils qu'ils avaient développés était profond et sincère, mais elle s'apercevait à présent que jamais il ne se confiait à elle comme il le faisait actuellement avec son père. Même pas la fois où elle était venue à son secours pour l'histoire avec Mary.

Comprenant qu'elle ne pourrait jamais aider le père et le fils à régler leur différend, elle s'éclipsa en direction de la bibliothèque. Elle avait besoin de réfléchir, de digérer les dernières informations que son esprit venait d'assimiler. Depuis presque trois mois, sa famille se délitait entre ses doigts et elle ne pouvait arrêter le train qu'ils avaient tous pris.

Jeanne poussa la grande porte qui menait à cet endroit qu'elle affectionnait. Elle regrettait de ne pas y passer plus de temps. Elle déambula à travers les caisses éparpillées contenant les livres d'Asgard avant de rejoindre les rayonnages parfaitement disposés des livres du Château. Une couverture attira son attention. Elle attrapa l'ouvrage et alla s'asseoir sur le rebord d'une fenêtre. Elle avait toujours aimé ce livre. Il lui avait permis de s'échapper bien souvent de sa réalité. Elle caressa avec affection la couverture de « Tristan et Iseut ». Ouvrant la première page, elle se mit à parcourir les mots qu'elle connaissait par cœur.

Elle ne sut définir le temps qu'elle passa à lire, tout en faisant le tri dans ses idées. Son dos commençait à s'engourdir quand une voix provenant du fond du rayonnage la fit sursauter.

Tu aimes les romans sur l'amour impossible ? s'étonna Loki.

J'aime ce roman particulièrement, répondit-elle en tournant la page.

Elle entendit le pas léger de son alpha sur le vieux parquet.

Ne t'approche pas. Tu sais ...

Je n'avancerai pas plus, lui assura-t-il en s'asseyant gracieusement à la table du couloir central. Ton père te cherche, il voudrait des ... explications.

Replongeant le nez dans son livre, elle ne répondit pas tout de suite.

Tu t'es bien gardé de lui dire où je me trouvais.

Il eut un petit rire suffisant avant de faire apparaître un livre devant lui.

Ne vont-ils pas partir à notre recherche quand ils constateront notre absence ?

Min tid ulv, se vexa-t-il faussement. Je suis le Dieu de la Malice et des Illusions. As-tu si peu foi en mes capacités ?

Jeanne rit devant la moue exagérément peinée de Loki. Un sourire éclatant éblouissant le visage de l'asgardien la seconde d'après.

J'aime t'entendre rire, dit-il sincèrement.

La lycane se stoppa immédiatement. Son sang s'était mis à bouillonner en elle. Se tournant vers son alpha, elle vit la petite pointe de timidité dont il avait été épris face à cet aveu.

Je n'aurai pas du te le dire, s'effaroucha-t-il en se levant.

Elle posa son livre et le rattrapa dans le couloir central. Il détourna le regard quand elle se posta devant lui. Ses mains se fermaient et s'ouvraient spasmodiquement. Elle ressenti l'embarras dont il était épris. Il y avait comme un air de déjà-vu. À peine lui frôla-t-elle la peau nu de sa main que le dieu vira au bleu.

Pourquoi dis-tu cela ? lui demanda-t-elle calmement. Tu n'as pas à te cacher de moi.

Elle ressentait à nouveau le combat qui se livrait dans l'esprit de son alpha. Son regard douloureux le lui assura avant qu'il ne parcoure son corps.

Je sais ce que je veux, mais je suis terrifié à l'idée de le formuler, avoua-t-il à demi-mots.

Jeanne cherchait à comprendre ce qui pouvait tant l'inquiéter mais elle ne trouvait pas. Elle effleura son esprit mais celui-ci était verrouillé.

Pourquoi te fermes-tu ainsi ? Ne me fais-tu pas confiance ?

Peinée de sa réaction mais voulant l'encourager, elle glissa une main contre sa joue et lui tourna doucement la tête pour qu'il lui fasse face. L'affliction immense qu'il ressentait était le parfait écho de la sienne.

Je te fais confiance et je lutte chaque instant contre ma crainte que tu me dupe.

Oh Loki ! ... Si je le fais c'est involontairement.

Et c'est bien pour cela que tu as ma confiance.

Les yeux plongés l'un dans l'autre, Jeanne sentit son corps se réveiller contre celui si proche de son alpha. Elle était contente qu'il lui dise cela. Elle avait espéré la gagner un jour mais devant la méfiance qu'avait le dieu envers les autres, elle n'avait pas imaginé la gagner aussi rapidement.

Pourrais-tu me dire ce que tu attends de notre relation ? osa-t-elle lui demander.

Les deux rubis se posèrent sur elle en flamboyant. Elle devinait l'hésitation du dieu et le courage qu'il lui fallut pour que les mots franchissent ses lèvres.

Je veux être à tes côtes et que tu sois aux miens mais ...

Malgré sa peau bleue, les joues du dieu rosirent. Caressant les lignes claniques parcourant le menton de son alpha, Jeanne l'écoutait avec tout sa concentration, attendant qu'il se livre à elle.

Mais ? finit-elle par demander devant le silence qui s'éternisait.

Mais ... j'ignore ce que je ressens pour toi.

Il avait fermé les yeux. Se livrer ainsi lui coutait véritablement. Jeanne pouvait le sentir dans chaque fibre de son corps.

Je te désire comme tu me désires, continua-t-il, la voix vacillante, mais est-ce le lien ou moi ? Je l''ignore aujourd'hui... J'ai envie de t'aimer mais je ne sais pas comment faire.

Son cœur bondit soudainement dans sa poitrine, n'arrivant pas à contenir ses émotions.

Alors laissons les choses évoluer à leur rythme, décida Jeanne pour eux deux. Tu le sauras quand tu le sauras.

Les épaules de Loki se relâchèrent subitement. La tension qu'il avait accumulée inconsciemment quittant leurs corps. Elle ferma son esprit et réfléchis un instant à ce qui venait d'être dit. Une bouffée de bonheur l'inonda. Pendant qu'elle était allée en Norvège, elle avait craint qu'il ne veuille pas rester. Mais il venait de lui dire le contraire et cela la comblait de joie.

Au cours de leur échanges, leurs corps s'étaient rapprochés. Leurs torses se touchaient à présent. Loki avait enroulé ses bras autour d'elle. Ses mains glaciales la pressaient un peu plus contre lui. Jeanne lui caressait toujours le visage d'une main alors que l'autre était remonté le long de son bras, glissant sur son épaule. Hypnotisés par l'autre, leurs lèvres se rapprochaient indépendamment de leur volonté.

Il faudrait ..., murmura le dieu.

Nous devrions ..., chuchota la lycane.

Malgré leurs mots, aucun des deux n'interrompait le contact. Leur proximité les enflammait et ils se rapprochaient inéluctablement.

Se serait plus sage de ...

Oui, ... plus sage, lui répondit Jeanne dans un souffle alors que leurs nez se frôlaient.

Leurs lèvres se gouttèrent avec hésitation. Loki inspira fortement et attrapa Jeanne par la nuque, affermissant ainsi leur baiser. Elle se lova contre lui avec tendresse. C'était doux et délicieux. La chaleur du corps de Jeanne était subtilement anesthésiée par la froideur de celui de Loki. Leur étreinte devenait furtivement plus passionnée, suivant un chemin pittoresque où ils avaient envie de flâner. Jeanne entrouvrit les lèvres et vint goûter, du bout de la langue, les lippes glacées de son alpha. Ce dernier lui répondit avec plus de ferveur, tout en restant délicat. Le lien ne s'emballait pas. Au contraire, il était calme. Bien trop calme !

On les a trouvés, raisonna soudainement la voix de Théo.

Mince ! Oncle Loki touche Maman, se désola Josh, l'air écœuré.

Les deux adultes rompirent leur baiser à contre cœur en prenant des mines coupables.

Tes enfants ont le don de débarquer comme des jötunns à un banquet asgardien, murmura Loki avec un sourire amusé.

Ce qui veux dire ? lui répondit Jeanne avec le même sourire conservant une distance extrêmement faible.

Mal !

Ils gloussèrent idiotement. Leurs chaperons déboulèrent dans la bibliothèque rompant définitivement cet instant d'intimité. 

-----------------

Bonjour à tous,

J'avais hâte de vous présenter une cérémonie complète du royaume et j'avoue que j'étais particulièrement inspirée pour le serment. 

Pour Jeanne et Loki c'est un peu plus tendu et ce n'est que le début. 

Malheureusement pour vous, il va falloir patienter jusqu'au 1er juin. La Suède m'appelle et me tend les bras pour les trois prochaines semaines. 

Programme de ces vacances : rando, visite, rando, écriture, rando et encore rando 😁. Nous partons avec notre camion de France et rejoignons la Suède. Un périple de plus de 7000km.

Alors je vous dis à très vite et je publierai deux chapitres à mon retour.

R&B.

Traduction gaélique écossais

amadan beag : petit merdeux.

Is tusa mo mhac agus tha mi an dùil gun giùlan thu mar aon : tu es mon fils et j'attends que tu comportes comme tel

Nì mi nuair a bhios tu airidh air a bhith na athairdhomh a-rithist : je le ferais quand tu seras digned'être à nouveau mon père.

borb : lache 

Dh' fhaodadh tu a bhith air fhaighinn air ais nuair abha e comasach fhathast : tu aurais pu la récupérerquand c'était encore possible

Dh'fhàg tu e aig cuideigin eile  : Tu l'as abandonné à l'autre. 

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