Chapter twelve

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Je ressors avec la robe sur moi. Elle est si belle ! Elle m'arrive en haut des genoux, et elle est serrée à la taille. Le blanc cassé ira parfaitement avec mon collier en or.

—Wow ! fait Jake, des étoiles dans les yeux. Elle était faite pour vous.
Je rougis en baissant les yeux.
—Merci...
Je continue :
—Je la mettrais plus tard, je n'ai pas envie de l'abîmer, je n'ai jamais eu de robes aussi belles.
Jake sourit.
—Comme vous voulez.
Je me change et sors avec le peignoir.
—Vous voulez boire quelque chose ? me propose Jake.
—Je veux bien un thé glacé, merci...
Il pose mon verre sur la table basse en ajoutant :
—Je vais aller faire ma séance de sport à la salle. C'est la porte à côté de dressing, vous l'aviez vue ?
Je bois une gorgée de ma boisson fraîche.
—Non ! Même pas.
—Eh bien, je vais là bas pour une petite heure. Si vous avez besoin de quelque chose, venez me voir.
—D'accord, merci.

Il hoche la tête et s'éclipse. Je vais trifouiller dans mon sac pour en sortir Le Signal, mon livre préféré. C'est d'un auteur français, Maxime Chattam. J'aime beaucoup.
Je me love dans le canapé et commence ma lecture.

...

Wow, ça me fait frissonner tellement c'est flippant ! Je vais arrêter là, sinon je ne dormirais pas ce soir. Je pose mon bouquin et finis mon verre, puis je vais voir mon portable.

—Tiens, aucune notification...

Ah, mais c'est parce que je n'ai pas le code du wifi de l'hôtel. Téléphone en main, je vais vers la salle de sport pour demander le code à Jake. Quand j'entre, je suis émerveillée par la lumière de cette salle. Elle est entièrement en baies vitrées, et les murs restants sont couverts de miroirs. Il est là, en train de faire des pompes. Son dos se tend et se détend au fur et à mesure qu'il monte et qu'il descend. Les muscles de ses bras sont saillants, et ses mollets sont archi musclés. Comme il a son casque, il ne m'entends pas arriver. Je referme la porte, souffle un coup, et entre une nouvelle fois.

—Jake !

Il me remarque et se lève en enlevant son casque pour le mettre autour de son cou. Il s'essuie le front. Il est torse nu, je baisse les yeux.

—Oui ?
—Euh... oui, c'était pour avoir le code du wifi s'il vous plaît...
Il sourit.
—Bien sûr. Une minute.

Il pose son casque et son téléphone sur une table puis attrape une serviette, et s'essuie rapidement. En sortant, il me dépasse, tandis que je souris :

—Ça doit pas être simple de faire du sport avec cette chaleur !
Il hausse les épaules en souriant.
—Bah, ça fait toujours un bien fou ! Vous en faites, vous ?
—Pas vraiment, à part le fait que je marchais tous les matins pour me rendre au travail.
—C'est déjà ça. Vous devriez essayer.
Je souris.
—J'essaierais.

Il me donne le code, et retourne encore une bonne demi-heure dans la salle.

...

Quand il a fini, il revient et prend une douche. Nous sommes en fin d'après-midi. Je lève la tête de mon bouquin. Il entre dans le salon et s'étonne :

—Mince, quelle heure est-il ?
—17:30, je crois.
—Woah, on a pas mangé à midi.
Je souris.
—Tant pis ! On avait pas faim. Que mange-t-on ce soir ?
—Ce que vous voulez.
Je hausse les sourcils.
—Ce que je veux ?
—Oui, sourit-il.
Je le regarde avec des yeux pleins de souvenirs.
—Une sucette s'il vous plaît.

Il rit et va regarder à travers la baie vitrée. Il fait encore jour, mais le ciel est clair, annonçant l'arrivée imminente d'un couché de soleil. Il dit simplement :

𝒜𝓅𝒶𝒾𝓈𝑒𝑒. [𝒥.𝒢]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant