Chapitre V : SES YEUX ÉTAIENT D'OR LIQUIDE

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Bonjour, voilà un nouveau chapitre . Ces temps-ci je n'ai pas trop le temps d'écrire, mais d'ici deux semaines le rythme sera beaucoup plus régulier. Je verrai pour poster un voir deux chapelles par semaine de cette histoire.
Bonne lecture !


          Un vent frais souffle sur les quais assez bondés de Londres, des bateaux plus simples à la coque de vois sont amarrés aux bords des dalles de pierres.

Au loin, la fumée d'un bateau à vapeur s'élève dans le ciel de fin de matinée qui s'étend au loin. Le monstre d'acier se rapproche à un rythme lent des quais sur lesquels baignent la lumière du soleil. Le bateau se rapproche de plus en plus, sa coque se fait plus distincte comme son pont et les rares personnes qui se trouvent dessus.

Finalement, après plusieurs manœuvres le bateau se stoppe. Un pont est ouvert pour les grosses marchandises quant aux passagers. C'est par une petite porte et un grand et étroit escaliers que descendent les nombreux occupants. Sous les arbres sont posés des bancs, un vent souffle et fait frémir ses feuilles.

— Monsieur ! Nous sommes là !

Une fille et un garçon, d'à peu près la même taille et du même âge sautent pratiquement de ce banc. Un grand sourire illumine leurs visages juvéniles qui transpirent la joie et la bonne humeur. Le jeune duo se précipite dans les escaliers qui commencent à droite pour descendre sur le niveau plus bas des quais.
L'homme qu'ils interpellent se distingue par sa grande taille et sa carrure aux épaules larges mais élégante.

Ses épais se débattent un peu sur sa tête, une chaume entretenu recouvre les lignes fortes et carrés de sa mâchoire. Un sourire flotte presque tout le temps sur le coin de ses lèvres, cela lui donne un air joueur et amusé. Et bien sûr ses yeux d'une couleur ambre qui se distingue sur sa peau légèrement bronzé et qui mettent en valeur sa chevelure d'un noir intense.

— Bonjour, merci d'être venu me chercher, dit l'homme.

— C'est normal ! répond le garçon.

— Comment était votre voyage ? demande sa sœur tout autant excitée.

— Agréable, mais je vous en parlerai plus tard. Rentrons. Oh ! Rosaline ! Tu es également là. Quel comité !

— Bonjour monsieur, dit la femme avec un sourire. Nous sommes heureux de vous revoir.

L'homme va lui-même chercher ses bagages même si les jumeaux se sont portés volontaires pour prendre une grosse valise chacun. Ils ont d'ailleurs du mal à la porter mais ne s'en plaignent pas.

Ils regagnent la voiture, à l'intérieur l'homme ne manque pas de saluer le chauffeur qui lui rend par un accueil classique mais agrémenté d'un sourire derrière sa casquette.

— Alors que s'est-il passé pendant mon départ ? demande t'il à Rosa, les jumeaux sont plutôt occupés à observer le paysage défiler et ce n'est pas des affaires qui les concernent directement à leur âge.

— Rien de spécial, même si c'est agité. Par contre nous avons remarqué des activités suspects dans le quartier de Pembroke.

— De quel genre ?

Sa cheville sur son genou et un bras allongé sur le dossier, l'autre pendant au bord du siège. Son regard dérive un instant sur les rues de Londres.

— Trois agressions qui ont engendré des blessures quasi mortel, et la nuit dernière un mort. Rosaline s'exprime sur un ton parfaitement calme qui lui est de coutume. Les victimes n'avaient pas de lien, reprend t'elle. C'était de la simple violence comme une... bête sauvage.

Les Enfants De La Nuit [MxM]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant