Chapitre 25

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Pdv de Ely.
16 août 2019 // 16 : 16

Cela va faire maintenant presque un mois que mon père est en désintoxe, avec prison avec sursis. Il y a un mois, j'avais peur de ce qu'aller faire la police face à ma plainte -enfin j'avais surtout peur qu'elle ne fasse rien. Mais cette policière était là. Et lors du procès, Elise, la femme de ménage, celle qui avait tout vu, était là elle-aussi. Elles m'ont toutes les deux aider à leur manière.
Et aujourd'hui, je n'ai plus à avoir peur. Ma sœur et moi vivons chez notre grand-mère. Elle est parfaite avec nous.
J'ai aussi gardé contact avec Bao, Paris, Laureine. Quand à Caleb, lui et moi, nous ne nous lâchons plus d'une semelle. Certes, c'est un peu compliqué quelque fois, mais il n'arrête pas de me rabâcher qu'il se sent mieux et qu'il est heureux.

— Paris arrive bientôt ? m'a-t-elle sorti de mes pensées.

Laureine est assise sur la chaise à bascule de ma grand-mère, dehors. Elle mange une clémentine et attend ma réponse. Bao joue aux dames avec Ana -ma sœur. Tobias -mon meilleur ami- et Caleb parlent entre eux. Et moi je suis aussi assise, en tailleur dans le hamac du jardin.

— Au téléphone, il a dit qu'il serait là dans vingts minutes, lui ai-je répondu.

Elle a hoché la tête et ma grand-mère est entrée en scène.

— Les cocktails sont prêts !

Elle est arrivée, un plateau dans les mains, amenant des cocktails différents et faits-maison. Tout le monde s'est donc rapproché, alléchés.

— Vous êtes géniale, Madame Willis ! a minaudé Laureine comme à son habitude lorsqu'elle voit un personne se pointer avec de l'alcool.

Et c'est là que Caleb, qui s'était posé à côté de moi, a pris ma main, m'a embrasser et a dit :

— Ça te dirait de partir un bout de temps ? Dans une autre ville, dans un autre pays. Non pas pour fuir mais pour vivre.

Puis j'ai souris, et j'ai dit "oui", radieuse.

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