Chapitre 48 : L'espion qui m'aimait

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Remerciements aux tipeur : Merci à Marine, Audrey, Clément, Minsky, Achille, Pierre, Mathilde et Amine, Alias, Jennifer, ChocoFrog et Leithian pour leur soutien sur Tipee !

Note Spéciale : J'ai enfin autopublié mon premier recueil de nouvelles : Narcissisme (voir mon profil)

A propos : Merci beaucoup de me suivre, de liker les chapitres, de me laisser autant de commentaires, de partager autant cette histoire. Merci de l'accueil que vous lui faites ! Voici donc la suite directe du chapitre précédent, où je vous laissais sur un début d'attaque et un baiser raté. Il est évidemment plus court, mais j'espère que son intensité vous plaira. Je n'ai pas encore eu l'occasion de commencer la suite, mais j'espère que ce chapitre vous permettra de patienter jusqu'au prochain. Très bonne lecture !


Un terrible sifflement l'empêcha de comprendre ce que le Sorcier lui disait. De la poussière retombait autour d'eux, mêlée à quelques éclats de verre qui les écorchèrent malgré leurs précautions. La pièce et les couleurs tournaient, et le sol semblait prêt à les engloutir. Quand l'acouphène diminua légèrement, Jane put entendre la voix de Severus :

« Sous la table, ne bougez surtout pas ! »

Un petit hululement plaintif répondit à sa place et la Moldue se retourna pour voir la cage de sa chouette renversée, le pauvre animal coincé entre les barreaux défoncés. Jane envoya la main pour chercher à la libérer, mais le Sorcier la retint et lança un sort qui ouvrit brusquement la prison, laissant Ibis pépier et fuir ce maudit endroit. Une autre explosion non loin avala l'exclamation de Jane, et Severus se précipita contre ce qu'il restait de la fenêtre pour scruter le jardin.

Harry, Ron, Ginny et les jumeaux n'avaient pas bien compris sur le moment ce qu'il se passait tant ils étaient absorbés par leur partie. Quand une série d'éclairs et de cris perturbèrent leur jeu, Harry voulut foncer en piqué, mais Ron se mit en travers de son chemin d'un rapide crochet du balai.

« Pousse-toi ! C'est une attaque !

— Non, fous le camp, c'est trop dangereux, je ne sais pas qui a pu...

Houhou, Potter ! »

Au sol, les premiers échanges de sorts avaient fait fondre une bonne partie de la neige immaculée qui recouvrait le jardin. Un des fauteuils confortables dans lesquels les adultes s'étaient lovés avait volé en éclats, blessant Sirius au flan qui cherchait à retirer une de ces échardes. Tonks s'était directement avancée, baguette au clair et sa chevelure de feu s'était immédiatement transformée en coupe courte et noire. Elle pointait sa baguette en direction d'un Mangemort blond à l'allure nordique, agitant la main en arrière pour faire reculer Luna, Hermione et Neville. Mais les adolescents étaient loin d'être disciplinés, ils mettaient eux-mêmes en joue les ombres qui se dévoilaient peu à peu. Molly et Arthur bordaient Bill, Fleur et Percy, cherchant à dénombrer leurs assaillants, et Xenophilius Lovegood restait près de la vieille Augusta qui tentait de calmer une crise que la soudaineté de l'attaque avait déclenchée.

« Potter... ? Harry Potter ? Où est Harry Potter ? C'est pour toi que je viens, sale garnement. Pour régler définitivement un vieux problème ! » S'exclama Bellatrix en avançant lentement, alors que de grosses volutes noires la révélaient.

Elle ne portait pas son masque, d'ailleurs tous les Mangemorts se présentaient à visage découvert. Lupin en reconnut certains, mais un homme maigre à l'allure mesquine et une autre femme hautaine lui étaient inconnus. Un autre Mangemort, très jeune, ne lui disait rien non plus. Il frissonna.

« Tu veux dire que tu viens te faire liquider et nous débarrasser de ta détestable présence ? » Se moqua Sirius en se relevant doucement, pressant toujours sa plaie de sa baguette en laissant la magie refermer la coupure.

A la MoldueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant