Le Labyrinthe (en cours de réécriture)

Enfermée

Après la bêtise de Newt, celle-ci avait laissé un silence de plomb dans la pièce.

Newt été debout devant la porte silencieux comme une tombe.

 -Putain j'avais quelque chose d'important à faire!

  -Et bah tu devras t'en passer. Voilà ce qui arrive quand on est étourdi.

  Il se retourna et s'assis à l'autre bout de la prison.

- Je ne suis pas étourdi. Dit-il avant de basculer son menton vers le haut en signe de désarroi.

  Il soupira profondément en levant les yeux aux ciel.

  -Ya pas un moyen de sortir?Demandais-je.

  -C'est une sorte de prison, tu penses vraiment qu'on a pensé à fabriquer une issu de secours ?

  -Euh...Bredouillais-je à la vue de ma question idiote.Comment tu comptes faire alors?

  -J'en sais rien.Il prit un caillou et le balança contre la porte.Putain je devais parler avec Minho de ton cas.

  -De mon cas?Demandais-je en me rapprochant du roux.

  -Bah oui, le fait que tu deviennes coureuse ou pas.

-Tu allais dire quoi ?

  -Je ne sais pas encore, je te l'ai dit, ce n'est pas quelque chose qu'on prend à la légère. 

 -Sans doute... Je marqua une courte pause, mes yeux tombaient de plus en plus, la fatigue me récupérait.

-Bon bah au moins tu n'es pas toute seule.Il me donna un coup de coude en souriant.Le problème c'est que ça n'a plus rien d'une punition maintenant.

 - Je ne me plains pas.Dis-je en souriant à mon tour.

Je m'approcha pour me coller à Newt. Il ne parut pas surpris, mais agréablement serein. Je posa ma tête sur son épaule et ferma les yeux. Je sentais sa respiration accélérer et sa poitrine se soulever. Il posa sa tête à son tour sur la mienne et murmura: "J'aimerai que tu m'explique le sentiment de l'amitié déjà."

  J'acquiesça difficilement à cause du poids de sa tête sur la mienne. Je me redressa et me mit en face de lui. 

-Quand tu ressent de l'amitié pour quelqu'un tu aimes être en sa présence, tu aimes rigoler avec la personne et tu l'apprécie énormément mais au contraire de l'amour tu n'as pas d'attirance pour la personne. Tu ne l'as trouve pas belle, tu n'as pas envie de l'embrasser... Dis-je en me triturant les mains assez embarrassée. 

-Oh... genre comme ça. Il s'approche de moi prenant appuis sur mes genoux et m'embrassa la joue. 

-Plus intimement... Sur la bouche. Dis-je en pointant du doigt le bout de mes lèvres. Mais on va s'arrête la pour aujourd'hui! Dis-je en le repoussant d'une main trop stressée pour continuer notre petit jeux. 

Il rigola une petite seconde devant l'idiotie de la scène et se replaça dos au mur. Soudain il se redressa d'un coup faisant un nuage de poussière autour de lui. 

-On va essayer de trouver une issue par le toit!

  -Quoi?Demandais-je.

  Mais je n'eus pas fini de poser ma question qu'il me poussa devant lui, mis sa tête entre mes jambes, poussa sur les siennes et me porta sur ses épaules d'un coup, d'un seul.

  -Mais qu'est-ce que tu fais Newt! Le toit est fait de pierre, on pourra  pas trouver d'issue! Repose moi!

  -Essaye quand même.Me cria-t-il.

  Je passais mes mains sur les pierres qui formaient le toit, me prenant des centaines de toiles d'araignées sur la figure. Je manqua de tomber des épaules de Newt quand une araignée me tomba en plein sur le visage. Je bascula en arriére, mais Newt me rattrapa en poussant une main dans mon dos. 

  -J'y arrive pas!

  Newt se pencha et me fit descendre à la minute qui précédait.

  -Putain, mais comment je vais faire?Je me rassis, pendant que Newt faisait les cent pas devant moi.

Pour moi ce n'était pas un soucis de rester au gnouf avec Newt mais visiblement, lui, n'avait pas que ça à faire... C'était lui le chef à présent, et ils avaient tous besoin de lui au Bloc. 

Le reste du temps passa lentement, sombrement et silencieusement. Le seul bruit que l'on parvenait à étendre depuis le gnouf, étaient les chants des oiseaux qui voltigeaient entre les arbres. Au bout de quelques heures après avoir essayé de trouver une sortie par le toit, et sur les cotés, Newt entendit des bruits de pas.  Il s'approcha de la porte et tambourina dessus.

 -Eh! Venez par ici! C'est Newt! 

  Mais je ne bougea pas. De toute façon je devais rester ici, la fin de la journée puis la nuit, et c'était peut-être incroyablement égoïste de ma part, mais j'aurais aimé que personne ne vienne et que Newt reste avec moi. Je ne voulais pas rester seule cela me terrorisai, depuis que j'étais arrivée ici, les seules fois ou j'étais seule, cela ne m'avait pas porté chance... 

  Gally apparut quelques secondes plus tard devant la porte.

  -Mais qu'est-ce que vous faites la bande d'imbéciles?Meugla-t-il.

  Il parut surpris de nous voir ensembles.  Newt montra du doigt les clefs posées sur la pierre à non loin de Gally.

  -Ouvre moi s'il te plait, je me suis enfermé tout seul.

  Gally ouvrit la porte à Newt et le dévisagea entièrement.

  -C'est bizarre cette histoire... Comme par hasard vous deux! Tu ne restais pas enfermé avec moi quand j'étais cloîtré au gnouf.Sourcilla-t-il.

  Newt passa la porte me laissant seule assise au fond du gnouf.

  -Arrête tes conneries, c'était une erreur. Il rigola et sorti du gnouf. .Quelqu'un viendras t'apporter à manger ce soir.Dit-il en s'adressant à moi.

  Il referma la porte à clefs et partit. Gally s'approcha une dernière fois de la porte et grinça de ses dents jaunâtres : "Bonne fin de journée petasse!" Puis suivi les traces de Newt.