Chapter eighteen

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...

Il me tend un morceau de verre poli par l'eau de mer bleu magnifique. Il devait venir d'une bouteille de bière.

—Gardez-le, Jake !
Il sourit et tend un peu plus le bras.
—Prenez !
Je baisse la tête, tout sourire, puis prends le bout de verre dans sa main, et regarde le soleil à travers. (NDA: réel relique de l'auteure hehehe ça vient de là-bas)
—Wouah, il est magnifique. Merci.
Il me fait signe d'un "de rien" en souriant et ramasse son teeshirt sur le rocher.
—Nous avons toutes nos affaires ? je demande.
—Oui, tout est là, on peut remonter à la voiture.

Après notre baignade, nous avons séché au soleil sur la plage, car on avait limite froid à l'ombre ! Nous en avons donc profité ; Jake a fait une sieste et j'ai lu un magazine, et joué vite fait avec le sable, doux.
Je mets le morceau bleu poli dans ma poche et remets mes tongs. Nous remontons le petit escalier de pierre, et nous revoilà à la voiture. J'aurais donné tout ce que j'ai pour rester là des jours. Jake remarque mon regard sur l'océan tandis que je monte dans la décapotable. Je le regarde et souris :

—Je serais bien restée plus longtemps...
—Moi aussi. C'était génial.

Il met le moteur en marche et nous voilà partis vers Cannes, se préparer pour la soirée qui nous attendait. Je regarde les pins défiler à toute vitesse, la mer et les bateaux au loin. La roche rouge contraste avec le bleu du ciel, les cigales chantent aussi fort que la musique dans la voiture, l'air sent bon le sel. Je lève les bras au-dessus de ma tête en me nourrissant des bonnes vibrations. Jake accélère (il avait vu mes bras) sur une des rares lignes droites sur notre route, et je ne peux me retenir de lâcher un rire. La vitesse, comme les attractions dans un parc, donne une drôle de sensation agréable. Jake chante sur la chanson dans la voiture, Walking On Sunshine de Katrina & The Waves. Je l'accompagne de ma voix, doucement au départ, puis on se met à crier tous les deux en riant et chantant à moitié.

—Ooohhhh, ooohhhh ! faisons-nous en coeur.
Je pense que l'été est maintenant ma saison préférée.

...

Nous arrivons à l'appartement en début de soirée. Meilleure sensation, une bonne douche après la mer et le sable ! Je me lave avec un savon qui sent le monoï, j'adore ce parfum. En sortant, je mets une crème sur mes cheveux et je leur fait donner du volume, et boucler. Propre de la tête aux pieds, je laisse la place à Jake en sortant de la salle de bain.

—Bonne douche ! lui dis-je en me rendant dans la chambre.
—Merci bien Oria ! me répond-il en s'enfermant dans la salle d'eau.

Je me prépare, puis vais chercher ma tenue pour ce soir. Je trouve une jolie robe vert sage dans le dressing. Elle est toute simple, à bretelles avec un joli décolleté et descend jusqu'en haut des chevilles.

—Wouah, elle est fendue sur le côté !

Je l'essaie et effectivement, elle est fendue du milieu de ma cuisse droite jusqu'en bas. J'allais en chercher une autre, quand Jake entre dans la chambre.

—Mince ! Vraiment désolé Oria, j'ai oublié de frapp... Oh.
Je me tourne vers lui. Il est sans voix, ce qui me donne une sensation qui me fait sourire.
—Vous êtes incroyablement belle.
—Merci beaucoup...
Nous restons là quelques secondes.
—Euh je vais vous laisser vous préparer !

Je sors de la chambre en rosissant. Je vais peut-être garder celle-là alors...

...

Après s'être préparé, Jake en costume bleu foncé avec un nœud papillon, les cheveux en arrière et la barbe parfaitement brossée entre dans la chambre. Je suis dans ma robe vert sage, avec un collier, des bagues et des boucles d'oreilles dorés, un sac à main vert foncé et des escarpins noir. Jake me regarde de haut en bas puis détourne le regard, timide.
—Vous êtes très belle.
—Vous êtes charmant aussi, Jake !
Il parait touché par mon compliment et sourit. Nous fermons les fenêtres, sortons et fermons la porte, et il m'accompagne jusqu'à l'ascenseur avec un regard interrogatif.
—Vous vous sentez capable de prendre l'ascenseur ?
—Oui, je pense que je peux.
Il me tend son bras, galant, que je prends doucement. Nous montons dans la cage de l'ascenseur, seuls. Je serre un peu son bras en respirant profondément. Il remarque mon anxiété et pose son son autre main sur la mienne qui tient son bras. Je lui souris pour le remercier. Comment fait-il pour prendre tout son temps pour moi ? Je ne sais pas, mais à chaque fois qu'il est à mes côtés, qu'il me montre sa présence sans me presser, ça me relaxe énormément. Il a l'air de le remarquer car il sourit à son tour. Nous sortons de l'hôtel et montons dans l'Audi qui nous attend devant. Même si Jake m'a intimé de ne pas ouvrir les fenêtres pour éviter de se faire trop voir, je regarde les palmiers et les cyprès par la fenêtre, émerveillée. Les couleurs sont si belles ici, le ciel et si bleu, la nature si verte, la roche si rouge !
Nous arrivons devant la salle des fêtes au coucher du soleil. Cannes est si chic comme ville, c'est fou ! J'adore.
Nous descendons de la voiture sous le flash des journalistes et des paparazzo.
—Vraiment désolé Oria, un collègue m'avait dit qu'il n'y aurait pas de journalistes, mais apparement la presse a été prévenue de notre venue dans cette salle.
Jake prend son visage le plus impénétrable possible et je me retrouve devant l'acteur qui garde ses distances avec les gens. Quand je me dis que sur la plupart des photos sur Internet c'est ce visage et pas sa vraie nature, ça m'attriste un peu, mais ça doit être dur. Je resserre un peu ma main autour de son bras puis nous avançons -personnellement pas sans mal- jusqu'à l'entrée de la salle sous des flots de flashs d'appareils photos.

𝒜𝓅𝒶𝒾𝓈𝑒𝑒. [𝒥.𝒢]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant