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♧Ne doutes pas de toi Petit, le doute ça tue. Mr McCall, Equalizer.♧









- Ne t'avise surtout pas de lever la main sur elle !

- Ne te mêle de cette histoire Tariq !

- Je ne vais pas te laisser maltraiter les gens que tu croises sous prétexte que tu es de sang royal.

Amal se mit à nous observer tous les deux simultanément. Elle se posait des questions. D'ailleurs moi aussi je me posais des questions. Pourquoi m'aide-t-il ?

- Pourquoi tu la défends ?, interrogea-t-elle. C'est parcequ'elle répond à tes besoins charnels ? Ça ne m'étonnerait pas.

- Tu peux penser ce que tu veux Amal, je m'en moque royalement.

Il m'a attrapé par le bras et m'a fait sortir de la chambre.

- Attendez ! Pourquoi vous m'avez défendu ?

Lorsque nous sommes arrivés dans le couloir, il s'est arrêté.

- Pourquoi m'avez-vous aidé ?, répétais-je en quête d'une réponse.

- Parceque j'en ai marre de voir cette famille faire du mal aux autres à cause de leur rang.

- Je ne comprends pas.

- Sulaym, Amal, le roi, la reine, ils ne cessent de faire du mal aux gens et à chaque fois, je me suis contentée de les regarder faire en silence.

- Si vous les détestez autant pourquoi vivre avec eux ?

- Parceque je n'ai pas d'autres endroits où vivre. Je suis orphelin, la reine est la seule famille qui me reste.

- Je suis vraiment désolée pour vous et merci de m'avoir aidé.

Il se contenta de sourire simplement avant de s'en aller. J'espère juste qu'après cela, Amal n'essaiera pas de m'attirer des ennuis. Ma vie ici est déjà assez compliquée comme ça.
***

- Répond !, hurle-t-il en me donnant une autre gifle.

- Vous me faites mal.

- Amal dit-elle la vérité ? Étais-tu avec Tariq ?

- Non, je vous le jure ! Ce sont des mensonges...

- Tu mens !

Il me refrappe encore et je me remets à pleurer.

J'étais dans sa chambre, étendue au sol. Amal a raconté tout ce qui s'est passé à son frère et bien évidemment, c'est moi qui en paye les frais.

- Je vous en prie...arrêtez s'il vous plaît...vous me faites mal..., ai-je supplié avec ma voix étranglée.

Il cesse de me frapper, me lance un dernier regard et se dirige vers son lit. Je parviens tant bien que mal à me relever et sors de la chambre. Ma jambe me fait affreusement souffrir. Mes vêtements sont déchirés à certains endroits. Je marche lentement vers le jardin, à cette heure de la nuit, je suis sûre d'y être seule.

J'étais encore en train de renifler lorsqu'une main se posa sur mon épaule. Je me suis relevée d'un bon, secouée par la peur.

- Du calme ! Ce n'est que moi.

Somewhere in the world Where stories live. Discover now