Chapitre 8

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11h
Me voilà de retour ! Je descends de ma voiture et prends les paquets autour de mes bras. Ils sont lourds et je manque de les faire tomber à plusieurs reprises. C'est alors que mon voisin Jean ( un homme âgé d'une soixantaine d'années à la retraite ) me propose son aide. J'accepte volontiers et me réjouie d'avoir un peu de compagnie. Jean m'aide à décharger mes courses puis m'invite à venir boire un café chez lui. Je m'assoie dans son canapé. Il me rejoint avec les deux boissons chaudes et nous commençons à discuter de tout et n'importe quoi comme font deux personnes normales pour se distraire.
- Et toi alors ma petite Maud le boulot ?
- Et bien écoute Jean je reprends dans 2 semaines, je suis actuellement en vacances.
- Oh, bien ! Et les amours tout ça ?
Je rougis et baisse la tête. Mon vieux voisin comprend immédiatement qu'il a posé la mauvaise question et se rétracte en allant sur un autre sujet. Un perle d'amour ce Jean❤️.
Une fois la conversation terminée je le remercie de m'avoir aidé et je m'en vais d'un pas lent. J'ai presque oublié toute cette mésaventure. Et c'est lorsqu'en fermant ma porte d'entrée, que je remarque quelque chose sur la poignée. Mon visage se décompose. Mes traits se crispent, et je ravale ma salive.
Sur la poignée, il y a un autocollant de ballerines collé dessus.
Je commence à paniquer. Je crois qu'il est là, dans la pièce. Je monte les escaliers à toute vitesse et m'enferme dans ma chambre. Il est entré. Il est entré.
Je me roule en boule sur mon lit. COMMENT EST IL ENTRE ???????
Je pleure à chaudes larmes. Que veut il ?

Et là le pire arrive. Je relève la tête pour observer ma chambre. Les murs, mon bureau, ma table de nuit jusqu'à la petite culotte posée dans un coin de ma chambre; sont RECOUVERTS d'autocollants ballerines. Toutes la pièce n'est plus que de chaussons roses de danseuses étoiles. Je hurle. Je hurle aussi fort que je peux et je me dirige vers la fenêtre. Je l'ouvre dans la précipitation et halète. Je me retourne vers ma chambre. Mes yeux sont attirés par tous ses autocollants et je ne peux pas le supporter. Je recule. Et dans la précipitation, le stress, la peur, je passe par la fenêtre.
Je tombe du premier étage.

Le hasaroséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant