Chapitre 15

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Le lendemain, 9h30

J'admirai mon reflet dans mon miroir.
Au top du top, je possédais masquara, gloss, fond de tein, far à paupières, la totale ! Depuis 2 jours, plus de nouvelles de l'homme au ballerines.
Mais aujourd'hui, je voyais Simon. Je savais pertinemment que la seule et unique raison pour laquelle il m'avait proposé ce RDV était qu'un fou me harcelait, mais cela m'importait peu sur le moment présent.
Je descendis les marches de l'hôtel et m'en allai au café prévu. Il pleuvait, et ce mauvais temps n'annonçait rien de bon. Mon brushing fut bientôt anéanti, et j'entrai dans le rez-de-chaussée totalement trempée.
Là, avant même que j'eu le temps de me diriger vers le comptoir, un homme d'un trentaine d'années et en surpoids s'approcha de moi. Il portait un plateau et sur son tablier de serveur était inscrit : Steve.
- La table du fond. Derrière le mur en brique.
Me dit-il.
Comme je ne réagissais pas, Steve repris :
- Un homme, il vous attends. Il m'a dit de venir vous trouvez quand vous arriverez. Vous êtes bien Maud ?
- Oh oh oui bien sûr.
Je me dirigeai vers la table du fond. A quelques mètres du couloir tournant ou devait se trouver Simon ( il ne pouvait pas encore me voir ), je respirai un bon coup et remis mes cheveux mouillés en place. Je me dirigeai d'un pas assuré vers la table. Mais lorsque j'arrivai dans le cu de sac où il devait se trouver assis à une table, ce ne fut pas lui, mais l'homme au nez de travers et aux yeux globuleux qui s'y trouvait.
Je sursautai d'effroi.
Il se leva.
Mon harceler possédait toujours ses ballerines roses au pied. J'étais paralysée. La petit pièce où nous nous trouvions était mise à part et nous entourait de murs de pierre. Personne ne pouvait nous voir. Bien sûr, je pouvais toujours faire demi tour et m'en allez en courant... Mais j'avais si peur. L'homme vint vers moi. Il portait des gants noirs.
J'entrouvris ma bouche pour hurler enfin, mais il me sauta dessus et m'appuya sa main sur mes lèvres. Il me bloqua le passage. Nous nous regardions droit dans les yeux, il avait un sourire si malicieux... Il fit signe de respirer le parfum de mon cou, puis se retira. Le temps que je reprenne mes esprits, il était parti.
Je me mis à courir, je traversai le café le plus vite que je pus et une fois dans la rue, je regardai à droite à gauche devant derrière... Pour essayer de retrouver le chemin de mon agresseur. La pluie brouillait ma vision.
- Maud !! Cria quelqu'un. Rentre à l'intérieur !! Que fais tu là ?!
C'était Simon. Il me prit les épaules pour m'obliger à rentrer.
- Simon... Ne me touche pas, les traces... Les traces ADN. Il, il m'a touché... Peut-être que...
J'étais abasourdie, et mes yeux bougeaient dans tous les sens.
- Quoi ??!
- L'homme était là.

Le hasaroséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant