Chapitre 64 : l'Élu

1K 100 119
                                    

Un mot avant de commencer : Nous y sommes. Voici le dernier chapitre de l'histoire d'A la Moldue. Après cela, il s'agira d'un épilogue qui répondra (non) à quelques questions, dont une que très peu d'entre-vous avez posée.

Je ferai mes remerciements nominatifs dimanche, après l'épilogue. Mais en attendant, sachez que j'ai adoré vivre cette aventure avec vous et vous faire découvrir ma vision de cet univers. Si vous avez des questions concernant la fanfiction, ou mon devenir en général sur cette plateforme, c'est le moment de le faire. Je vous répondrai à la suite de l'épilogue. En attendant, je vous souhaite une excellente lecture, et à bientôt j'espère en commentaires !

---------

La poussée fit reculer Tonks de quelques mètres. Elle releva son visage masqué en direction de la bête face à elle. Greyback leva sa baguette dans sa direction et lança un nouveau sort en sautant, comme s'il enfonçait une lame, ou un croc acéré, dans son corps. Elle roula rapidement sur le côté, puis amena à elle une chaise de table pour esquiver un autre sort perdu qui allait l'atteindre.

La Grande Salle était un chaos sans nom. Les quelques Mangemorts et loups-garous présents parvenaient tout de même à tenir tête à la Brigade et aux Professeurs qui refusaient de rejoindre Voldemort. Seul Hide se battait contre ses anciens collègues, affrontant le Professeur Miskova en duel. Rémus, rejoint par Sirius, tenait tête à deux jeunes loups enragés. Bientôt, ils furent pris à revers par les Serpentards qui venaient grossir les rangs de Voldemort. Ils durent se mettre dos à dos et tenter de repousser les assauts de toutes parts. Le ciel de la Grande Salle était terriblement orageux, les sortilèges lancés dans toutes les directions excitant la magie qui le maintenant, rendant l'enchantement instable. Sirius dévia un sortilège Impardonnable lancé maladroitement par un vert et argent peu convaincu et lui répondit pas un Expelliarmus brutal. Il écarquilla les yeux quand, au moment de toucher l'enfant, un énorme coup de tonnerre retentit. Une fine pluie commença à tomber du plafond, faisant tomber une à une les torches magiques.

« Rémus ! Le ciel nous tombe sur la tête !! hurla-t-il.

— Tant pis ! cria en retour son ami. Ça puera le chien mouillé ! ATTENTION ! »

Il para pour Sirius un autre assaut, mais, baissant sa garde, un loup lui sauta au visage et s'apprêta à le mordre de ses dents bien humaines. Rémus gronda et un sort bleu l'atteignit, le faisant se relever et crier. Le loup se mit à se gratter dans tous les sens, comme s'il était infesté de vermine. Rémus tourna la tête en direction du lanceur de sort et croisa le regard déterminé de Ginny. En robes rouges, jaunes, bleues et vertes, les élèves étaient venus défendre leur école.

***

Voldemort leva lentement les yeux en direction de Lucius qui regardait le cadavre d'Horace, impassible.

« Je suis très surpris que tu sois resté, Lucius... Serais-tu là pour me supplier d'épargner ton fils ? »

Le blond déglutit lentement, se rendant compte qu'il n'avait pu cacher ses émotions au Seigneur des Ténèbres. Abernathy ricana :

« Quel faible ! Si fier d'ordinaire et le voilà à ramper, comme tous les autres... Et pour quoi ? Pour un chiard qui n'a même pas eu l'intelligence et le courage de rejoindre nos rangs !

— Allons, allons, calma Voldemort en souriant méchamment. Ne te moque pas, Joseph. Il semblerait seulement que notre ami ici présent soit victime du même mal qui les touche tous... l'amour. L'amour... la prétendue puissance absolue de Dumbledore. Et regarde, Lucius. Regarde combien sont morts au nom de l'amour. Ta chère épouse, morte pour sauver votre fils. Et toi... ? Bientôt mort pour sauver également cet imbécile inutile. A-t-il lui-même quelqu'un à protéger ? Je serai ravi de le voir, lui aussi, se sacrifier.

A la MoldueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant