24. Supercherie

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PDV HERMIONE

Drago : Je t'aime Hermione.

Hermione : Je t'aime aussi Drago.

Après ce petit moment, nous sommes remontés chacun dans notre chambre, pour se poser un peu. En arrivant dans mon dortoirs, une tornade blonde me sauta littéralement dessus, Daphné. Je me remet de mes émotions, et la prend à mon tour dans mes bras. Je l'écarte un peu de moi pour découvrir d'où viens cette élan de gentillesse. Non pas que d'habitude elle n'est pas sympa, loin de là, mais je veux plutôt dire qu'il est rare qu'elle me fasse un câlin sans aucune raison particulière.

Hermione : Tout va bien Daph' ?

Daphné : Heu, oui pourquoi ?

Hermione : Non, juste pour savoir pourquoi tu m'a sauté dessus comme ça.

Daphné : Ha heu, non pour rien.

Hermione : Tu es sûr ?

Daphné : Bien sûr.

Hermione : D'accord.

Daphné : Ha oui, ton père voulais te parler. Il m'a dit de te prévenir qu'il t'attendrais dans son bureau au Manoir Malfoy.

Hermione : D'accord, ok bah j'y vais.

Je vais de ce pas, au Manoir Malfoy où mon père m'attend.

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Je suis devant le manoir Malfoy. Je me demande vraiment pourquoi mon père veut me parler. En plus de sa, sa ne fait pas si longtemps que sa que je l'ai vu et que nous avons parlé. Pendant un instant je me demande si je dois vraiment y aller. Je sens que quelque chose ne tourne pas rond dans cette histoire.

Mais maintenant que je suis là, devant, je ne vais pas faire marche arrière. Je pose un pied devant moi, douteuse. Et si je faisait la plus grosse erreur ? Et si je pouvais le regretter à tout moment, et me dire que j'ai vraiment était stupide de venir ?

Je ne sais pas. Je ne sais plus. Que dois-je faire ? Y aller au péril d'y regretter plus tard ? Tant pis, je vais y aller peu importe ce qu'il se trouve derrière cette porte. Et puis après tout, ce n'est rien de grave. Juste mon père qui m'attend.

Sans trop réfléchir, j'avance et entre dans la demeure. Je cherche des yeux une personne familière mais je ne vois rien. Tout est désert. Vide. Il n'y a pas Narcissa, ni Bellatrix. Bizarre.  Je décide de monter, pour voir mon père directement dans son bureau.

Quand je pousse la porte, un léger grincement retentit, signe que la porte se fait veille. Je rentre, hésitante, dans la pièce aux allures lugubre et froide. Je dois bien l'admettre, cette pièce n'est pas très rassurante.

En voyant qu'il n'y a personne au Manoir, je décide de redescendre au rez-de-chaussé, pour y aller. Je me demande pourquoi il m'a demandé de venir si, de une il n'y a personne et de deux, lui même n'est pas là.

Je descends les marches lentement mais surement. Arrivé en bas, je prend la direction de la sortie mais une voix m'arrête. Une voix que j'aurai aimé ne plus jamais entendre. Une voix qui me rappelle qui j'ai étais : une fille trop gentille et trop naïve.

??? : Tu ne t'en va pas déjà ? Je me faisait une joie de t'accueillir.

Je me retourne et aperçois une chevelure rousse de tigresse, toute mal coiffé. Ginny se tiens devant moi, un sourire sadique collé au visage. Normalement c'est moi détient le secret de se sourire. Mais le miens est plus effrayant, je le sais. Mais je le réserve pour plus tard. L'heure est aux sourires hypocrite.

La Dame NoireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant