Chapitre XI : L'IRRÉEL

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       Jonathan se repeint de son masque d'un calme impénétrable d'une petite mine hautaine que l'on donne à ces Lords anglais.

— Entrez, dit-il en se détournant de l'évier pour faire face à la fenêtre sur la droite où juste en dessous de trouvé un nombre innombrable de filles et de  produits. Il se surprend à voir le docteur Stauson entrer les mains croisées derrière son dos.

— Bonsoir Jonathan.

— Docteur, il incline la tête signe de salut. Un problème ?

— Oh rien rien, il sourit. Je venais juste prendre de vos nouvelles, je suis très inquiet vous savez.

Il déambule sans jamais s'approcher ou le détacher des yeux. Jonathan ressent sa méfiance. Une épaisse table de bureau les sépare le brun s'en sert également pour de nombreux tests et a même placé une chaise. Ce bureau est une ligne qui paraît bien trop dangereuse pour être franchit par Henry. Jonathan ne dit rien sur cette méfiance peut-être justifiée dans le fond net se contente de donner un vague regard ennuyé.

— Navré de ne pas m'être présenté ou de ne pas avoir donné de nouvelles. Je n'ai moi-même que très peu de souvenirs de ce qu'il s'est produit.

— Oui oui, vous êtes sur de ne pas avoir été blessé ? il s'arrête et pose ses yeux couvert par ses lunettes qui brillent à la lumière.

— Je vais parfaitement bien.

— Tant mieux tant mieux, avec ces récentes agressions il y'a de quoi...s'inquiéter.

— En effet, répond Jonathan de dos au docteur Stauson.

Un silence pèse sur la pièce puis un choc, un battement dans ses oreilles aussi clair qu'un déclic. Son corps réagit dans un réflexe dont il ne connaissait pas l'origine mais Jonathan avait senti le danger dans son corps. Brusquement il se retourne mais c'est trop tard car c'est à cet instant que le canon du Revolver lui fait face pointé sur son visage. Inmanquable à cette courte distance.

Jonathan garde son calme. Il s'est déjà retrouvé face à une arme et le docteur Stauson semble déjà l'avoir pointé sur un être humain. Sa main de tremble pas, elle est ferme et son doigt prêt à appuyer sur la gâchette. Son regard ne traduit aucune hésitation ou quelconques formes de peur, il peut tirer dans difficulté.

— Puis-je savoir ce qu'il vous prend docteur ?, demande t'il avec cette même politesse qui en excédent certains.

— Et vous ? Depuis quand les créatures comme vous se livre à de tels jeux, enfin non c'est dans la nature de la plupart d'entre vous.

Jonathan affiche une mine d'incompréhension la plus totale. Des créatures comme lui ?,que voulait t'il dire par là.

— Je ne comprends pas de quoi vous parlez docteur Stauson.

— Et bien laissez-moi vous éclairer Jonathan. Vous disparaissez pendant plusieurs jours sans donner de nouvelles et lorsque vous revenez vous avez le teint aussi blafard qu'un mort, vous sortez à peine de votre bureau et je ne vous ai pas vu manger de la journée.

— Et alors ? Ne pas me voir avaler mon déjeuner est une raison suffisante pour vous pour me braquer un revolver au visage ? il ne peut retenir le léger sarcasme dans sa voix.

— Jonathan, vous savez très bien de quoi je parle.

— Pas du tout Henry. Commence à s'agacer Jonathan. J'aimerais donc avoir plus d'explications.

Il aperçoit une lueur de doute traverser les yeux du docteur Stauson qui ne fait rien pour la cacher pourtant il ne baisse pas son revolver.

— Donnez-moi ce scalpel Jonathan.

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