Le Labyrinthe (en cours de réécriture)

L'attaque

J'ouvre les yeux effrayée, une touffe de cheveux humaine me pique le visage, une douleur atroce se forme dans mon cou mais le poids de la personne au dessus de moi m'empêche de bouger. 

J'essaye de glisser hors de sa portée mais toujours rien, soudain j'envoi un grand coup de genou dans le ventre de mon agresseur ce qui le fait tomber à la renverse sur le sol. 

A cet instant je reconnait le visage et la carrure du malade de l'infirmerie, celui qui était allongé sur le lit en face.  La douleur sur mon cou est intense, je pose ma main pour y voir ce que cet homme m'a fait et y découvre une morsure assez profonde d'où coule une bonne quantité de sang. Effrayée je prend mes jambes à mon cou et sort de la pièce en courant, dans la panique j'oubli qu'un escalier m'attend juste derrière la porte. Mes pieds se prennent dans la première marche et je perd l'équilibre. Mon corps se heurte à toutes les marches, je les dévalent jusqu'en bas en un bruit incommensurable. Couchée au sol en train de me vider de mon sang je soupir de peur qu'il s'agisse de mes derniers instants. Tout mon corps me fait mal, j'essaye de me relever mais je peine à bouger mes moindres membres. J'ai du mal a garder mes yeux ouvert, j'ai des nausées et une migraine incessante, je vais tomber dans les pommes. Je me concentre au mieux pour ne pas perdre connaissance jusqu'à ce que des bruits de pas me sortent de mes rêveries, je regarde en haut des escaliers et y découvre mon agresseur descendant les marches d'un pas lourd et indécis. Ses yeux sont rouges sang et des grosses veines noires se dessinent tout le long de son corps. 

Je me relève difficilement sur mes genoux et passe la porte qui mène dehors. Il fait encore nuit et seules quelques lumières provenant de deux trois maisons sont encore allumées. Je cours en leurs direction avec l'espoir d'y trouver des garçons réveillés, je me retourne toutes les secondes pour voir si l'homme me suit, malheureusement oui et je découvre qu'il court même plus vite que moi. Il pousse des cris très aigus qui me glacent le sang, ses jambes se tordent sur la pelouse et ses mains font de grands gestes, il est comme possédé. Mon cœur bat la chamade, tout mon corps continue de me faire mal, des larmes coulent malgré moi de peur et d'angoisse. 

 Arrivée près des cabanes je commence à appeler à l'aide. 

  -Au secours! Aidez-moi! Pitié!

J'implore quiconque peux m'entendre, je supplie de m'aider, je suis apeurée et j'ai absolument besoin d'aide. "Newt !" "Chuck!" "Alby!" "Gally!" Je cri tous les prénoms que je connais, mais personne. 

Quand soudain, le malade se jette à mes pieds et m'attrape la cheville, me faisant ainsi tomber sur le sol. J'essaye de me débattre mais il plante ses ongles dans ma peau pour encore mieux me maintenir auprès de lui. Je pousse un cri d'horreur en voyant cet homme complétement défiguré au-dessus de moi.

  -Au secours! Lâche moi!

D'une seule main il me plaque le dos contre le sol et monte au dessus de moi avant de saisir ma gorge.  Des phrases incompréhensibles sortent de sa gorge, de la bave coule le long de son menton venant goutter sur mon visage, je cri de plus bel. Soudain il enfonce son pouce couvert de crasse dans la morsure qu'il vient de faire juste avant dans mon cou. La douleur est intense, j'essaye de me servir de mes jambes pour lui donner des coups de pieds mais il réussi à les bloquer avec ses genoux. 

  "Je vais te tuer! C'est de ta faute! Tu vas mourir!!" Dit il en hurlant.

Soudain je vois des lumières se dispersées un peu partout dans chaque cabane. Ceci me donne assez de courage pour libérer un de mes bras et lui donner un gros coup de poing au visage ce qui le fait basculer un peu en arrière. 

 Les blocards arrivent par dizaines de tous les côtés en courant le plus vite possible. Je suis enfin hors de danger. Thomas et Newt s'emparent du malade et le plaquent au sol. Alby arrive au fond de l'attroupement, très calme. Il porte un arc avec une seule flèche. Toujours assise par terre, abasourdie, je regarde la scène.